Exclusif :Le chef de la délégation, représentant le général Ould Abdel Aziz aux pourparlers de Dakar, à l’ANI:" Nous n'accepterons pas que le HCE relève d’une autre autorité que celle d’un président élu ».



M Yahya Ould Mohamed Horma
M Yahya Ould Mohamed Horma
Le chef de la délégation de la majorité a accusé l’opposition de mettre les bâtons dans les roues de l’accord de Dakar signé le 4 juillet 2009.
Dans une déclaration exclusive à l’ANI, M Yahya Ould Mohamed Horma chef de la délégation de la Majorité présente à Dakar a indiqué que l’accord de Dakar est un document exhaustif qui devrait être mis en application le plus vite possible.

Il ajoutera : «Le FNDD et le RFD ont tenté d’y ajouter cette nouvelle question liée au HCE et nous avons opté pour le dialogue, malgré le fait que ce problème ne figurait pas parmi les clauses de Dakar, auquel il n’est lié ni de prêt, ni de loin. »
Il convient, poursuivra-t-il, d’appliquer, en premier lieu les clauses de l’accord, ce qui n’empêche, nullement pas, de continuer le dialogue. Nous n’y voyons aucun inconvénient à ce que le dialogue continue. Il précisera : « Tout devra commencer par la signature du décret nommant le gouvernement d’Union Nationale par le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, qui devra par la suite statuer volontairement sur son mandat, ce qui signifie sa démission, puis le président du sénat recevra ses nouvelle missions de président par intérim. Ces trois dispositions figurant en bonne place dans le texte de l’accord de Dakar, ce qui élaguerait toute tentative d’établir une corrélation entre elles et ce qui n’est pas édicté dans le texte de cette accord consensuel.
Je crois que les autres parties continuent encore à jouer un jeu consistant à apporter des arguments fallacieux et Ould Cheikh Abdallahi continue dans son entêtement ».
A ce titre précise le chef de la délégation représentant Aziz à Dakar, « je veux édifier l’opinion sur une chose, c’est que le HCE est passée par deux étapes : La première était celle du 6 août, ensuite ce sera à partir du 15 avril passé, quand il ya eu un décret transformant ce conseil en une structure sécuritaire et militaire apolitique. Il faudra noter aussi que nous avons fait, au cours des pourparlers, preuve de beaucoup de flexibilité ».
Ould Mohamed Horma a également indiqué que sa délégation s’est opposée à la proposition consistant à soumettre le HCE à la tutelle du gouvernement de transition, soulignant que : « La réalité est que, aujourd’hui, l’autre partie s’obstine à ce que le HCE soit soumis à l’autorité du gouvernement de transition ; ce que nous rejetons catégoriquement. Nous leur avons expliqué que la constitution prévoit une structure similaire sous la dénomination de « Conseil Suprême de la Défense »(CSD), dépendant directement de l’autorité du président de la république élu. Pour cela, en raison de la sensibilité de la sécurité et des missions militaires et compte tenu des conditions actuelles marquées par l’activité terroriste, par l'immigration clandestine et le trafic de drogue, ce conseil ne peut être soumis à l’autorité d’un gouvernement provisoire. Il doit rester cohérent et entièrement disponible pour son travail professionnel militaire qui n'a rien à voir avec les affaires politiques ».
Et Mohamed Yahya de poursuivre l’accord de Dakar stipule dans sa partie IV que : « En aucun cas, on ne peut faire obstacle à l’application des clauses concernant les délais de l’élection, quels que soient les prétextes, c'est-à-dire à la date du 18 juillet prochain, ayant déjà eu l’accord de toute la communauté internationale et nous rappelons la nécessité d'accélérer la mise en application de l’accord de Dakar. Nous sommes prêts à l'appliquer intégralement, sans accepter le moindre retard ».


Source: ANI

Lundi 22 Juin 2009
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