Depuis le début de la campagne, chacun attaque comme il peut et toutes les MOYENS SONT BONS POUR destabiliser l'adversaire .L’essentiel c’est de convaincre le peuple mauritanien. En ce huitième jour, certains candidats continuent à tenir des meetings de gauche à droite tandis que d’autres se renvoient aujourd’hui des accusations et des insultes. En tous cas personne d’entre eux n’est sûr qu’il remportera les élections au soir du 18 juillet prochain. Il y en a même ceux qui ne dorment que d'un seul œil. Par exemple ceux qui se sentent marginalisés si non piégés. Vu la tension qui régnait dans le pays depuis le putsch du 6 août, chaque geste ou paroles déplacées inquiètent les observateurs de la scène. Souhaitons que les choses iront dans le bon sens et que le résultat de la présidentielle sera accepté par tous les candidats. Cette violence est restée jusqu’ici verbale et ne dépasse pas les candidats, eux même. L’état d’esprit de leurs militants ne reflète pas, heureusement, cette tension. Les rapports entre eux semblent très apaisés. D’ailleurs leurs tentes sont dressées côte à côte, discutent ensemble et s’entraident parfois. D’autres se dépensent sans compter dans des meetings populaires à travers les différentes localités du pays. Aziz lui tire sur tout ce qui bouge, les trois autres candidats qui s'étaient engagés dans la course pour le scrutin annulé du 6 juin poursuivent tant bien que mal leur campagne . L’ex premier ministre sous l’ère de taya qui vient de jeter l’éponge en soutenant le candidat Abdel Aziz. Ould Dada enregistre des ralliements par ci et par là. Ely hausse le ton avec un discours politique bien articulé, en appelant aux militants à voter selon ce que leur dicte la conscience et l’intérêt suprême du pays. Le parti des islamistes tawassoul de Djamil Ould Mansour appelle tout le monde à rester calme et à s’inscrire dans l’esprit positif de l’accord de Dakar, en privilégiant le débat d’idées plutôt que les attaques personnelles et Hatem, le parti de Saleh Ould Hanenna ne connaît que des frictions depuis le démarrage de la campagne. Le choix des responsables de la campagne de son président a provoqué l’ire et le départ de certains cadres qui accusent le président du parti d’être trop peu collégial dans ses prises de positions. Les candidats qui rêvent franchir les portes du palais au lendemain de ces élections, ne sont ils pas piégés par l'enjeu du scrutin du 18 juillet.
Sada Mbodj
Source : riminfo
Sada Mbodj
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