Dans un meeting tenu à Aleg et comme il en pris l’habitude ailleurs, le candidat qui INQUIETE les Mauritaniens, déstabilisé par la désaffection des électeurs, s’en est pris de manière virulente aux candidats des Forces démocratiques, les accusant d’avoir pillé les ressources nationales. Ces accusations sont d’autant plus surprenantes, alors que les candidats en question n’ont pas participé, depuis très longtemps, à la gestion des affaires publiques, et que leur parcours est connu de tous les mauritaniens.
De telles accusations, sans preuves, n’étonnent guère de la part d’un candidat aux abois, déserté par ses soutiens, qui en ont finalement compris les limites. Ce candidat, qui voit le mal partout, se promet d’investir dans la construction de nouvelles prisons, au moment où la plupart des Mauritaniens, qui ne disposent pas de toits décents, espèrent un Changement dans la sérénité, qui puisse les délivrer d’un tel cauchemar.
La question est aussi de savoir où était le Candidat, tout au long de ces années qu’il est en train d’incriminer ? N’était-il pas le portier du Système qu’il stigmatise aujourd’hui et qu’il a longtemps servi avant de le trahir ? D’où tire-il, aujourd’hui, les ressources abondantes investies dans l’achat des consciences ? De sa fortune personnelle d’officier de l’Armée ? D’un héritage ? Et qui sait comment a été géré le budget du fameux bataillon de sécurité présidentiel, puis du cabinet militaire de le Présidence ?
Qui va répondre de la gestion des finances publiques depuis le 6 août, et même avant ?
N’était-il pas le chef de l’Etat par procuration avant le 6 août 2008 ? Et depuis n’est-il pas devenu aussi l’unique ordonnateur national de tous les actes administratifs et financiers ?
Certes, lorsque le Palais avait tremblé, en juin 2003, il a préféré donner le coup de grâce au régime, pour s’approprier le pouvoir et confisquer la volonté populaire.
Cela ne lui confère pas, pour autant, le droit de s’ériger en donneur de leçons, ni en procureur au tribunal de l’Histoire.
Ceux qui ont dilapidé le bien public, usurpé la volonté populaire et comploté contre la démocratie, sont connus de tous et nul n’est besoin d’en donner des preuves.
Les accusations contre les candidats des forces démocratiques illustrent plutôt la vieille technique de propagande, chère à Voltaire : ‘mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose’. A la différence d'autres, entrés en politique pour s'enrichir, les candidats des Forces démocratiques, notamment Ahmed Ould Daddah, ont investi leurs biens personnels (honnêtement acquis) et, surtout, leur vie, pour financer leurs activités politiques.
Si des actes de mauvaise gestion (dont on se demande à quel titre d’ailleurs, puisqu’ils n’assumaient pas de charges publiques ?) existaient, ils auraient été utilisés par le régime auquel ils se sont opposés de longues années durant ou durant les 10 mois du coup d’état…
Au-delà des discours électoralistes, lutter contre la corruption suppose un Etat fort, non pas par le nombre de prisons ou de détenus, mais par le sens de la justice de la sagesse et du Droit. Il s’agit de construire, grâce à une volonté politique forte et sincère, un consensus national autour des réponses appropriées, qui supposent nécessairement l’adhésion des élites nationales. Seul un engagement durable et, surtout, une dépolitisation de la question, permettront d’en finir avec ce phénomène. A cet effet, la lutte contre la corruption devra être érigée en Grande Cause nationale, a l’instar de la lutte contre les maladies endémiques.
Source: ADD
De telles accusations, sans preuves, n’étonnent guère de la part d’un candidat aux abois, déserté par ses soutiens, qui en ont finalement compris les limites. Ce candidat, qui voit le mal partout, se promet d’investir dans la construction de nouvelles prisons, au moment où la plupart des Mauritaniens, qui ne disposent pas de toits décents, espèrent un Changement dans la sérénité, qui puisse les délivrer d’un tel cauchemar.
La question est aussi de savoir où était le Candidat, tout au long de ces années qu’il est en train d’incriminer ? N’était-il pas le portier du Système qu’il stigmatise aujourd’hui et qu’il a longtemps servi avant de le trahir ? D’où tire-il, aujourd’hui, les ressources abondantes investies dans l’achat des consciences ? De sa fortune personnelle d’officier de l’Armée ? D’un héritage ? Et qui sait comment a été géré le budget du fameux bataillon de sécurité présidentiel, puis du cabinet militaire de le Présidence ?
Qui va répondre de la gestion des finances publiques depuis le 6 août, et même avant ?
N’était-il pas le chef de l’Etat par procuration avant le 6 août 2008 ? Et depuis n’est-il pas devenu aussi l’unique ordonnateur national de tous les actes administratifs et financiers ?
Certes, lorsque le Palais avait tremblé, en juin 2003, il a préféré donner le coup de grâce au régime, pour s’approprier le pouvoir et confisquer la volonté populaire.
Cela ne lui confère pas, pour autant, le droit de s’ériger en donneur de leçons, ni en procureur au tribunal de l’Histoire.
Ceux qui ont dilapidé le bien public, usurpé la volonté populaire et comploté contre la démocratie, sont connus de tous et nul n’est besoin d’en donner des preuves.
Les accusations contre les candidats des forces démocratiques illustrent plutôt la vieille technique de propagande, chère à Voltaire : ‘mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose’. A la différence d'autres, entrés en politique pour s'enrichir, les candidats des Forces démocratiques, notamment Ahmed Ould Daddah, ont investi leurs biens personnels (honnêtement acquis) et, surtout, leur vie, pour financer leurs activités politiques.
Si des actes de mauvaise gestion (dont on se demande à quel titre d’ailleurs, puisqu’ils n’assumaient pas de charges publiques ?) existaient, ils auraient été utilisés par le régime auquel ils se sont opposés de longues années durant ou durant les 10 mois du coup d’état…
Au-delà des discours électoralistes, lutter contre la corruption suppose un Etat fort, non pas par le nombre de prisons ou de détenus, mais par le sens de la justice de la sagesse et du Droit. Il s’agit de construire, grâce à une volonté politique forte et sincère, un consensus national autour des réponses appropriées, qui supposent nécessairement l’adhésion des élites nationales. Seul un engagement durable et, surtout, une dépolitisation de la question, permettront d’en finir avec ce phénomène. A cet effet, la lutte contre la corruption devra être érigée en Grande Cause nationale, a l’instar de la lutte contre les maladies endémiques.
Source: ADD