Le candidat du parti islamiste (Tawassoul) à l’élection présidentielle du 18 juillet 2009 et député à l’Assemblée nationale, Jemil Ould Brahim Ould Mansour, a appelé ce vendredi, à partir de Néma (extrême sud-est) les autres candidats à signer une charte interdisant tout lien diplomatique ou de toute autre nature avec l’Etat d’Israël.
Il entend par cette décision mettre un barrage définitif au retour des relations qu’il juge « honteuses » et ayant terni l’image de la Mauritanie pendant quelques années.
Ould Mansour dirige le premier parti islamiste modéré, officiellement autorisé par le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, renversé en août 2008 par une junte militaire, après 15 mois de pouvoir.
La Mauritanie et Israël avaient établi des relations diplomatiques en octobre 1999 sous le régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya (1984-2005) et depuis cette date, de vives contestations contre celles-ci ont eu lieu, surtout dans les milieux islamistes et arabophones mauritaniens allant même jusqu’à des attaques armées contre l’ambassade de l’Etat hébreu à Nouakchott.
Ces protestations ont atteint leur seuil le plus haut après l’agression israélienne contre la bande de Gaza en décembre 2008 occasionnant des milliers de victimes dans les rangs de la population palestinienne paisible.
Suite à cette agression et lors d’un sommet à Doha, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, président de la junte militaire au pouvoir, a pris la décision de suspendre ces relations et rappelé l’ambassadeur mauritanien à Tel Aviv, M. Ahmed Ould Teguedi.
Les partisans de l’ex-général et candidat à la présidentielle du 18 juillet placent aujourd’hui cette décision en tête des réalisations accomplies par leur candidat en dix mois, décision qu’ils comptent bien capitaliser.
Le simple citoyen mauritanien estime que les relations avec Israël n’ont aucune justification et ne présentent aucun intérêt dans quelque domaine que ce soit pour la Mauritanie.
Rappelons que la Mauritanie est sérieusement menacée par la branche Al Qaïda du Maghreb arabe qui a réussi à infliger de lourdes pertes aux services militaires et sécuritaires.
L’assassinat à Nouakchott, le mois dernier, d’un ressortissant américain gérant d’une ONG spécialisée dans l’enseignement de l’Anglais et l’informatique, a été revendiqué par cette organisation
Source: Pana
Il entend par cette décision mettre un barrage définitif au retour des relations qu’il juge « honteuses » et ayant terni l’image de la Mauritanie pendant quelques années.
Ould Mansour dirige le premier parti islamiste modéré, officiellement autorisé par le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, renversé en août 2008 par une junte militaire, après 15 mois de pouvoir.
La Mauritanie et Israël avaient établi des relations diplomatiques en octobre 1999 sous le régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya (1984-2005) et depuis cette date, de vives contestations contre celles-ci ont eu lieu, surtout dans les milieux islamistes et arabophones mauritaniens allant même jusqu’à des attaques armées contre l’ambassade de l’Etat hébreu à Nouakchott.
Ces protestations ont atteint leur seuil le plus haut après l’agression israélienne contre la bande de Gaza en décembre 2008 occasionnant des milliers de victimes dans les rangs de la population palestinienne paisible.
Suite à cette agression et lors d’un sommet à Doha, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, président de la junte militaire au pouvoir, a pris la décision de suspendre ces relations et rappelé l’ambassadeur mauritanien à Tel Aviv, M. Ahmed Ould Teguedi.
Les partisans de l’ex-général et candidat à la présidentielle du 18 juillet placent aujourd’hui cette décision en tête des réalisations accomplies par leur candidat en dix mois, décision qu’ils comptent bien capitaliser.
Le simple citoyen mauritanien estime que les relations avec Israël n’ont aucune justification et ne présentent aucun intérêt dans quelque domaine que ce soit pour la Mauritanie.
Rappelons que la Mauritanie est sérieusement menacée par la branche Al Qaïda du Maghreb arabe qui a réussi à infliger de lourdes pertes aux services militaires et sécuritaires.
L’assassinat à Nouakchott, le mois dernier, d’un ressortissant américain gérant d’une ONG spécialisée dans l’enseignement de l’Anglais et l’informatique, a été revendiqué par cette organisation
Source: Pana
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