En difficulté dans tous les secteurs, les Bleus de France n’ont jamais été à la hauteur d’une solide formation mexicaine. C’est dur pour les hommes de Raymond Domenech, dominés largement, qui devront aller chercher l’exploit face à l’Afrique du Sud. Mais les Tricolores n’ont plus leur destin entre leurs mains.
Après son nul face à l’Uruguay (0-0), la France n’avait plus le droit à l’erreur contre le Mexique. Si un nul n’était pas dramatique, une victoire aurait été préférable pour les hommes de Raymond Domenech. Mais, quand l’envie n’est pas là…
Car c’est bien l’envie qui a fait la différence, ce jeudi soir, entre deux équipes à peu près égales. Pourtant, Raymond Domenech avait écouté les 60 millions de sélectionneurs en faisant rentrer Florent Malouda à gauche pour apporter vitesse et percussion. Nicolas Anelka, décrié pour son manque d’entrain, était lui encore titulaire. Mais, critiquée et en manque de confiance, cette équipe de France n’avait pas les épaules pour faire la différence.
Techniquement inférieurs
Au point que ce sont les Mexicains qui se sont créé toutes les occasions en première période. C’est d’abord Giovanni dos Santos qui a tiré sur le poteau (3e) avant que Vela (8e) puis Franco (12e) ne frappent au-dessus. Après Salcido qui tire à côté (18e), c’est Lloris qui est obligé d’intervenir devant ce même Salcido, en lieu et place d’un Gallas étrangement passif. Avec un Anelka esseulé, qui a décroché bien trop souvent, la France ne s’est pas créé une occasion dangereuse. La rentrée d’André-Pierre Gignac en seconde période n’a pas changé grand-chose.
Car, après la pause, malgré l’apport du buteur toulousain, les Bleus ont persisté dans leurs maladresses. Face à un Mexique supérieur techniquement, la vitesse des attaquants d’El Tri aura fait mal à une défense française à la rue. Une fois, une seule, les Bleus ont inquiété Oscar Perez : 54e minute, une frappe de Florent Malouda, bien détournée par le petit portier des Jaguars du Chiapas.
"Honteux"
Bilan, ce qui devait arriver arriva et Hernandez, parti à la limite du hors-jeu, s’en est allé battre Lloris, effacé d’un joli crochet (54e, 1-0). Les Bleus finissent par boire le calice jusqu’à la lie sur cette faute d’Abidal un quart d’heure plus tard. Symbole de la détresse française, Barrera, anonyme milieu de terrain d’UNAM, s’amuse sur son côté droit avant d’être descendu dans la surface par le défenseur de Barcelone. Penalty, carton jaune et un but pour l’éternel Cuauhtemoc Blanco.
Au final, c’est Florent Malouda qui le dit le mieux : "Honteux." Effectivement. La France, qui n’a plus son destin entre les mains, est quasiment éliminé. Seul un exploit face à l’Afrique du Sud et un résultat favorable entre le Mexique et l’Uruguay sauvera les Bleus.
Après son nul face à l’Uruguay (0-0), la France n’avait plus le droit à l’erreur contre le Mexique. Si un nul n’était pas dramatique, une victoire aurait été préférable pour les hommes de Raymond Domenech. Mais, quand l’envie n’est pas là…
Car c’est bien l’envie qui a fait la différence, ce jeudi soir, entre deux équipes à peu près égales. Pourtant, Raymond Domenech avait écouté les 60 millions de sélectionneurs en faisant rentrer Florent Malouda à gauche pour apporter vitesse et percussion. Nicolas Anelka, décrié pour son manque d’entrain, était lui encore titulaire. Mais, critiquée et en manque de confiance, cette équipe de France n’avait pas les épaules pour faire la différence.
Techniquement inférieurs
Au point que ce sont les Mexicains qui se sont créé toutes les occasions en première période. C’est d’abord Giovanni dos Santos qui a tiré sur le poteau (3e) avant que Vela (8e) puis Franco (12e) ne frappent au-dessus. Après Salcido qui tire à côté (18e), c’est Lloris qui est obligé d’intervenir devant ce même Salcido, en lieu et place d’un Gallas étrangement passif. Avec un Anelka esseulé, qui a décroché bien trop souvent, la France ne s’est pas créé une occasion dangereuse. La rentrée d’André-Pierre Gignac en seconde période n’a pas changé grand-chose.
Car, après la pause, malgré l’apport du buteur toulousain, les Bleus ont persisté dans leurs maladresses. Face à un Mexique supérieur techniquement, la vitesse des attaquants d’El Tri aura fait mal à une défense française à la rue. Une fois, une seule, les Bleus ont inquiété Oscar Perez : 54e minute, une frappe de Florent Malouda, bien détournée par le petit portier des Jaguars du Chiapas.
"Honteux"
Bilan, ce qui devait arriver arriva et Hernandez, parti à la limite du hors-jeu, s’en est allé battre Lloris, effacé d’un joli crochet (54e, 1-0). Les Bleus finissent par boire le calice jusqu’à la lie sur cette faute d’Abidal un quart d’heure plus tard. Symbole de la détresse française, Barrera, anonyme milieu de terrain d’UNAM, s’amuse sur son côté droit avant d’être descendu dans la surface par le défenseur de Barcelone. Penalty, carton jaune et un but pour l’éternel Cuauhtemoc Blanco.
Au final, c’est Florent Malouda qui le dit le mieux : "Honteux." Effectivement. La France, qui n’a plus son destin entre les mains, est quasiment éliminé. Seul un exploit face à l’Afrique du Sud et un résultat favorable entre le Mexique et l’Uruguay sauvera les Bleus.