L'Accord de Dakar est sérieusement menacé. La Junte militaire a décidé de ne pas en respecter les clauses. Les Mauritaniens s'en souviendront. Il est maintenant établi que le Général limogé, soutenu en cela par les officines occultes françafricaines, refuse de dissoudre le "Haut Conseil de l'Etat" contrairement aux engagements pris devant les partenaires de la Mauritanie. Ces partenaires de la Mauritanie, et notamment le Président Wade et son Ministre des Affaires Etrangères, sur la foi de ces engagements, avaient engagé leur responsabilité et donné leur parole d'honneur aux délégations des Forces Démocratiques et aux Président de la République pour que le HCE soit dissous. Aujourd'hui ils sont dans l'embarras et l'Accord est au point mort.
La Junte exige que la démission du Président de la République intervienne avant que ne soit abordé le sujet de la dissolution du HCE. C'est non seulement contraire aux termes de l'Accord de Dakar mais cela jette un sérieux doute sur les intentions réelles du Général Ould Abdel Aziz et mine le début de confiance qui commence à s'instaurer entre Mauritaniens.
Pourquoi cherche-t-on à maintenir une structure né d'un coup d'Etat qu'on prétend avoir dépassé. Pourquoi Aziz démissionne-t-il du HCE et le maintient quand même? L'argument "sécuritaire" et de "lutte contre l'immigration clandestine" est totalement fallacieux. Le HCE ne traite pas de ces questions là. Ce sont les services de sécurité et de sûreté de l'Etat, c'est la Gendarmerie, ce sont les Douanes qui traitent de ces sujets.
Par contre c'est bien le HCE qui avait mené une vaste campagne dans toutes les communes de Nouakchott, dans toutes les capitales de région et à l'Etranger pour soutenir le candidat Aziz. C'est la présence du HCE, les craintes et les envies qu'il suscite qui attirent et maintiennent les soutiens autour de Aziz. C'est l'argument principal de campagne sur lequel compte le candidat Aziz. Son maintien introduit une distorsion grave de la compétition électorale.
Devant l'intransigeance du Général limogé et son intention de bloquer l'Accord de Dakar, les négociateurs des Force Démocratiques ont fait parvenir une contre proposition aux facilitateurs consistant à nommer un Conseil de Sécurité, prévu par la Constitution mauritanienne, qui prendrait en charge les "soucis sécuritaires" y compris " la lutte contre l'immigration clandestine" et où siègeraient les membres de l'actuel HCE concernés par ces questions aux côtés des autres membres statutaires dont le Ministre de l'Intérieur et celui de la Défense. Même cette proposition ne semble pas avoir été jugée amen par le Général limogé, qui s'accroche, comme à une bouée, à son HCE.
Ce qui est encore plus grave est que de grands pays démocratiques, tels la France et l'Espagne, semblent, eux aussi tenir au maintien du HCE! Y'aurait-il un plan de "sauvetage du soldat Aziz" qui serait conquoqueté par les milieux affairistes (Françafrique) et sécuritaires (DGSE) et sur lequel on essaye d'amener les gouvernements français et espagnole? Le séjour du Général Aziz dans la capitale française, sous couvert de soins pour Madame et Belle maman et dans les murs de l'hôtel grand standing "Prince de Galle", serait-il lié à la mise en place de ce plan. La présence de l'homme d'affaires, Mohamed Ould Bouamatou, et de l'avocat franco-libanais, Robert Bourg, à Paris au même moment prête à le croire.
Il est, en fin étonnant, que l'Union Africaine et les Nations Unies poussent un président démocratiquement élu à écourter son mandat et n'exigent pas la dissolution de l’un des plus importants vestiges d'un coup d'Etat que toute la communauté internationale avait condamné et voué aux gémonies. L’espoir, né de l’Accord de Dakar, vacille dangereusement.
Source: for mauritania
La Junte exige que la démission du Président de la République intervienne avant que ne soit abordé le sujet de la dissolution du HCE. C'est non seulement contraire aux termes de l'Accord de Dakar mais cela jette un sérieux doute sur les intentions réelles du Général Ould Abdel Aziz et mine le début de confiance qui commence à s'instaurer entre Mauritaniens.
Pourquoi cherche-t-on à maintenir une structure né d'un coup d'Etat qu'on prétend avoir dépassé. Pourquoi Aziz démissionne-t-il du HCE et le maintient quand même? L'argument "sécuritaire" et de "lutte contre l'immigration clandestine" est totalement fallacieux. Le HCE ne traite pas de ces questions là. Ce sont les services de sécurité et de sûreté de l'Etat, c'est la Gendarmerie, ce sont les Douanes qui traitent de ces sujets.
Par contre c'est bien le HCE qui avait mené une vaste campagne dans toutes les communes de Nouakchott, dans toutes les capitales de région et à l'Etranger pour soutenir le candidat Aziz. C'est la présence du HCE, les craintes et les envies qu'il suscite qui attirent et maintiennent les soutiens autour de Aziz. C'est l'argument principal de campagne sur lequel compte le candidat Aziz. Son maintien introduit une distorsion grave de la compétition électorale.
Devant l'intransigeance du Général limogé et son intention de bloquer l'Accord de Dakar, les négociateurs des Force Démocratiques ont fait parvenir une contre proposition aux facilitateurs consistant à nommer un Conseil de Sécurité, prévu par la Constitution mauritanienne, qui prendrait en charge les "soucis sécuritaires" y compris " la lutte contre l'immigration clandestine" et où siègeraient les membres de l'actuel HCE concernés par ces questions aux côtés des autres membres statutaires dont le Ministre de l'Intérieur et celui de la Défense. Même cette proposition ne semble pas avoir été jugée amen par le Général limogé, qui s'accroche, comme à une bouée, à son HCE.
Ce qui est encore plus grave est que de grands pays démocratiques, tels la France et l'Espagne, semblent, eux aussi tenir au maintien du HCE! Y'aurait-il un plan de "sauvetage du soldat Aziz" qui serait conquoqueté par les milieux affairistes (Françafrique) et sécuritaires (DGSE) et sur lequel on essaye d'amener les gouvernements français et espagnole? Le séjour du Général Aziz dans la capitale française, sous couvert de soins pour Madame et Belle maman et dans les murs de l'hôtel grand standing "Prince de Galle", serait-il lié à la mise en place de ce plan. La présence de l'homme d'affaires, Mohamed Ould Bouamatou, et de l'avocat franco-libanais, Robert Bourg, à Paris au même moment prête à le croire.
Il est, en fin étonnant, que l'Union Africaine et les Nations Unies poussent un président démocratiquement élu à écourter son mandat et n'exigent pas la dissolution de l’un des plus importants vestiges d'un coup d'Etat que toute la communauté internationale avait condamné et voué aux gémonies. L’espoir, né de l’Accord de Dakar, vacille dangereusement.
Source: for mauritania