La dissolution du HCE dans le collimateur des politiques : Américains et occidentaux s’affrontent



La dissolution du HCE dans le collimateur des politiques : Américains et occidentaux s’affrontent
Le « Ouf » de soulagement que les Mauritaniens ont poussé ensemble après la signature à Nouakchott de l’accord cadre de Dakar, par tous les protagonistes de la crise politique reste encore suspendu à un arbre, perché dessus comme par rancune et guéguerre politico politicienne.

Les Mauritaniens accusent l’ancien président et son homme « à tout faire » Yahya Ould El Waghf d’être derrière toutes ces fourberies. Fourberies, si, car le principal obstacle aujourd’hui à la mise en œuvre de l’accord qui devait sortir notre pays de l’impasse où il se trouve depuis le 6 Août dernier c’est apparemment Sidi Mohamed O. Cheikh Abdallahi. N’avait-il pas déclaré haut et fort lors d’une interview au journal Arab Daily Newspaper, je cite : «Je ne suis pas partie prenante dans les rencontres annoncées et les négociations en cours. Je confirme mon souhait de voir l’ensemble des acteurs politiques mauritaniens parvenir à une solution consensuelle et j’ai soutenu que dès que cette solution sera dégagée de concert entre eux, je ne serais pas un obstacle pour son application ». Sidioca, serait il comme l’avait déjà qualifié Messaoud Ould Boulkheïr : « Sidi Ould Cheikh Abdellahi est un homme de paille … ». Décidément, Ould El Waghf a bien compris Sidi et ne cesse de l’enfoncer en profitant de sa faiblesse pour s’en servir.

Sidioca, donnez suite à l’espoir suscité !!


Nul ne sait la « vrai » relation qui lie les deux hommes, ce qui est sûr, c’est que Ould El Waghf est l’homme de confiance de Sidi et son bras droit. Ne l’a –t-il pas nommé ministre secrétaire général de la présidence, puis par deux fois son premier ministre, avant de lui confier les dossiers les plus sensibles de son époque (le rapatriement des réfugies, le PSI, le parti ADIL…) comme s’il n’y pas d’hommes beaucoup plus efficaces pour prendre en charge ces dossiers que son chef du gouvernement, inconnu de la scène politique avant la propulsion de Sidioca par les militaires dans l’arène politique.

Aujourd’hui, Sidi est le seul responsable des malheurs des Mauritaniens par son refus de signer sa démission comme le veut les différents acteurs politiques qui se sont retrouvés pour trouver la solution que le peuple attendait impatiemment et voir leur pays sortir du blocus international qui sévit depuis le putsch d’août dernier.

Sidioca, qui met en avant d’abord, la dissolution du HCE comme condition pour signer sa démission, n’a pas su comprendre en tant qu’ancien président ayant juré pour la défense et la sauvegarde de l’unité nationale, que dissoudre les institutions militaires est synonyme de pis allers.

Le prétexte de la dissolution du HCE qui est dans le collimateur des politiques après tant d’efforts pour parvenir à un accord (fait et paraphé) ne doit plus remettre en cause les énormes efforts consentis par les médiateurs pendant plusieurs jours de réunions marathoniennes, alors qu’il n’affectera en rien le travail d’un gouvernement d’union nationale où les principaux ministères (ministère de l’intérieur, de la défense, des finances et de la communication) sont attribués à l’opposition et n’aura aucun enjeu sur l’élection prochaine.

En vérité, osons le dire, le refus de signer le décret et de démissionner de suite n’à rien à voir avec l’alibi de la dissolution du HCE, mais relève d’un bras de fer qui s’est engagé entre les pays occidentaux et les USA, pour des intérêts qui nous échappent et qui ne pourront être dans l’intérêt du peuple Mauritanien. Ce que Sidi et ses mécènes ne comprennent point.

Le HCE, ne doit pas être dissout pour la sécurité et la défense de la patrie. Ne dit-on pas que quand les riches se battent, ce sont les pauvres qui en font les frais ? A bon entendeur salut !

Sid’Ahmed Beylilatou


Source: Le Quotidien

Lundi 22 Juin 2009
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