Toujours est il qu’une forte délégation internationale est attendue ce jeudii à Nouakchott. Elle sera dirigée par le président Wade et comprend le président de la commission africaine, Jean Ping, et l’algérien du CPS, Ramdane Lamamra. L’objectif c’est de mettre une pression supplémentaire sur les belligérants afin de les amener à trouver un terrain d’entente et d’exécuter l’accord cadre de Dakar pour mettre fin à la crise qui secoue la Mauritanie depuis le coup d’état du 06 août 2008.
Un tournant positif sous la forme d’un consensus même s’il est qualifié de « mou » par certains, au sujet du proche avenir du Haut Conseil d’Etat (HCE). Ainsi, désormais appelé Conseil National de Défense et de Sécurité (CNDS), l’ancien HCE, qui conserve les mêmes membres, pourrait être placé sous l’autorité directe du président de la République intérimaire. Un aboutissement que chacun des protagonistes semble considérer comme sa propre victoire. D’où la réalité d’un effet psychologique positif pour les uns et les autres. Ce qui en définitive autorise à penser que la seule et unique gagnante serait la Mauritanie , à condition bien sûr que la barque de l’organisation du scrutin présidentiel du 18 juillet prochain soit menée à bon port. Un espoir largement amoindri par la perte d’une vingtaine de jours à mener une bataille de tranchées dans le cadre de d’interminables négociations. Une entente minimale sur la base de laquelle les délégués du général Mohamed Ould Abdel Aziz, les représentants du Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD) et ceux du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), ont regagné Nouakchott mardi soir.Histoire de prendre le taureau par les cornes en allant au pas de la charge vers la mise en œuvre effective de l’Accord Cadre de Dakar (ACD) pour un retour inclusif à l’ordre constitutionnel. Une démarche dont les principales étapes se déclinent dans un chronogramme comportant la signature du décret nommant le gouvernement, la démission du président de la République et la désignation de quatre personnalités consensuelles pour diriger la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Le ministre d’état sénégalais et principal médiateur de la crise a déclaré hier que le jeudi ou vendredi sonneraient la fin totale de la mise en œuvre de l’accord qui mettra fin à la crise. Prés de 48 heures après le début des négociations de Dakar II, consacrées au sort du Haut Conseil d’Etat (HCE)- junte auteur du coup d’état du 6 août 2008, les protagonistes de la crise en Mauritanie semblent avoir abordé un nouveau virage.
Sada Mbodj pour riminfo.net
Source: Riminfo
Un tournant positif sous la forme d’un consensus même s’il est qualifié de « mou » par certains, au sujet du proche avenir du Haut Conseil d’Etat (HCE). Ainsi, désormais appelé Conseil National de Défense et de Sécurité (CNDS), l’ancien HCE, qui conserve les mêmes membres, pourrait être placé sous l’autorité directe du président de la République intérimaire. Un aboutissement que chacun des protagonistes semble considérer comme sa propre victoire. D’où la réalité d’un effet psychologique positif pour les uns et les autres. Ce qui en définitive autorise à penser que la seule et unique gagnante serait la Mauritanie , à condition bien sûr que la barque de l’organisation du scrutin présidentiel du 18 juillet prochain soit menée à bon port. Un espoir largement amoindri par la perte d’une vingtaine de jours à mener une bataille de tranchées dans le cadre de d’interminables négociations. Une entente minimale sur la base de laquelle les délégués du général Mohamed Ould Abdel Aziz, les représentants du Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD) et ceux du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), ont regagné Nouakchott mardi soir.Histoire de prendre le taureau par les cornes en allant au pas de la charge vers la mise en œuvre effective de l’Accord Cadre de Dakar (ACD) pour un retour inclusif à l’ordre constitutionnel. Une démarche dont les principales étapes se déclinent dans un chronogramme comportant la signature du décret nommant le gouvernement, la démission du président de la République et la désignation de quatre personnalités consensuelles pour diriger la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Le ministre d’état sénégalais et principal médiateur de la crise a déclaré hier que le jeudi ou vendredi sonneraient la fin totale de la mise en œuvre de l’accord qui mettra fin à la crise. Prés de 48 heures après le début des négociations de Dakar II, consacrées au sort du Haut Conseil d’Etat (HCE)- junte auteur du coup d’état du 6 août 2008, les protagonistes de la crise en Mauritanie semblent avoir abordé un nouveau virage.
Sada Mbodj pour riminfo.net
Source: Riminfo