
La Cour internationale de Justice (CIJ) a pris acte de l’engagement solennel du Sénégal de maintenir l’ancien dictateur du Tchad, Hissène Habré, accusé de crimes contre l’humanité et de torture, sur son territoire durant toute la procédure judiciaire devant la plus Haute Cour des Nations Unies.
La CIJ, qui devait se prononcer sur les mesures conservatoires demandées par la Belgique, a considéré qu’il n’y avait plus d’urgence à indiquer de telles mesures. Puisque, dit-elle, « le Sénégal a formellement, et à plusieurs reprises, au cours des audiences, donné l’assurance qu’il ne permettra pas à M. Habré de quitter son territoire avant que la Cour n’ait rendu sa décision définitive". Suffisant pour elle, de débouter la requête de la justice belge.
Par contre, cette décision de la CIJ est accueillie avec satisfaction par les victimes et les Ong qui les soutiennent. "Le Sénégal est maintenant sous le regard de la Cour internationale de Justice. Nous espérons que les autorités sénégalaises vont enfin permettre à la justice de faire son travail. Cela fait plus de dix-huit ans que nous luttons contre l’impunité de notre ancien bourreau. Trop de victimes sont déjà décédées !", a déclaré Souleymane Guengueng, Président fondateur de l’Association des Victimes des Crimes et Répressions Politiques au Tchad (AVCRP). « Avec cette promesse du Sénégal dont la Cour a pris acte aujourd’hui, le risque qu’Hissène Habré se réfugie dans un Etat de non droit semble être écarté », a renchéri Reed Brody, porte-parole et conseiller juridique de Human Rights Watch. « Le Sénégal a une occasion historique d’organiser un procès équitable pour Hissène Habré et de démontrer qu’un Etat africain est capable de juger des crimes commis en Afrique contre des victimes africaines ».
"La CIJ a acté l’engagement solennel du Sénégal de maintenir Habré à la disposition de la justice. C’est une bonne nouvelle. Le Sénégal a pris un engagement politique, conforté désormais par une décision judiciaire, d’honorer ses obligations internationales. Il lui faut désormais aller de l’avant dans cette affaire avec tout le soutien requis de la communauté internationale", a déclaré Souhayr Belhassen, Présidente de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH).
Abdou TIMERA
Source: Ferloo
La CIJ, qui devait se prononcer sur les mesures conservatoires demandées par la Belgique, a considéré qu’il n’y avait plus d’urgence à indiquer de telles mesures. Puisque, dit-elle, « le Sénégal a formellement, et à plusieurs reprises, au cours des audiences, donné l’assurance qu’il ne permettra pas à M. Habré de quitter son territoire avant que la Cour n’ait rendu sa décision définitive". Suffisant pour elle, de débouter la requête de la justice belge.
Par contre, cette décision de la CIJ est accueillie avec satisfaction par les victimes et les Ong qui les soutiennent. "Le Sénégal est maintenant sous le regard de la Cour internationale de Justice. Nous espérons que les autorités sénégalaises vont enfin permettre à la justice de faire son travail. Cela fait plus de dix-huit ans que nous luttons contre l’impunité de notre ancien bourreau. Trop de victimes sont déjà décédées !", a déclaré Souleymane Guengueng, Président fondateur de l’Association des Victimes des Crimes et Répressions Politiques au Tchad (AVCRP). « Avec cette promesse du Sénégal dont la Cour a pris acte aujourd’hui, le risque qu’Hissène Habré se réfugie dans un Etat de non droit semble être écarté », a renchéri Reed Brody, porte-parole et conseiller juridique de Human Rights Watch. « Le Sénégal a une occasion historique d’organiser un procès équitable pour Hissène Habré et de démontrer qu’un Etat africain est capable de juger des crimes commis en Afrique contre des victimes africaines ».
"La CIJ a acté l’engagement solennel du Sénégal de maintenir Habré à la disposition de la justice. C’est une bonne nouvelle. Le Sénégal a pris un engagement politique, conforté désormais par une décision judiciaire, d’honorer ses obligations internationales. Il lui faut désormais aller de l’avant dans cette affaire avec tout le soutien requis de la communauté internationale", a déclaré Souhayr Belhassen, Présidente de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH).
Abdou TIMERA
Source: Ferloo