Dans une question orale adressée au ministre de l’intérieur, la dépité Kadiata Malick Diallo, a indiqué que "les citoyens sont victimes dans les commissariats de police de traitements inhumains et dégradants", a appris Alakhbar samedi.
« Comme par hasard, il y a juste une semaine, jeudi 18 janvier 2024, on apprend la mort d’un citoyen sénégalais du nom de Djibril Sow, entre les mains de la police, au commissariat de Tevragh Zeina 1, plus connu sous le nom de commissariat du 4e arrondissement. Il faut signaler que le défunt habite Arafat, il est amené à Tevragh Zeina, à l’insu du commissaire, a déploré la députée
Un communiqué de la direction de la sûreté indique rapidement que le monsieur s’est en réalité suicidé avec un morceau de tissu qui était à sa disposition et ses codétenus en ont témoigné et que les caméras de surveillance l’ont confirmé.
Et le communiqué de rajouter qu’une enquête sera menée pour déterminer les circonstances du décès. Les codétenus ont-ils regardé une personne se suicider sans réagir ? Les policiers dormaient tous ?
C’est la même chose qui s’est produit avec le citoyen mauritanien, militant des droits de l’homme Souvi ould Chein, habitant à Riyad et amené au commissariat de Dar Naim2. Après la mort de Souvi, un rapport médical et une déclaration de la sûreté font état d’une mort naturelle suite à un malaise.
Avec la pression de l’opinion indignée et la mobilisation des populations et des parents, un autre rapport fera état d’une mort suite à des tortures atroces. Je ne sais où en sommes-nous dans le traitement du dossier.
Le 28 mai 2023, c’est encore un mauritanien Oumar Diop qui va mourir entre les mains de la police du commissariat de Sebkha2. Après une investigation douteuse et contestée, on dira qu’il est mort par overdose.
Au cours de manifestations populaires à Boghé, comme cela s’est passé à Nouakchott et ailleurs, contre cette situation, un policier tirera à bout portant sur le citoyen Mohamed Lemine Samba. Les autorités organiseront les funérailles de ce dernier sans le consentement de sa famille. Je vous demande quelle suite a été donnée à ce meurtre ? Où se trouve le policier coupable ?
Pour la mort de Djibril Sow, Souvi Ould Chein et Oumar Diop, le même procédé m, un rapport élaboré de manière furtive et un communiqué de la direction de la sûreté préétabli tente de laver la police en invoquant des prétextes grossiers (malaise, overdose, suicide). Jusqu’à quand l’état d’impunité va persister ?
Au mois de juillet 2023, un jeune mauritanien Mamadou Aldiouma Ba, de la localité de Teydoum Saba dans le département de Kobenni, a été raflé à Nouakchott et détenu au commissariat où on détient des étrangers, parce qu’il n’avait pas de carte d’identité. Alertée par sa famille que je connais, je suis venue au commissariat pour chercher à le faire libérer.
Le policier de permanence m’a conduit à l’endroit où il est détenu. Il m’a été impossible de monter l’escalier qui mène au lieu de détention à cause des odeurs suffocantes, asphyxiantes qui se dégageaient là. On ne peut pas imaginer que des humains peuvent être maintenus dans ces conditions tellement que ça dépasse l’entendement.
Je ne comprends pas aussi pourquoi les commissariats de police sont toujours dans un état d’insalubrité et y compris les bureaux des commissaires.
Les tortures et les maltraitances sont aussi monnaie courante dans tous les commissariats
Pour le citoyen, le policier n’est pas un agent de sécurité mais un véritable bourreau. »
Source : Alakhbar -
« Comme par hasard, il y a juste une semaine, jeudi 18 janvier 2024, on apprend la mort d’un citoyen sénégalais du nom de Djibril Sow, entre les mains de la police, au commissariat de Tevragh Zeina 1, plus connu sous le nom de commissariat du 4e arrondissement. Il faut signaler que le défunt habite Arafat, il est amené à Tevragh Zeina, à l’insu du commissaire, a déploré la députée
Un communiqué de la direction de la sûreté indique rapidement que le monsieur s’est en réalité suicidé avec un morceau de tissu qui était à sa disposition et ses codétenus en ont témoigné et que les caméras de surveillance l’ont confirmé.
Et le communiqué de rajouter qu’une enquête sera menée pour déterminer les circonstances du décès. Les codétenus ont-ils regardé une personne se suicider sans réagir ? Les policiers dormaient tous ?
C’est la même chose qui s’est produit avec le citoyen mauritanien, militant des droits de l’homme Souvi ould Chein, habitant à Riyad et amené au commissariat de Dar Naim2. Après la mort de Souvi, un rapport médical et une déclaration de la sûreté font état d’une mort naturelle suite à un malaise.
Avec la pression de l’opinion indignée et la mobilisation des populations et des parents, un autre rapport fera état d’une mort suite à des tortures atroces. Je ne sais où en sommes-nous dans le traitement du dossier.
Le 28 mai 2023, c’est encore un mauritanien Oumar Diop qui va mourir entre les mains de la police du commissariat de Sebkha2. Après une investigation douteuse et contestée, on dira qu’il est mort par overdose.
Au cours de manifestations populaires à Boghé, comme cela s’est passé à Nouakchott et ailleurs, contre cette situation, un policier tirera à bout portant sur le citoyen Mohamed Lemine Samba. Les autorités organiseront les funérailles de ce dernier sans le consentement de sa famille. Je vous demande quelle suite a été donnée à ce meurtre ? Où se trouve le policier coupable ?
Pour la mort de Djibril Sow, Souvi Ould Chein et Oumar Diop, le même procédé m, un rapport élaboré de manière furtive et un communiqué de la direction de la sûreté préétabli tente de laver la police en invoquant des prétextes grossiers (malaise, overdose, suicide). Jusqu’à quand l’état d’impunité va persister ?
Au mois de juillet 2023, un jeune mauritanien Mamadou Aldiouma Ba, de la localité de Teydoum Saba dans le département de Kobenni, a été raflé à Nouakchott et détenu au commissariat où on détient des étrangers, parce qu’il n’avait pas de carte d’identité. Alertée par sa famille que je connais, je suis venue au commissariat pour chercher à le faire libérer.
Le policier de permanence m’a conduit à l’endroit où il est détenu. Il m’a été impossible de monter l’escalier qui mène au lieu de détention à cause des odeurs suffocantes, asphyxiantes qui se dégageaient là. On ne peut pas imaginer que des humains peuvent être maintenus dans ces conditions tellement que ça dépasse l’entendement.
Je ne comprends pas aussi pourquoi les commissariats de police sont toujours dans un état d’insalubrité et y compris les bureaux des commissaires.
Les tortures et les maltraitances sont aussi monnaie courante dans tous les commissariats
Pour le citoyen, le policier n’est pas un agent de sécurité mais un véritable bourreau. »
Source : Alakhbar -