Le 22 octobre 1987, une date gravée dans la mémoire de ceux qui ont vécu ces événements tumultueux. Je me souviens de mes débuts en tant que jeune matelot, rempli d'espoir et de fierté, portant cet uniforme qui symbolisait mon engagement envers la défense de notre patrie. À la base militaire de Jreida, à quelques kilomètres de Nouakchott, l'atmosphère était chargée d'enthousiasme et d'adrénaline.
Mais cette nuit-là, tout a basculé. Au cœur de la nuit, alors que nous étions plongés dans le sommeil, le bruit des camions a brisé notre quiétude. Intrigués et inquiets, nous sommes sortis pour comprendre ce qui se passait. Les ombres des sentinelles armées de Kalachnikovs se dessinaient autour des véhicules, ajoutant à la tension ambiante.
Au petit matin, le commandant Sidi Mohamed Ould Vayida est venu nous annoncer la nouvelle. Des officiers Hal Pulaar avaient tenté un coup d'État et étaient désormais sous sa garde. Je me souviens parfaitement de ces officiers, menottés et escortés hors des camions, leurs visages marqués par la fatigue et l’incompréhension.
Les heures qui ont suivi ont été marquées par l'arrivée incessante d'autres soldats, officiers et sous-officiers, tous confrontés à une situation tragique. Les échos des souffrances et des tortures ont résonné dans la nuit, témoin d'une lutte interne dévastatrice.
Aujourd'hui, je rends hommage à ces braves soldats, à leur engagement et à leur détermination à défendre leur pays, malgré les épreuves. Leurs visages, même après toutes ces années, restent gravés dans ma mémoire, rappelant le prix de la loyauté et du devoir. C'est une leçon de l'histoire que nous ne devons jamais oublier.
Abou SARR
Mais cette nuit-là, tout a basculé. Au cœur de la nuit, alors que nous étions plongés dans le sommeil, le bruit des camions a brisé notre quiétude. Intrigués et inquiets, nous sommes sortis pour comprendre ce qui se passait. Les ombres des sentinelles armées de Kalachnikovs se dessinaient autour des véhicules, ajoutant à la tension ambiante.
Au petit matin, le commandant Sidi Mohamed Ould Vayida est venu nous annoncer la nouvelle. Des officiers Hal Pulaar avaient tenté un coup d'État et étaient désormais sous sa garde. Je me souviens parfaitement de ces officiers, menottés et escortés hors des camions, leurs visages marqués par la fatigue et l’incompréhension.
Les heures qui ont suivi ont été marquées par l'arrivée incessante d'autres soldats, officiers et sous-officiers, tous confrontés à une situation tragique. Les échos des souffrances et des tortures ont résonné dans la nuit, témoin d'une lutte interne dévastatrice.
Aujourd'hui, je rends hommage à ces braves soldats, à leur engagement et à leur détermination à défendre leur pays, malgré les épreuves. Leurs visages, même après toutes ces années, restent gravés dans ma mémoire, rappelant le prix de la loyauté et du devoir. C'est une leçon de l'histoire que nous ne devons jamais oublier.
Abou SARR