Le futur premier ministre sera peut être une femme. C'est du moins ce qui transparait des rares indiscrétions dans l'entourage immédiat du Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz. Selon nos sources, ce poste se joue principalement entre deux personnes.
L’attribution du poste se jouait principalement entre les deux qui l’entouraient lors de sa conférence de presse dimanche dernier, à l'hôtel Khaïma : Sid'Ahmed Ould Rayess et Messaouda Mint Baham.
Le premier a l'avantage de bien s'entendre avec l'opposition. Sa nomination viendrait donc confirmer les intentions du président, désireux de calmer le jeu, face à des adversaires tentés par l'escalade.
Mais Ould Abdel Aziz chercherait, dit-on, une femme qui soit originaire de l'Est ou du centre du pays. Mint Baham a en outre l'avantage d'avoir un pied dans l'opposition, la majorité de sa famille milite au sein du Rassemblement des forces démocratique (RFD).
Mais Mint Baham a déjà connu quelques soucis de gestion, ce qui lui a valu d'être épinglée par Sidi Ould Ahmed Deya, l'actuel Inspecteur général de l'état (IGE). L’incident, somme toute mineur dans un pays où la majorité des politiciens formés sous la dictature ont appris à voler impunément, constitue tout de même un handicap formel, la lutte contre la gabegie ayant été le principal thème de campagne du candidat Ould Abdel Aziz.
Ould Ahmed Deya, justement, est pressenti pour devenir ministre des finances. Autres indiscrétions : le Président serait désireux de reconduire deux ministres de l'actuel gouvernement, celui de l'intérieur et celui de la défense.
La probité morale de Mohamed Ould Rzeïrim, qui là amené à prononcer la défaite de son propre camps a, dit-on, fait une forte impression à Ould Abdel Aziz ; or, son entourage essaie de le convaincre que le maintient de Ould Rzeïzim pourrait jeter le discrédit à la fois sur l'élection et sur ce dernier.
Le cas de Yedali Ould Cheikh diffère ; son département n'est nullement impliqué dans l'organisation du scrutin. De plus, ses premiers rapports avec les militaires et les gendarmes se sont bien déroulés et ses visites de terrain appréciées.
Il est question, également, d'ouvrir le gouvernement en direction d'autres candidats. D'après nos sources, le seul critère retenu sera "le respect des règles élémentaires de la démocratie, c'est-à-dire reconnaitre sa défaite et féliciter le gagnant".
Source: Taqadoumy
L’attribution du poste se jouait principalement entre les deux qui l’entouraient lors de sa conférence de presse dimanche dernier, à l'hôtel Khaïma : Sid'Ahmed Ould Rayess et Messaouda Mint Baham.
Le premier a l'avantage de bien s'entendre avec l'opposition. Sa nomination viendrait donc confirmer les intentions du président, désireux de calmer le jeu, face à des adversaires tentés par l'escalade.
Mais Ould Abdel Aziz chercherait, dit-on, une femme qui soit originaire de l'Est ou du centre du pays. Mint Baham a en outre l'avantage d'avoir un pied dans l'opposition, la majorité de sa famille milite au sein du Rassemblement des forces démocratique (RFD).
Mais Mint Baham a déjà connu quelques soucis de gestion, ce qui lui a valu d'être épinglée par Sidi Ould Ahmed Deya, l'actuel Inspecteur général de l'état (IGE). L’incident, somme toute mineur dans un pays où la majorité des politiciens formés sous la dictature ont appris à voler impunément, constitue tout de même un handicap formel, la lutte contre la gabegie ayant été le principal thème de campagne du candidat Ould Abdel Aziz.
Ould Ahmed Deya, justement, est pressenti pour devenir ministre des finances. Autres indiscrétions : le Président serait désireux de reconduire deux ministres de l'actuel gouvernement, celui de l'intérieur et celui de la défense.
La probité morale de Mohamed Ould Rzeïrim, qui là amené à prononcer la défaite de son propre camps a, dit-on, fait une forte impression à Ould Abdel Aziz ; or, son entourage essaie de le convaincre que le maintient de Ould Rzeïzim pourrait jeter le discrédit à la fois sur l'élection et sur ce dernier.
Le cas de Yedali Ould Cheikh diffère ; son département n'est nullement impliqué dans l'organisation du scrutin. De plus, ses premiers rapports avec les militaires et les gendarmes se sont bien déroulés et ses visites de terrain appréciées.
Il est question, également, d'ouvrir le gouvernement en direction d'autres candidats. D'après nos sources, le seul critère retenu sera "le respect des règles élémentaires de la démocratie, c'est-à-dire reconnaitre sa défaite et féliciter le gagnant".
Source: Taqadoumy