En effet la Charte Africaine pour la Démocratie, les Elections et la Gouvernance, que la Mauritanie a déjà ratifiée , interdit formellement cette candidature, en disposant dans son article 25, alinéa 4 « les auteurs de changement anti-constitutionnel de gouvernement ne peuvent ni participer aux élections organisées pour la restauration de l’ordre démocratique, ni occuper des postes de responsabilité dans leurs Etats».
La ratification de cette Charte a été votée par le Parlement Mauritanien avec ses deux chambres, promulguée et publiée au journal officiel (loi 2008-016 du 29 avril 2008 publiée au Journal Officiel Numéro 1169 du 15 juin 2008).
Il importe ici de souligner que la Constitution Mauritanienne stipule en son article 80 que
« les traités et accords régulièrement approuvés sont supérieurs aux lois dès leur publication ».
Ainsi, la Mauritanie qui a déjà ratifié cette Charte Africaine a, aujourd'hui, l’obligation juridique de la respecter, selon sa constitution et selon le droit international
La ratification de cette Charte a été votée par le Parlement Mauritanien avec ses deux chambres, promulguée et publiée au journal officiel (loi 2008-016 du 29 avril 2008 publiée au Journal Officiel Numéro 1169 du 15 juin 2008).
Il importe ici de souligner que la Constitution Mauritanienne stipule en son article 80 que
« les traités et accords régulièrement approuvés sont supérieurs aux lois dès leur publication ».
Ainsi, la Mauritanie qui a déjà ratifié cette Charte Africaine a, aujourd'hui, l’obligation juridique de la respecter, selon sa constitution et selon le droit international