Un sommet de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (Cen-Sad) a exhorté samedi à Sabratha (Libye) les autorités mauritaniennes à organiser dans la transparence l'élection présidentielle prévue le 6 juin.
La Conférence des leaders et des chefs d'Etats de la Cen-Sad "a exhorté les autorités (mauritanienne) à poursuivre le dialogue (...) et à rétablir l'ordre constitutionnel à travers l'organisation dans des conditions de transparence et de régularité l'élection présidentielle prévue le 6 juin 2009", a indiqué un communiqué final de ce groupe.
Ce scrutin programmé par le pouvoir militaire qui a renversé en août le premier président démocratiquement élu du pays, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, est boycotté par l'opposition au pouvoir qui dénonce un "simulacre" d'élection.
La prise de position de la Cen-Sad intervient alors qu'un groupe international de contact sur la Mauritanie a repris samedi à dakar des négociations avec les différentes parties mauritaniennes, pour "peaufiner" un projet d'accord qui inclurait un report de la présidentielle.
Trois délégations mauritaniennes représentent à Dakar les grands "pôles" de la crise politique: celui du président déchu, celui du dirigeant du principal parti d'opposition, Ahmed Ould Daddah, et celui du meneur du putsch, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, ex-chef de la junte qui brigue la présidence.
Le général Aziz est présenté comme le grand favori du scrutin. Il ne doit affronter que trois candidats de moindre poids qui n'avaient pas condamné la prise du pouvoir par l'armée.
La médiation début mars du numéro un libyen Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'Union africaine, avait été critiquée par l'opposition mauritanienne après l'approbation de facto par le dirigeant libyen du coup d'Etat du 6 août 2008.
Une dizaine (parmi 28) de chefs d'Etat et de dirigeants des pays membres de la Cen-Sad ont pris part au sommet de ce groupe parmi lesquels les présidents tchadien Idriss Deby et soudanais, Omar el-Béchir, dont les pays s'accusent mutuellement de soutenir des mouvements rebelles.
La Conférence des leaders et des chefs d'Etats de la Cen-Sad "a exhorté les autorités (mauritanienne) à poursuivre le dialogue (...) et à rétablir l'ordre constitutionnel à travers l'organisation dans des conditions de transparence et de régularité l'élection présidentielle prévue le 6 juin 2009", a indiqué un communiqué final de ce groupe.
Ce scrutin programmé par le pouvoir militaire qui a renversé en août le premier président démocratiquement élu du pays, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, est boycotté par l'opposition au pouvoir qui dénonce un "simulacre" d'élection.
La prise de position de la Cen-Sad intervient alors qu'un groupe international de contact sur la Mauritanie a repris samedi à dakar des négociations avec les différentes parties mauritaniennes, pour "peaufiner" un projet d'accord qui inclurait un report de la présidentielle.
Trois délégations mauritaniennes représentent à Dakar les grands "pôles" de la crise politique: celui du président déchu, celui du dirigeant du principal parti d'opposition, Ahmed Ould Daddah, et celui du meneur du putsch, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, ex-chef de la junte qui brigue la présidence.
Le général Aziz est présenté comme le grand favori du scrutin. Il ne doit affronter que trois candidats de moindre poids qui n'avaient pas condamné la prise du pouvoir par l'armée.
La médiation début mars du numéro un libyen Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'Union africaine, avait été critiquée par l'opposition mauritanienne après l'approbation de facto par le dirigeant libyen du coup d'Etat du 6 août 2008.
Une dizaine (parmi 28) de chefs d'Etat et de dirigeants des pays membres de la Cen-Sad ont pris part au sommet de ce groupe parmi lesquels les présidents tchadien Idriss Deby et soudanais, Omar el-Béchir, dont les pays s'accusent mutuellement de soutenir des mouvements rebelles.