Les opposants au coup d’Etat du 6 août dernier en Mauritanie ont rejeté mercredi le décret de convocation du collège électoral promulgué la veille par la présidence de la république, a appris APA de source à Nouakchott.
Dans un communiqué conjoint rendu public dans ce sens, le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) d’Ahmed Ould Daddah et le Front National Pour la Défense de la Démocratie (FNDD) ont « rejeté catégoriquement toute décision unilatérale contraire à l’Accord de Dakar ».
Les deux pôles politiques ont ajouté que la décision du « décret de convocation du collège électoral émane d’une structure incompétente » et qu’ils la considèrent comme « nulle et non avenue ».
Ils ont aussi dit leur « grande surprise de voir les autorités putschistes » rendre publique, le 23 juin 2009, cette décision constituant pour eux « une violation flagrante de la lettre et de l’esprit de Dakar en plus d’être en totale contradiction avec les deux principes fondamentaux à la base de cet accord, à savoir, le principe de la constitutionnalité et celui du consensus ».
Resté inappliqué depuis sa signature le 4 juin à Nouakchott, l’accord de Dakar fixe le scrutin présidentiel au 18 juillet prochain et prévoit un gouvernement d’union nationale chargé d’organiser ce scrutin.
Il prévoit également que le décret nommant le gouvernement d’union nationale soit signé par le président renversé, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, lequel rendra par la suite sa démission volontaire.
Cependant, Ould Cheikh Abdellahi a conditionné sa démission par la dissolution du Haut conseil d’Etat au pouvoir, ce qui est rejeté par le camp de l’ex président de celui-ci et candidat à la présidentielle, le général Mohamed Ould Abdelaziz.
Toujours selon le FNDD et le RFD, le décret de convocation du collège électoral « ramène, de facto » la Mauritanie « à la case de départ en se référant au putsch, ses institutions illégales et ses textes anticonstitutionnels ».
Ils affirment que cette décision a été « décrétée unilatéralement par les autorités putschistes conformément aux injonctions du directeur de campagne de l’un des candidats ».
Sid’ahmed Ould Rayess, directeur de campagne de Abdelaziz avait demandé, lundi, au gouvernement actuel de prendre les dispositions nécessaires pour préparer l’élection du 18 juillet si l’accord de Dakar n’arrive pas à être appliqué.
Le communiqué conjoint réaffirme en outre « l’attachement indéfectible » du FNDD et du RFD « à l’accord de Dakar et leur disponibilité constante à en appliquer toutes les clauses ».
________________________________________________________________________________
Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD)
Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD)
Communiqué
L'opinion publique mauritanienne a manifesté, à maintes reprises, son attachement à une solution consensuelle comme voie unique de sortie de la crise dans laquelle notre pays se débat depuis le coup d'Etat du 06 août 2008 ; ce qui s'est traduit par l'enthousiasme débordant par lequel le peuple mauritanien, dans son ensemble, a accueilli l'Accord-cadre de Dakar.
Grande fut notre surprise de voir les autorités putschistes rendre publique, le 23 juin 2009, une décision appelée « décret de convocation du collège électoral». Cette mesure constitue une violation flagrante de la lettre et de l'esprit de Dakar en plus d'être en totale contradiction avec les deux principes fondamentaux à la base de cet accord, à savoir, le principe de la constitutionnalité et celui du consensus.
Aussi, Cette décision ramène-t-elle, de facto, notre pays à la case de départ en se référant au putsch, ses institutions illégales et ses textes anticonstitutionnels, ce qui constitue une violation flagrante du principe du consensus, puisque la décision fut décrétée unilatéralement par les autorités putschistes conformément aux injonctions du directeur de campagne de l'un des candidats.
De surcroît, cette mesure inique dénature sciemment le contenu de l'accord de Dakar en se référant au dit accord à la seule fin de justifier la violation des lois et règlements mauritaniens, en se servant de certains textes en vigueur pour piétiner l'accord. Cette manœuvre cousue de fil blanc en dit long sur la mauvaise foi de ses auteurs.
En ce moment particulièrement sensible, le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) et le Front National Pour la Défense de la Démocratie (FNDD) réaffirment :
1- Leur attachement indéfectible à l'accord de Dakar et leur disponibilité constante à en appliquer toutes les clauses.
2- Leur appréciation positive du communiqué publié le 23 juin 2009 par le Groupe de Contact International.
3- Leur surprise de voir cette mesure se référer à l’Accord de Dakar dont elle pourtant une violation évidente de la lettre et de l’esprit.
4- Leur rejet catégorique de toute décision unilatérale contraire à l'Accord de Dakar particulièrement la mesure dénommée « décret de convocation du collège électoral» qui émane d'une structure incompétente et qu'ils considèrent comme nulle et non avenue.
5- Leur rejet de toute responsabilité dans l’échec de cette solution consensuelle pourtant appelée de tous ses vœux par l’ensemble du peuple mauritanien.
6- leur appel au peuple mauritanien à se mobiliser encore plus, afin d'assurer la réussite de l'Accord de Dakar et de s'orienter vers l'organisation d'une élection transparente dans un cadre légal et consensuel, loin de toute manœuvre désespérée et des manipulations suspectes.
Nouakchott 24 juin 2009
RFD - FNDD
Source: Tq
Dans un communiqué conjoint rendu public dans ce sens, le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) d’Ahmed Ould Daddah et le Front National Pour la Défense de la Démocratie (FNDD) ont « rejeté catégoriquement toute décision unilatérale contraire à l’Accord de Dakar ».
Les deux pôles politiques ont ajouté que la décision du « décret de convocation du collège électoral émane d’une structure incompétente » et qu’ils la considèrent comme « nulle et non avenue ».
Ils ont aussi dit leur « grande surprise de voir les autorités putschistes » rendre publique, le 23 juin 2009, cette décision constituant pour eux « une violation flagrante de la lettre et de l’esprit de Dakar en plus d’être en totale contradiction avec les deux principes fondamentaux à la base de cet accord, à savoir, le principe de la constitutionnalité et celui du consensus ».
Resté inappliqué depuis sa signature le 4 juin à Nouakchott, l’accord de Dakar fixe le scrutin présidentiel au 18 juillet prochain et prévoit un gouvernement d’union nationale chargé d’organiser ce scrutin.
Il prévoit également que le décret nommant le gouvernement d’union nationale soit signé par le président renversé, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, lequel rendra par la suite sa démission volontaire.
Cependant, Ould Cheikh Abdellahi a conditionné sa démission par la dissolution du Haut conseil d’Etat au pouvoir, ce qui est rejeté par le camp de l’ex président de celui-ci et candidat à la présidentielle, le général Mohamed Ould Abdelaziz.
Toujours selon le FNDD et le RFD, le décret de convocation du collège électoral « ramène, de facto » la Mauritanie « à la case de départ en se référant au putsch, ses institutions illégales et ses textes anticonstitutionnels ».
Ils affirment que cette décision a été « décrétée unilatéralement par les autorités putschistes conformément aux injonctions du directeur de campagne de l’un des candidats ».
Sid’ahmed Ould Rayess, directeur de campagne de Abdelaziz avait demandé, lundi, au gouvernement actuel de prendre les dispositions nécessaires pour préparer l’élection du 18 juillet si l’accord de Dakar n’arrive pas à être appliqué.
Le communiqué conjoint réaffirme en outre « l’attachement indéfectible » du FNDD et du RFD « à l’accord de Dakar et leur disponibilité constante à en appliquer toutes les clauses ».
________________________________________________________________________________
Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD)
Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD)
Communiqué
L'opinion publique mauritanienne a manifesté, à maintes reprises, son attachement à une solution consensuelle comme voie unique de sortie de la crise dans laquelle notre pays se débat depuis le coup d'Etat du 06 août 2008 ; ce qui s'est traduit par l'enthousiasme débordant par lequel le peuple mauritanien, dans son ensemble, a accueilli l'Accord-cadre de Dakar.
Grande fut notre surprise de voir les autorités putschistes rendre publique, le 23 juin 2009, une décision appelée « décret de convocation du collège électoral». Cette mesure constitue une violation flagrante de la lettre et de l'esprit de Dakar en plus d'être en totale contradiction avec les deux principes fondamentaux à la base de cet accord, à savoir, le principe de la constitutionnalité et celui du consensus.
Aussi, Cette décision ramène-t-elle, de facto, notre pays à la case de départ en se référant au putsch, ses institutions illégales et ses textes anticonstitutionnels, ce qui constitue une violation flagrante du principe du consensus, puisque la décision fut décrétée unilatéralement par les autorités putschistes conformément aux injonctions du directeur de campagne de l'un des candidats.
De surcroît, cette mesure inique dénature sciemment le contenu de l'accord de Dakar en se référant au dit accord à la seule fin de justifier la violation des lois et règlements mauritaniens, en se servant de certains textes en vigueur pour piétiner l'accord. Cette manœuvre cousue de fil blanc en dit long sur la mauvaise foi de ses auteurs.
En ce moment particulièrement sensible, le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) et le Front National Pour la Défense de la Démocratie (FNDD) réaffirment :
1- Leur attachement indéfectible à l'accord de Dakar et leur disponibilité constante à en appliquer toutes les clauses.
2- Leur appréciation positive du communiqué publié le 23 juin 2009 par le Groupe de Contact International.
3- Leur surprise de voir cette mesure se référer à l’Accord de Dakar dont elle pourtant une violation évidente de la lettre et de l’esprit.
4- Leur rejet catégorique de toute décision unilatérale contraire à l'Accord de Dakar particulièrement la mesure dénommée « décret de convocation du collège électoral» qui émane d'une structure incompétente et qu'ils considèrent comme nulle et non avenue.
5- Leur rejet de toute responsabilité dans l’échec de cette solution consensuelle pourtant appelée de tous ses vœux par l’ensemble du peuple mauritanien.
6- leur appel au peuple mauritanien à se mobiliser encore plus, afin d'assurer la réussite de l'Accord de Dakar et de s'orienter vers l'organisation d'une élection transparente dans un cadre légal et consensuel, loin de toute manœuvre désespérée et des manipulations suspectes.
Nouakchott 24 juin 2009
RFD - FNDD
Source: Tq