La détention continue de Yahya Ould Ahmed El Waghev, l’ancien Premier ministre mauritanien et de quatre autres personnes, est « inacceptable », a déclaré lundi, le président de la section mauritanienne de la Rencontre Africaine pour la Défense des droits de l’Homme (RADDHO), Sid’Ahmet Ould Habott.
M. Habott venu assister aux négociations inter-mauritaniennes à Dakar, a affirmé lors d’un entretien à APA, que ces arrestations font des prévenus des « prisonniers politiques ».
« Depuis leur arrestation, nous avons demandé à rencontrer les prévenus mais le pouvoir a toujours refusé et pourtant, les éléments dont nous disposons montrent que la justice a ordonné leur libération sous caution mais le parquet a fait appel de cette décision ».
« En tant que défenseurs de droits de l’Homme, tout cela n’est pas normal à nos yeux. C’est inacceptable », a-t-il conclu révélant que ces cinq personnes ont en commun d’être d’anciens directeurs généraux de la compagnie aérienne nationale Air Mauritanie.
Dès l’entame des négociations inter-mauritaniennes jeudi dernier à Dakar, l’opposition avait fait de la libération du Premier ministre et des quatre autres prévenus une exigence tout en souhaitant que ce dossier soit négocié séparément par rapport aux questions liées à la crise politique que traverse le pays depuis le coup d’Etat du 6 août 2008.
« Nous discutons du gouvernement d’union nationale, de la Commission électorale nationale et du cadre constitutionnel de la transition ».
« Pour nous, la question de la libération des prisonniers politiques dont l’ancien Premier ministre et des autres prévenus est primordiale car ils ont été arrêtés arbitrairement ; la question ne doit pas être politisée », avait confié récemment à APA Salek Sidy Mahmoud, un membre de la délégation du Front national de défense de la démocratie (FNDD-Opposition).
Apa
M. Habott venu assister aux négociations inter-mauritaniennes à Dakar, a affirmé lors d’un entretien à APA, que ces arrestations font des prévenus des « prisonniers politiques ».
« Depuis leur arrestation, nous avons demandé à rencontrer les prévenus mais le pouvoir a toujours refusé et pourtant, les éléments dont nous disposons montrent que la justice a ordonné leur libération sous caution mais le parquet a fait appel de cette décision ».
« En tant que défenseurs de droits de l’Homme, tout cela n’est pas normal à nos yeux. C’est inacceptable », a-t-il conclu révélant que ces cinq personnes ont en commun d’être d’anciens directeurs généraux de la compagnie aérienne nationale Air Mauritanie.
Dès l’entame des négociations inter-mauritaniennes jeudi dernier à Dakar, l’opposition avait fait de la libération du Premier ministre et des quatre autres prévenus une exigence tout en souhaitant que ce dossier soit négocié séparément par rapport aux questions liées à la crise politique que traverse le pays depuis le coup d’Etat du 6 août 2008.
« Nous discutons du gouvernement d’union nationale, de la Commission électorale nationale et du cadre constitutionnel de la transition ».
« Pour nous, la question de la libération des prisonniers politiques dont l’ancien Premier ministre et des autres prévenus est primordiale car ils ont été arrêtés arbitrairement ; la question ne doit pas être politisée », avait confié récemment à APA Salek Sidy Mahmoud, un membre de la délégation du Front national de défense de la démocratie (FNDD-Opposition).
Apa