Les putschistes vaulent boudé la médiation sénégalaise et les anti s’insurgent !
Les putschistes vaulent boudé la médiation sénégalaise et les anti s’insurgent !
Malgré ses progrès remarquables en termes de décrispation de la scène politique mauritanienne, de report de la présidentielle unilatérale du 6 juin, de libération des détenus politiques et de dialogue fraternel et direct entre des protagonistes qui ne s’étaient pas parlés depuis 10 mois, les dernières phases de l’Accord de Dakar portant sur la démission volontaire du président renversé et l’autodissolution de la junte qui l’a déposé en août 2008, n’ont pu faire l’objet de compromis à Nouakchott après plusieurs journées de médiation. Le général Aziz refuse la dissolution de la junte et le président renversé refuse lui aussi de démissionner tant que la junte qui l’a destituée est en place. Une formule médiane proposée par le président Wade avait été acceptée par tous les protagonistes, excepté, le camp du général Aziz.
Les médiateurs internationaux ont donc souhaité le 18 juin, à Nouakchott, poursuivre leurs efforts à Dakar à partir du 20 juin. Mais le général Mohamed Ould Abdel Aziz, meneur du coup d’Etat du 6 août en Mauritanie en mêmle temps candidat à la présidentielle, ne sera cependant pas représenté samedi 20 juin à Dakar aux nouvelles négociations souhaitées par les médiateurs internationaux , a annoncé le 19 juin son porte-parole Ba Adama Moussa. « Nous ne voyons pas de raison d’aller à Dakar », a-t-il déclaré. Selon lui, le général Aziz souhaiterait que le dernier « rund » soit à Nouakchott. « Nous pensons plutôt que nous sommes en phase d’application de l’accord-cadre de Dakar. Cette phase doit se faire à Nouakchott »a-t-il jugé. Il faut dire donc que la médiuation sénégalaise a étté boudé par le camp du général putschiste.
Réaction du directeur de campagne du général Aziz
Sid’Ahmed Ould Raiss, directeur de campagne et délégué du général Aziz aux négociations de Dakar a organisé une conférence de presse le 19 juin à Nouakchott pour jeter la responsabilité du blocage intervenu dans la mise en œuvre des dernières phases de l’Accord de Dakar sur l’une des «parties», vraisemblablement, le président renversé qui a lié sa démission volontaire à la dissolution de la junte qui l’a déposé conformément à des clauses non écrites de l’Accord paraphé le 2 juin dernier à Dakar. «Je ne peux envisager qu’une des parties empêche la mise en œuvre de cet accord qui va dans le sens de l’intérêt de la Mauritanie.» a-t-il dit. Comment l’empêche t-elle ? Par sa demande de dissolution (ou de réaménagement) du Haut Conseil d’Etat (la junte militaire au pouvoir depuis le 6 août) intouchable pour Ould Raiss, qui se justifie avec de la langue bois. « Nous l’aurions accepté si le HCE avait un rôle politique. Aujourd’hui, ce conseil s’occupe uniquement de la sécurité Cette revendication ne fait pas partie des clauses de l’accord de Dakar où il n’y a que des dispositions expresses. Pour avoir été un des négociateurs, je ne me souviens pas de dispositions tacites.» Et Ould Raiss l’ex-colombe, d’ajouter, sur le ton des faucons : «Si dans les prochains 48 Heures, le gouvernement d’union nationale n’est pas formé, nous prendrons de nouvelles dispositions et les mesures techniques relatives à l’organisation de la présidentielle.» Le RFD et le FNDD n’ont pas attendu ces 48 heures. Ils ont réagi quelques heures après les déclarations de Ould Raiss.
Réaction du camp du président déposé par un coup de force
Selon le caumuniqué du camp de Sidi Ould Cheick Abdalahi, l’opinion publique a suivi avec étonnement les déclarations faites par l’un des responsables de la campagne du Général Mohamed Ould Abdel Aziz selon lesquelles l’accord de Dakar n’est assorti d’aucune clause secrète. A cet égard, le caumuniqué indique tous les médiateurs et les négociateurs savent pertinemment que les deux questions en suspens relatives, respectivement, au rôle du Président de la République et au sort du Haut Conseil d’Etat, étaient l’objet d’une entente et d’un engagement ferme de Son Excellence Maître Abdoulaye Wade, Président de la République de Sénégal et du Groupe de Contact International. Le Front National pour la Défense de la Démocratie et le Rassemblement des Forces Démocratiques, tout en réitérant leur attachement au dialogue comme unique voie pour sortir de la crise, aux clauses écrites de l’Accord de Dakar ainsi qu’aux ententes non écrites y afférant, réaffirment leur gratitude à l’endroit du Président Abdoulaye Wade et des médiateurs internationaux pour les efforts et sacrifices considérables qu’ils ont consentis en vue d’aplanir tous les obstacles qui entravent la mise en œuvre de cette solution consensuelle. En conséquence, les négociateurs du RFD et du FNDD expriment toute leur disponibilité à répondre à l’invitation de la médiation sénégalaise et internationale pour se rendre à Dakar ou en tout autre lieu et pour déployer tout ce qui est en leur pouvoir en vue de sauver cette solution consensuelle, fruit de tant d’efforts soutenus consentis par toutes les parties. Le RFD et le FNDD en appellent, en ces moments particuliers, au sens patriotique de chaque mauritanien soucieux de préserver les intérêts et la stabilité du pays afin qu’il s’emploie, de toute son énergie, à sauver cet accord réalisé par les parties sur la base du principe « ni vainqueur, ni vaincu », et qui constitue par-dessus tout une victoire pour le peuple mauritanien tout entier et pour le peuple mauritanien avant tout. Il faut dire que la classe politique mauritanienne reste encore plus divisé que jamais depuis le coup d’état du mois aout .
Sada Mbodj Nouakchott
Source: Riminfo
Les putschistes vaulent boudé la médiation sénégalaise et les anti s’insurgent !
Malgré ses progrès remarquables en termes de décrispation de la scène politique mauritanienne, de report de la présidentielle unilatérale du 6 juin, de libération des détenus politiques et de dialogue fraternel et direct entre des protagonistes qui ne s’étaient pas parlés depuis 10 mois, les dernières phases de l’Accord de Dakar portant sur la démission volontaire du président renversé et l’autodissolution de la junte qui l’a déposé en août 2008, n’ont pu faire l’objet de compromis à Nouakchott après plusieurs journées de médiation. Le général Aziz refuse la dissolution de la junte et le président renversé refuse lui aussi de démissionner tant que la junte qui l’a destituée est en place. Une formule médiane proposée par le président Wade avait été acceptée par tous les protagonistes, excepté, le camp du général Aziz.
Les médiateurs internationaux ont donc souhaité le 18 juin, à Nouakchott, poursuivre leurs efforts à Dakar à partir du 20 juin. Mais le général Mohamed Ould Abdel Aziz, meneur du coup d’Etat du 6 août en Mauritanie en mêmle temps candidat à la présidentielle, ne sera cependant pas représenté samedi 20 juin à Dakar aux nouvelles négociations souhaitées par les médiateurs internationaux , a annoncé le 19 juin son porte-parole Ba Adama Moussa. « Nous ne voyons pas de raison d’aller à Dakar », a-t-il déclaré. Selon lui, le général Aziz souhaiterait que le dernier « rund » soit à Nouakchott. « Nous pensons plutôt que nous sommes en phase d’application de l’accord-cadre de Dakar. Cette phase doit se faire à Nouakchott »a-t-il jugé. Il faut dire donc que la médiuation sénégalaise a étté boudé par le camp du général putschiste.
Réaction du directeur de campagne du général Aziz
Sid’Ahmed Ould Raiss, directeur de campagne et délégué du général Aziz aux négociations de Dakar a organisé une conférence de presse le 19 juin à Nouakchott pour jeter la responsabilité du blocage intervenu dans la mise en œuvre des dernières phases de l’Accord de Dakar sur l’une des «parties», vraisemblablement, le président renversé qui a lié sa démission volontaire à la dissolution de la junte qui l’a déposé conformément à des clauses non écrites de l’Accord paraphé le 2 juin dernier à Dakar. «Je ne peux envisager qu’une des parties empêche la mise en œuvre de cet accord qui va dans le sens de l’intérêt de la Mauritanie.» a-t-il dit. Comment l’empêche t-elle ? Par sa demande de dissolution (ou de réaménagement) du Haut Conseil d’Etat (la junte militaire au pouvoir depuis le 6 août) intouchable pour Ould Raiss, qui se justifie avec de la langue bois. « Nous l’aurions accepté si le HCE avait un rôle politique. Aujourd’hui, ce conseil s’occupe uniquement de la sécurité Cette revendication ne fait pas partie des clauses de l’accord de Dakar où il n’y a que des dispositions expresses. Pour avoir été un des négociateurs, je ne me souviens pas de dispositions tacites.» Et Ould Raiss l’ex-colombe, d’ajouter, sur le ton des faucons : «Si dans les prochains 48 Heures, le gouvernement d’union nationale n’est pas formé, nous prendrons de nouvelles dispositions et les mesures techniques relatives à l’organisation de la présidentielle.» Le RFD et le FNDD n’ont pas attendu ces 48 heures. Ils ont réagi quelques heures après les déclarations de Ould Raiss.
Réaction du camp du président déposé par un coup de force
Selon le caumuniqué du camp de Sidi Ould Cheick Abdalahi, l’opinion publique a suivi avec étonnement les déclarations faites par l’un des responsables de la campagne du Général Mohamed Ould Abdel Aziz selon lesquelles l’accord de Dakar n’est assorti d’aucune clause secrète. A cet égard, le caumuniqué indique tous les médiateurs et les négociateurs savent pertinemment que les deux questions en suspens relatives, respectivement, au rôle du Président de la République et au sort du Haut Conseil d’Etat, étaient l’objet d’une entente et d’un engagement ferme de Son Excellence Maître Abdoulaye Wade, Président de la République de Sénégal et du Groupe de Contact International. Le Front National pour la Défense de la Démocratie et le Rassemblement des Forces Démocratiques, tout en réitérant leur attachement au dialogue comme unique voie pour sortir de la crise, aux clauses écrites de l’Accord de Dakar ainsi qu’aux ententes non écrites y afférant, réaffirment leur gratitude à l’endroit du Président Abdoulaye Wade et des médiateurs internationaux pour les efforts et sacrifices considérables qu’ils ont consentis en vue d’aplanir tous les obstacles qui entravent la mise en œuvre de cette solution consensuelle. En conséquence, les négociateurs du RFD et du FNDD expriment toute leur disponibilité à répondre à l’invitation de la médiation sénégalaise et internationale pour se rendre à Dakar ou en tout autre lieu et pour déployer tout ce qui est en leur pouvoir en vue de sauver cette solution consensuelle, fruit de tant d’efforts soutenus consentis par toutes les parties. Le RFD et le FNDD en appellent, en ces moments particuliers, au sens patriotique de chaque mauritanien soucieux de préserver les intérêts et la stabilité du pays afin qu’il s’emploie, de toute son énergie, à sauver cet accord réalisé par les parties sur la base du principe « ni vainqueur, ni vaincu », et qui constitue par-dessus tout une victoire pour le peuple mauritanien tout entier et pour le peuple mauritanien avant tout. Il faut dire que la classe politique mauritanienne reste encore plus divisé que jamais depuis le coup d’état du mois aout .
Sada Mbodj Nouakchott
Source: Riminfo