Assurément entre le camp dit de l’opposition avec ses trois têtes que sont le RFD, le FNDD et Sidi Ould Cheikh Abdallahi est-il entrain de se disloquer ? Tout porte à croire que ce bloc est fissuré. Déjà, le RFD d’Ahmed Ould Daddah a faussé compagnie à ses vrais faux amis à la première occasion.
L’union sacrée s’est faite révélée une sorte d’union de façade. Sans programme politique commun, les différents pans de cette opposition politique hétéroclite, ne se fixaient comme objectif que le sabotage de l’esprit du mouvement de rectification du 6 août 2008.
Le RFD d’Ahmed Ould Daddah qui a pourtant vigoureusement soutenu voire inspiré ce mouvement, s’était par la suite rétracté sans d’ailleurs donner les véritables raisons de ce revirement spectaculaire.
L’on se rappelle que lui et son groupe s’était activement investi lors de l’organisation des fameux EGD (Etats Généraux de la Démocratie), jusqu’-au jour où une mouche avait piqué le leader du RFD au motif qu’il était farouchement opposé à la candidature des militaires.
Une option qu’il abandonnera pourtant lors des négociations de Dakar. Autant dire que l’attitude du leader de l’opposition procédait d’autre chose que de principes. C’est ce qu’avaient vite compris certains de ces plus fidèles lieutenants qui ont décidé de refuser de lui obéir lorsqu’il leur donna consigne de boycotter le reste des travaux des EGD.
Depuis, un premier divorce déchira le vieux couple. Cette séparation a éclaté au grand jour lorsque des cadres du parti sous la houlette du premier vice président Kane Hamidou Baba décidèrent de participer à l’élection présidentielle initialement prévue au 6 juin 2009. Cette cassure eue de lourdes conséquences sur le parti.
Il s’en est sorti très affaibli. C’est pourquoi certains observateurs de la scène politiques prédisent au candidat Ahmed Ould Daddah un piètre score lors de la prochaine élection présidentielle prévue le 18 juillet prochain. Cassure interne donc mais également cassure de la dynamique du large front de l’opposition puisque Ahmed fait cavalier seul et le reste de l’opposition c’est-à-dire le FNDD n’est pas resté soudée à l’épreuve de la présidentielle.
Déjà deux candidatures au sein de cette nébuleuse se sont manifestées. Il s’agit de celle de Messoud Ould Boulkheir investi officiellement par le FNDD et celle de l’islamiste modéré Mohamed Jemil Ould Mansour envoyé aux charbons par son parti Tewassoul.
Pourquoi cette double candidature ? Si du côté de l’opposition, on tente de limiter ses implications sur l’unité de ce bloc, la réalité de terrain est tout autre. Déjà une certaine recomposition est entrain de se mettre en place au sein de l’opposition.
Les dissensions de celle-ci ne s’arrêtent pas là. Un nouveau divorce se profile à l’horizon : certains pontes du FNDD commencent à réfléchir à l’idée de lâcher carrément le vieil ancien président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.
Surtout depuis que celui-ci s’accroche capricieusement à l’idée de la dissolution du Haut Conseil d’Etat. Ce détail qui ne fait pas parties de l’accord cadre de Dakar divise même le FNDD. Il risque à lui seul de faire capoter toutes les avancées réalisées par les trois pôles politiques mauritaniens et par le groupe de contact international.
A-t-on le droit de mettre tout en veilleuse au seul motif du statut du HCE ? L’histoire jugera celui par qui l’échec de l’accord cadre de Dakar viendrait…Tout l’avenir du pays est de nouveau en jeu entre les mains de nos politiques. Sauront-ils alors faire le sursaut patriotique nécessaire pour faire éviter au pays les affres de l’instabilité politique et du chaos ?
Source: Leveridique
L’union sacrée s’est faite révélée une sorte d’union de façade. Sans programme politique commun, les différents pans de cette opposition politique hétéroclite, ne se fixaient comme objectif que le sabotage de l’esprit du mouvement de rectification du 6 août 2008.
Le RFD d’Ahmed Ould Daddah qui a pourtant vigoureusement soutenu voire inspiré ce mouvement, s’était par la suite rétracté sans d’ailleurs donner les véritables raisons de ce revirement spectaculaire.
L’on se rappelle que lui et son groupe s’était activement investi lors de l’organisation des fameux EGD (Etats Généraux de la Démocratie), jusqu’-au jour où une mouche avait piqué le leader du RFD au motif qu’il était farouchement opposé à la candidature des militaires.
Une option qu’il abandonnera pourtant lors des négociations de Dakar. Autant dire que l’attitude du leader de l’opposition procédait d’autre chose que de principes. C’est ce qu’avaient vite compris certains de ces plus fidèles lieutenants qui ont décidé de refuser de lui obéir lorsqu’il leur donna consigne de boycotter le reste des travaux des EGD.
Depuis, un premier divorce déchira le vieux couple. Cette séparation a éclaté au grand jour lorsque des cadres du parti sous la houlette du premier vice président Kane Hamidou Baba décidèrent de participer à l’élection présidentielle initialement prévue au 6 juin 2009. Cette cassure eue de lourdes conséquences sur le parti.
Il s’en est sorti très affaibli. C’est pourquoi certains observateurs de la scène politiques prédisent au candidat Ahmed Ould Daddah un piètre score lors de la prochaine élection présidentielle prévue le 18 juillet prochain. Cassure interne donc mais également cassure de la dynamique du large front de l’opposition puisque Ahmed fait cavalier seul et le reste de l’opposition c’est-à-dire le FNDD n’est pas resté soudée à l’épreuve de la présidentielle.
Déjà deux candidatures au sein de cette nébuleuse se sont manifestées. Il s’agit de celle de Messoud Ould Boulkheir investi officiellement par le FNDD et celle de l’islamiste modéré Mohamed Jemil Ould Mansour envoyé aux charbons par son parti Tewassoul.
Pourquoi cette double candidature ? Si du côté de l’opposition, on tente de limiter ses implications sur l’unité de ce bloc, la réalité de terrain est tout autre. Déjà une certaine recomposition est entrain de se mettre en place au sein de l’opposition.
Les dissensions de celle-ci ne s’arrêtent pas là. Un nouveau divorce se profile à l’horizon : certains pontes du FNDD commencent à réfléchir à l’idée de lâcher carrément le vieil ancien président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.
Surtout depuis que celui-ci s’accroche capricieusement à l’idée de la dissolution du Haut Conseil d’Etat. Ce détail qui ne fait pas parties de l’accord cadre de Dakar divise même le FNDD. Il risque à lui seul de faire capoter toutes les avancées réalisées par les trois pôles politiques mauritaniens et par le groupe de contact international.
A-t-on le droit de mettre tout en veilleuse au seul motif du statut du HCE ? L’histoire jugera celui par qui l’échec de l’accord cadre de Dakar viendrait…Tout l’avenir du pays est de nouveau en jeu entre les mains de nos politiques. Sauront-ils alors faire le sursaut patriotique nécessaire pour faire éviter au pays les affres de l’instabilité politique et du chaos ?
Source: Leveridique
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