Les élections présidentielles du 18 Juillet 2009, étant terminées par une victoire du Général AZIZ qui a suscité beaucoup de commérages, c’est l’heure de rapprocher les cœurs et faire une paix des braves. La paix des braves suppose, l’oublie de l’adversité des dernières empoignades électorales, la reconnaissance de « « la victoire du Général » » et une formation d’un gouvernement d’union national, pour se mettre enfin au travail.
Nos politiques doivent se concerter pour traiter ces trois points et sortir notre pays de cette léthargie dans laquelle il est plongé depuis le coup d’état du 06 Août 2008. Ces échéances du 18 Juillet passé ont permis à notre pays de sortir d’une crise, donc une issue pour la réconciliation nationale. Les accords cadre de Dakar, ont permis d’avoir ce résultat qui va réhabiliter notre pays et permettre la levée de tous les embargos et boycott de la communauté internationale. C’est l’occasion de remercier le Président sénégalais et son chef de diplomatie pour le sérieux, le tact et la persévérance, dont ils ont fait preuve durant tout le long des négociations.
La reprise en main de la notion d’état passe nécessairement par une stabilité, où une opposition démocratique exerce librement ses activités, une existence d’une véritable presse indépendante et une justice séparée du pouvoir.
Les ACD fixant les quotas de représentativité dans le gouvernement d’union nationale avant les échéances du 18 Juillet sont à mon sens une réussite, car toutes les sensibilités sont représentées. Le Général doit reconduire un gouvernement similaire, car étant le président des pauvres, il doit être président de tous les mauritaniens.
Le Général MOHAMED OULD ABDEL AZIZ doit lâcher du leste et faire une ouverture honorable pour que l’opposition puisse participer au futur gouvernement. Lui comme ses opposant doivent écouter les conseils du sécretaire général adjoint de l’ONU, notre compatriote AHMEDOU OULD ABDALLA publiés ce jour par le site cridem :
« «
Il y a un an, un président élu démocratiquement a été renversé par un coup d’Etat militaire. Cette fracture politique a été, soit immédiatement, soit peu après, condamnée et combattue par une partie de la classe politique et des Mauritaniens ordinaires.
Beaucoup de temps, d’énergies et de ressources dont le pays a grandement besoin ont été dépensés pour défendre les vues des uns et des autres. La réputation du pays a été grandement entachée dans la région et au-delà. Notre économie déjà fragile, a été durablement touchée.
La retenue des acteurs nationaux et les nombreux liens qui nous unissent ont permis de contenir la crise en évitant des dérapages graves. Cet esprit de responsabilité a facilité le rôle de la communauté internationale qui a organisé les retrouvailles entre Mauritaniens. La signature d’un accord de sortie de crise en juin a couronné les efforts des uns et des autres. L’élection présidentielle a été organisée dans des délais très courts mais acceptés par tous.
Il est de notoriété publique que cette élection s’est déroulée dans une ambiance pacifique et dans la ferveur populaire. Les résultats de l’élection ont été proclamés officiellement par le Ministre de l’Intérieur et validés par le Conseil Constitutionnel. Dans ce contexte et quels que soient les doutes ou réserves, le temps est venu de mettre fin à une crise politique qui dure depuis juin 2003. La vie sociale, économique et politique doit sans délai revenir à la normale. Trop de retards ont été pris dans ces domaines et dans bien d’autres.
Ceux qui ont combattu ou rejeté le coup d’Etat de 2008 pour des raisons de principe ont vu la validité de leur position reconnue par le pays et la communauté internationale. Le Président élu doit continuer sur la voie de la réconciliation et ouvrir davantage l’espace politique. Les uns et les autres doivent dépasser la crise et préparer le futur du pays. Il en est grand temps.
Ahmedou Ould Abdallah.
Secrétaire Général de l’onu
L’heure n’est plus aux empoignades, un nom d’un président est sorti des urnes, même s’il est mal élu, cela nous permet de sortir d’une crise pour nous mettre au travail pour une Mauritanie prospère, stable et apaisée socialement.
ALMORAVIDE
Source: Riminfo
Nos politiques doivent se concerter pour traiter ces trois points et sortir notre pays de cette léthargie dans laquelle il est plongé depuis le coup d’état du 06 Août 2008. Ces échéances du 18 Juillet passé ont permis à notre pays de sortir d’une crise, donc une issue pour la réconciliation nationale. Les accords cadre de Dakar, ont permis d’avoir ce résultat qui va réhabiliter notre pays et permettre la levée de tous les embargos et boycott de la communauté internationale. C’est l’occasion de remercier le Président sénégalais et son chef de diplomatie pour le sérieux, le tact et la persévérance, dont ils ont fait preuve durant tout le long des négociations.
La reprise en main de la notion d’état passe nécessairement par une stabilité, où une opposition démocratique exerce librement ses activités, une existence d’une véritable presse indépendante et une justice séparée du pouvoir.
Les ACD fixant les quotas de représentativité dans le gouvernement d’union nationale avant les échéances du 18 Juillet sont à mon sens une réussite, car toutes les sensibilités sont représentées. Le Général doit reconduire un gouvernement similaire, car étant le président des pauvres, il doit être président de tous les mauritaniens.
Le Général MOHAMED OULD ABDEL AZIZ doit lâcher du leste et faire une ouverture honorable pour que l’opposition puisse participer au futur gouvernement. Lui comme ses opposant doivent écouter les conseils du sécretaire général adjoint de l’ONU, notre compatriote AHMEDOU OULD ABDALLA publiés ce jour par le site cridem :
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Il y a un an, un président élu démocratiquement a été renversé par un coup d’Etat militaire. Cette fracture politique a été, soit immédiatement, soit peu après, condamnée et combattue par une partie de la classe politique et des Mauritaniens ordinaires.
Beaucoup de temps, d’énergies et de ressources dont le pays a grandement besoin ont été dépensés pour défendre les vues des uns et des autres. La réputation du pays a été grandement entachée dans la région et au-delà. Notre économie déjà fragile, a été durablement touchée.
La retenue des acteurs nationaux et les nombreux liens qui nous unissent ont permis de contenir la crise en évitant des dérapages graves. Cet esprit de responsabilité a facilité le rôle de la communauté internationale qui a organisé les retrouvailles entre Mauritaniens. La signature d’un accord de sortie de crise en juin a couronné les efforts des uns et des autres. L’élection présidentielle a été organisée dans des délais très courts mais acceptés par tous.
Il est de notoriété publique que cette élection s’est déroulée dans une ambiance pacifique et dans la ferveur populaire. Les résultats de l’élection ont été proclamés officiellement par le Ministre de l’Intérieur et validés par le Conseil Constitutionnel. Dans ce contexte et quels que soient les doutes ou réserves, le temps est venu de mettre fin à une crise politique qui dure depuis juin 2003. La vie sociale, économique et politique doit sans délai revenir à la normale. Trop de retards ont été pris dans ces domaines et dans bien d’autres.
Ceux qui ont combattu ou rejeté le coup d’Etat de 2008 pour des raisons de principe ont vu la validité de leur position reconnue par le pays et la communauté internationale. Le Président élu doit continuer sur la voie de la réconciliation et ouvrir davantage l’espace politique. Les uns et les autres doivent dépasser la crise et préparer le futur du pays. Il en est grand temps.
Ahmedou Ould Abdallah.
Secrétaire Général de l’onu
L’heure n’est plus aux empoignades, un nom d’un président est sorti des urnes, même s’il est mal élu, cela nous permet de sortir d’une crise pour nous mettre au travail pour une Mauritanie prospère, stable et apaisée socialement.
ALMORAVIDE
Source: Riminfo