Les ayant-droits des victimes du passif humanitaire commencent à toucher leur ‘’dû’’

L’argent, le nerf de la paix



Les ayant-droits des victimes du passif humanitaire commencent à toucher leur ‘’dû’’
Il était presque midi, il faisait très chaud. En petits groupes, des veuves, des ayant-droits, des rescapés, attendaient l’arrivée du payeur de la présidence, chez Mère Sall, comme on l’appelle, dans le milieu des veuves et rescapés de la répression, entre 1989 et 1991, des militaires négro-mauritaniens. Dans la maison, plusieurs veuves, certaines couchées, d’autres assises, occupaient toute la véranda, en se demandant si le payeur allait, enfin, venir, ce jeudi 14 mai, certaines d’entre elles l’attendant depuis une dizaine de jours. Retard imputable à des raisons «techniques» selon certains ; plutôt pour des problèmes internes à la commission du COVIRE, explique une vieille femme, impatiente de rentrer en possession de son «dû». Suite à un accord concocté entre le COllectif des Victimes de la Répression (COVIRE) des militaires négro-mauritaniens, orchestrée par le régime d’Ould Taya, le général Ould Abdel Aziz s’est engagé à régler un des problèmes des plus douloureux de l’histoire mauritanienne. Même si on ignore les termes exacts de l’accord, on sait que le général a décidé d’octroyer des « réparations» aux veuves, aux orphelins, et aux ayant-droits.

Source : Le Calame

Dimanche 24 Mai 2009
Boolumbal Boolumbal
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