Après une attente qualifiée de « douteuse » par l'agence d'information Al-Akhbar, le Conseil constitutionnel a rejeté hier les recours déposés par trois opposants et a annoncé officiellement la victoire du général Abdel Aziz. Pour Al-Akhbar, « par cette déclaration, le Conseil constitutionnel jette la balle dans le camp de l’opposition pour capituler face aux témoignages des observateurs internationaux, du ministre de l’Intérieur et de la Commission électorale nationale indépendante ».
Mauritanie Web va plus loin en parlant d'« élection truquée » et en mettant en cause l'indépendance du Conseil constitutionnel : « Le même Conseil qui avait validé le coup d’Etat, valide l’élection d'Aziz », rappelle le site d'information.
Le Calame, de son côté, s'interroge : un tiers des Mauritaniens inscrits sur les listes électorales ont « choisi de valider le procédé d'accès au pouvoir par la force [...] De deux choses l’une : ou c’est réel, ou c’est une mascarade. Dans les deux cas, c’est inquiétant », s'alarme le quotidien mauritanien.
Dans la première hypothèse : 400 000 Mauritaniens considéreraient que « c’est l’arbitraire qui doit détenir les règles du jeu ».
Dans le second cas, si 200 000 bulletins ont été falsifiés, « le recours à la fraude risque fort de n'être que le prélude de l’éclatement d’une nation en perpétuelle construction / démolition, depuis cinquante ans ».
« A l’heure des difficultés, combien de temps le président gérera-t-il ce monumental déni de démocratie ? », s'interroge pour conclure le Calam
Mauritanie Web va plus loin en parlant d'« élection truquée » et en mettant en cause l'indépendance du Conseil constitutionnel : « Le même Conseil qui avait validé le coup d’Etat, valide l’élection d'Aziz », rappelle le site d'information.
Le Calame, de son côté, s'interroge : un tiers des Mauritaniens inscrits sur les listes électorales ont « choisi de valider le procédé d'accès au pouvoir par la force [...] De deux choses l’une : ou c’est réel, ou c’est une mascarade. Dans les deux cas, c’est inquiétant », s'alarme le quotidien mauritanien.
Dans la première hypothèse : 400 000 Mauritaniens considéreraient que « c’est l’arbitraire qui doit détenir les règles du jeu ».
Dans le second cas, si 200 000 bulletins ont été falsifiés, « le recours à la fraude risque fort de n'être que le prélude de l’éclatement d’une nation en perpétuelle construction / démolition, depuis cinquante ans ».
« A l’heure des difficultés, combien de temps le président gérera-t-il ce monumental déni de démocratie ? », s'interroge pour conclure le Calam