Le chef de la diplomatie sénégalaise, Cheikh Tidiane Gadio, a quitté Nouakchott mardi soir pour les ةtats unis afin de solliciter l’aide des américains dans l’application de l’accord conclu entre les protagonistes de la crise née du putsch du 6 août en Mauritanie, a appris APA mercredi de source sure.
Depuis le coup d’Etat, Washington a fait preuve d’un soutien inégalé à l’égard du président déchu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi.
Arrivé un peu plus tôt dans la capitale mauritanienne, M. Gadio, a discuté, avec les représentants du Groupe de contact, les phases de l’application de l’accord, paraphé le 2 juin à Dakar et signé 2 jours plus tard à Nouakchott.
L’accord en question prévoit notamment la formation d’un gouvernement d’union nationale et d’une commission électorale répartis entre les 3 principaux pôles politiques du pays, à savoir le camp de l’ex président du Haut conseil d’Etat au pouvoir, le général Mohamed Ould Abdelaziz, le Front national de défense de la démocratie (FNDD) et le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) d’Ahmed Ould Daddah.
Toujours selon l’accord, le décret désignant le gouvernement devra être signé par le président déchu qui annoncera par la suite sa démission volontaire.
Mais selon Ahmed Ould Samba, porte parole de Ould Cheikh Abdellahi, ce dernier conditionne la signature du décret et la proclamation de sa démission par la dissolution du Haut conseil d’Etat et son retour au Palais présidentiel.
« Ce sont là deux conditions sine qua non aux actes présidentiels attendus », a précisé Ould Samba dans un entretien avec APA, mercredi à Nouakchott.
Il a expliqué que la signature d’un décret nommant un gouvernement et l’annonce de la démission d’un président de la république requièrent un certain nombre de dispositions protocolaires.
Source: Mauritanieweb
Depuis le coup d’Etat, Washington a fait preuve d’un soutien inégalé à l’égard du président déchu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi.
Arrivé un peu plus tôt dans la capitale mauritanienne, M. Gadio, a discuté, avec les représentants du Groupe de contact, les phases de l’application de l’accord, paraphé le 2 juin à Dakar et signé 2 jours plus tard à Nouakchott.
L’accord en question prévoit notamment la formation d’un gouvernement d’union nationale et d’une commission électorale répartis entre les 3 principaux pôles politiques du pays, à savoir le camp de l’ex président du Haut conseil d’Etat au pouvoir, le général Mohamed Ould Abdelaziz, le Front national de défense de la démocratie (FNDD) et le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) d’Ahmed Ould Daddah.
Toujours selon l’accord, le décret désignant le gouvernement devra être signé par le président déchu qui annoncera par la suite sa démission volontaire.
Mais selon Ahmed Ould Samba, porte parole de Ould Cheikh Abdellahi, ce dernier conditionne la signature du décret et la proclamation de sa démission par la dissolution du Haut conseil d’Etat et son retour au Palais présidentiel.
« Ce sont là deux conditions sine qua non aux actes présidentiels attendus », a précisé Ould Samba dans un entretien avec APA, mercredi à Nouakchott.
Il a expliqué que la signature d’un décret nommant un gouvernement et l’annonce de la démission d’un président de la république requièrent un certain nombre de dispositions protocolaires.
Source: Mauritanieweb