
Le commissaire européen chargé du développement et de l’aide humanitaire Olli Rehn a affirmé que l’accord de Dakar "répond aux souhaits de respect de la Constitution exprimés par l’UE et met fin à la période d’incertitude et de déstabilisation que la Mauritanie a connu depuis le coup d’Etat d’Août 2008". Le Commissaire européen a souligné que les parties mauritaniennes ont "fait preuve d’ouverture, de flexibilité et d’esprit de compromis dans l’intérêt du pays", précisant que la commission européenne "suivra avec attention la mise en oeuvre de l’accord et fera tout son possible pour apporter un appui à cette nouvelle transition dans l’espoir que la Mauritanie puisse, le plus rapidement possible, réduire les conséquences économiques et sociales de 10 mois de gestion du pays en dehors du cadre constitutionnel et dans une situation conflictuelle". Le Conseil de l’Union européenne avait décidé en avril 2009 de suspendre sa coopération avec la Mauritanie pour deux ans. Cette suspension était intervenue car "les représentants de la junte militaire au pouvoir n’ont pas présenté de propositions, ni d’engagements satisfaisants", avait expliqué le conseil de l’UE.