
ILS ETAIENT 28, le 28 novembre 1990, à être numerotés, jusqu'au 28 eme, pour être pendus, ensemble, par des " frères d'armes" transformés en machine à tuer. 28 condamnés, choisis au hasard, pour payer, au nom de leur " race" ( noire) ou " èthnie" ( Hal pular) , la folie d'un régime devenu fou, à force de surpuissance haineuse et de plate stupidité . Pas un seul d'entre ces martyrs qui fût jugé ou traduit devant une quelconque instance pour devoir subir cette peine suprême. Tués comme des malpropres et jetès dans une fosse commune. Le seul Gouvernement qui, depuis lors, tenta de briser le mur de silence et d'ouvrir les coeurs pour une réèlle justice en prèlude au seul pardon qui vaille, celui des victimes et de leurs ayants droits, - ce gouvernement de Sidi Ould Cheikh Abdallah, le Juste, fut renversé par le Prèsident Mohamed Ould Abdel Aziz. Pour avoir sans doute la bonne gráce des bourreaux encore en exercice de fonctions pour la plupart, il paracheva la funeste loi d' auto-amnestie criminelle votée par un Parlement aux ordres des criminels, en décrètant un pardon réligieux par une priere étrange à Kaedi, pour narguer les masses de toutes nos communautés qui aspirent à la justice et à une sincère reconciliation. Depuis lors, et jusqu' à nos jours, nul 28 novembre ne passera sans que les geignements des victimes et les larmes silencieuses des veuves et des orphelins ne viennent nous rappeler à notre devoir patriotique: laver cette date du 28 novembre de cette fèlonie, ce crime de génocide, et lever haut l' étendard de la justice, de l'unité nationale et du patriotisme. C'est aussi celà l'honneur de notre armée.
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