Au cours de la conférence de presse conjointe qu’ils ont tenu, dans la nuit de jeudi à vendredi, et à laquelle a pris part le président de l’Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir, les leaders du FNDD et du RFD ont affirmé que les médiateurs n’ont ménagé aucun effort en vue d’amener les parties concernés à convenir d’une solution consensuelle de sortie de crise.
Le président du RFD, Ahmed Ould Daddah dira en substance : «Nous avons fait des concessions, aussi bien au RFD qu’au FNDD, nous avons même fait le maximum, pour faciliter cette médiation internationale mais l’entêtement du général et son refus d’accepter toute solution dont il n’est pas sûre, ont empêché l’aboutissement à une solution consensuelle.»
«Nous avons accepté d’aller au dialogue sans conditions même si on avait deux revendications qui étaient l’arrêt de l’agenda unilatéral et la libération des détenus politiques car cela créerait un climat apaisé pour les négociations. Si le processus est dans l’impasse, c’est la responsabilité du général Ould Abdel Aziz, car, après plusieurs semaines de médiation, il est apparu évident que le général ne souhaite aucune solution autre que son agenda, son programme, son processus d’accession illégale au pouvoir. Ce qui peut avoir des conséquences dangereuses sur le pays», a précisé le leader du RFD, Ahmed Ould Daddah.
De son côté le président de l’UFP, Mohamed Ould Maouloud qui négociait au nom du FNDD a déclaré que «ce dialogue que voulait amorcer la médiation internationale rentre dans le cadre du communiqué du 20 février dernier émanant du Groupe de contact international sur la Mauritanie et que celui est intéressé par une solution consensuelle doit se départir d’une solution unilatérale. Nous sommes allés au dialogue sans condition car nous y allons pour l’intérêt du peuple mauritanien qui veut en finir avec cette situation. En discutant avec les médiateurs, nous avons souhaité que cette campagne soit arrêtée pour que nous nous mettions à table et discutions. Mais lorsque les médiateurs ont rencontré Ould Abdel Aziz, il leur a dit qu’il rien n’a changé, qu’il a fait les concessions qu’il pouvait, qu’il s’en va à Kiffa lancer sa campagne et que s’il y a un accord, qu’ils l’informent».
Prenant la parole à son tour, Messaoud Ould Boulkheir dira qu’ils sont «capables de faire échouer l’agenda unilatéral et si la médiation international échoue, à Dieu ne plaise, la responsabilité en incombe au général, nous en avons assez de nous résigner, de nous soumettre au fait accompli et nous ne l’acceptons pas.»
A la fin de cette conférence de presse le RFD et le FNDD ont rendu public un communiqué conjoint rendant le général Ould Abdel Aziz «entièrement responsable de l’échec de la médiation» et appelant les mauritaniens à «descendre de manière massive et rapide dans la rue pour mettre fin au coup d’Etat».
Source: ANI
Le président du RFD, Ahmed Ould Daddah dira en substance : «Nous avons fait des concessions, aussi bien au RFD qu’au FNDD, nous avons même fait le maximum, pour faciliter cette médiation internationale mais l’entêtement du général et son refus d’accepter toute solution dont il n’est pas sûre, ont empêché l’aboutissement à une solution consensuelle.»
«Nous avons accepté d’aller au dialogue sans conditions même si on avait deux revendications qui étaient l’arrêt de l’agenda unilatéral et la libération des détenus politiques car cela créerait un climat apaisé pour les négociations. Si le processus est dans l’impasse, c’est la responsabilité du général Ould Abdel Aziz, car, après plusieurs semaines de médiation, il est apparu évident que le général ne souhaite aucune solution autre que son agenda, son programme, son processus d’accession illégale au pouvoir. Ce qui peut avoir des conséquences dangereuses sur le pays», a précisé le leader du RFD, Ahmed Ould Daddah.
De son côté le président de l’UFP, Mohamed Ould Maouloud qui négociait au nom du FNDD a déclaré que «ce dialogue que voulait amorcer la médiation internationale rentre dans le cadre du communiqué du 20 février dernier émanant du Groupe de contact international sur la Mauritanie et que celui est intéressé par une solution consensuelle doit se départir d’une solution unilatérale. Nous sommes allés au dialogue sans condition car nous y allons pour l’intérêt du peuple mauritanien qui veut en finir avec cette situation. En discutant avec les médiateurs, nous avons souhaité que cette campagne soit arrêtée pour que nous nous mettions à table et discutions. Mais lorsque les médiateurs ont rencontré Ould Abdel Aziz, il leur a dit qu’il rien n’a changé, qu’il a fait les concessions qu’il pouvait, qu’il s’en va à Kiffa lancer sa campagne et que s’il y a un accord, qu’ils l’informent».
Prenant la parole à son tour, Messaoud Ould Boulkheir dira qu’ils sont «capables de faire échouer l’agenda unilatéral et si la médiation international échoue, à Dieu ne plaise, la responsabilité en incombe au général, nous en avons assez de nous résigner, de nous soumettre au fait accompli et nous ne l’acceptons pas.»
A la fin de cette conférence de presse le RFD et le FNDD ont rendu public un communiqué conjoint rendant le général Ould Abdel Aziz «entièrement responsable de l’échec de la médiation» et appelant les mauritaniens à «descendre de manière massive et rapide dans la rue pour mettre fin au coup d’Etat».
Source: ANI