C’est vendredi soir, que la page noire de la crise politique a été enfin tournée, après plusieurs hésitations et obstacles, que tous les acteurs politiques de l’impasse ont surmonté à la dernière minute. Le président déchu Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi a accepté de signer le décret, nommant le gouvernement d’union nationale et de démissionner, après la transmission de son discours de démission volontaire à la Radio nationale.
Les 28 portefeuilles ministériels à pourvoir du gouvernement d’union nationale donnent 14 ministères à la majorité qui soutient Mohamed Ould Abdel Aziz, 7 au RFD et 7 au FNND. La nouvelle équipe gouvernementale aura en charge l’organisation de la prochaine élection présidentielle du 18 juillet prochain.
La transition politique consensuelle qui a commencé à partir de cette signature du Gouvernement d’union nationale et de la démission du président déchu Ould Cheikh Abdallahi, a été finalement adoptée par tous les pôles politiques de la crise pour tourner cette triste page de l’historie politique nationale.
L’engagement a été publiquement pris devant les médiateurs internationaux, dont le président sénégalais Me Abdoulaye Wade, le président de la Commission de l’Union Africaine, Jean Ping et le Commissaire chargé de la paix et de la sécurité au sein de l’organisation panafricaine M. Ramtane Lamamra.
Cette succession d’événements qui a abouti au règlement de la crise politique nationale a commencé jeudi dernier avec l’arrivée à Nouakchott du président déchu Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, de la première vague des médiateurs internationaux, suivie le lendemain par celle du président sénégalais Me Abdoulaye Wade et du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz, qui effectuait une visite dans les régions de l’intérieur du pays.
Pendant leur séjour, Me Abdoulaye Wade et les médiateurs internationaux avaient déployé d’énormes efforts pour baliser le terrain et assurer au consensus politique toutes les chances de succès.
Pour cette circonstance, ils ont tenu des réunions marathoniennes avec le Conseil Constitutionnel, le président déchu, le FNDD, le RFD et le Haut Conseil d’état.
L’ultime réunion a été ce tête-à-tête entre le président sénégalais Me Abdoualye Wade et Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a eu lieu vendredi, à la mi-journée, au palais des congrès, au terme de laquelle, la médiation internationale, a pris en main toutes les clefs pour l’obtention et la signature du consensus la même soirée.
Au terme de ce grand événement politique, qui s’est déroulé jusqu’à une heure tardive vendredi soir, au palais des conférences de Nouakchott, par la démission du président déchu et la nomination du gouvernement d’Union nationale, le président du Rfd avait également annoncé sa démission de ses fonctions de chef de file de l’opposition démocratique.
Une décision qui cadre parfaitement avec la nouvelle donne politique où il n y pas de président élu, mais un pouvoir consensuel chargé d’organiser les élections présidentielles le 18 juillet prochain.
En vertu de ce consensus politique, le Haut Conseil d’Etat a changé lui aussi, de statut. Il est désormais appelé « le Conseil national pour la Défense et la Sécurité ». Il conserve sa structure initiale et est subordonné au Gouvernement d’union nationale.
Toujours dans ce cadre, le président du Conseil Constitutionnel M. Abdallahi Ould Ely Salem, a déclaré, au terme de la démission du président déchu et de la formation du gouvernement d’union nationale, la nomination du président du Sénat, M. Bâ Mamadou dit M’Baré aux fonctions de président de la République par intérim.
Le grand mérite de ce consensus politique national, revient incontestablement Me Abdoulaye Wade qui est resté tous derniers mois, animé de la même détermination et sagesse, grâce auxquelles, le président sénégalais est parvenu, sans beaucoup de peine, à réconcilier les frères mauritaniens entre eux.
En effet, au cours de son dernier séjour dans notre pays, Me Wade a décidé de ne pas entrer avant de tourner cette page politique délétère, ce qui a beaucoup contribué à pousser les différents pôles politiques à faire de nouvelles concessions à l’honneur de ce faiseur de paix pour qui, la Mauritanie, dans toute sa diversité, serait toujours reconnaissante.
Le mérite revient également à Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a accepté de faire toutes les concessions possibles, même à ses dépens et au détriment de sa majorité, montrant ainsi que l’intérêt de la Mauritanie vient d’abord avant toute autre chose.
Source: Leveridique
Les 28 portefeuilles ministériels à pourvoir du gouvernement d’union nationale donnent 14 ministères à la majorité qui soutient Mohamed Ould Abdel Aziz, 7 au RFD et 7 au FNND. La nouvelle équipe gouvernementale aura en charge l’organisation de la prochaine élection présidentielle du 18 juillet prochain.
La transition politique consensuelle qui a commencé à partir de cette signature du Gouvernement d’union nationale et de la démission du président déchu Ould Cheikh Abdallahi, a été finalement adoptée par tous les pôles politiques de la crise pour tourner cette triste page de l’historie politique nationale.
L’engagement a été publiquement pris devant les médiateurs internationaux, dont le président sénégalais Me Abdoulaye Wade, le président de la Commission de l’Union Africaine, Jean Ping et le Commissaire chargé de la paix et de la sécurité au sein de l’organisation panafricaine M. Ramtane Lamamra.
Cette succession d’événements qui a abouti au règlement de la crise politique nationale a commencé jeudi dernier avec l’arrivée à Nouakchott du président déchu Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, de la première vague des médiateurs internationaux, suivie le lendemain par celle du président sénégalais Me Abdoulaye Wade et du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz, qui effectuait une visite dans les régions de l’intérieur du pays.
Pendant leur séjour, Me Abdoulaye Wade et les médiateurs internationaux avaient déployé d’énormes efforts pour baliser le terrain et assurer au consensus politique toutes les chances de succès.
Pour cette circonstance, ils ont tenu des réunions marathoniennes avec le Conseil Constitutionnel, le président déchu, le FNDD, le RFD et le Haut Conseil d’état.
L’ultime réunion a été ce tête-à-tête entre le président sénégalais Me Abdoualye Wade et Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a eu lieu vendredi, à la mi-journée, au palais des congrès, au terme de laquelle, la médiation internationale, a pris en main toutes les clefs pour l’obtention et la signature du consensus la même soirée.
Au terme de ce grand événement politique, qui s’est déroulé jusqu’à une heure tardive vendredi soir, au palais des conférences de Nouakchott, par la démission du président déchu et la nomination du gouvernement d’Union nationale, le président du Rfd avait également annoncé sa démission de ses fonctions de chef de file de l’opposition démocratique.
Une décision qui cadre parfaitement avec la nouvelle donne politique où il n y pas de président élu, mais un pouvoir consensuel chargé d’organiser les élections présidentielles le 18 juillet prochain.
En vertu de ce consensus politique, le Haut Conseil d’Etat a changé lui aussi, de statut. Il est désormais appelé « le Conseil national pour la Défense et la Sécurité ». Il conserve sa structure initiale et est subordonné au Gouvernement d’union nationale.
Toujours dans ce cadre, le président du Conseil Constitutionnel M. Abdallahi Ould Ely Salem, a déclaré, au terme de la démission du président déchu et de la formation du gouvernement d’union nationale, la nomination du président du Sénat, M. Bâ Mamadou dit M’Baré aux fonctions de président de la République par intérim.
Le grand mérite de ce consensus politique national, revient incontestablement Me Abdoulaye Wade qui est resté tous derniers mois, animé de la même détermination et sagesse, grâce auxquelles, le président sénégalais est parvenu, sans beaucoup de peine, à réconcilier les frères mauritaniens entre eux.
En effet, au cours de son dernier séjour dans notre pays, Me Wade a décidé de ne pas entrer avant de tourner cette page politique délétère, ce qui a beaucoup contribué à pousser les différents pôles politiques à faire de nouvelles concessions à l’honneur de ce faiseur de paix pour qui, la Mauritanie, dans toute sa diversité, serait toujours reconnaissante.
Le mérite revient également à Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a accepté de faire toutes les concessions possibles, même à ses dépens et au détriment de sa majorité, montrant ainsi que l’intérêt de la Mauritanie vient d’abord avant toute autre chose.
Source: Leveridique