Les défis qui attendent le nouveau président élu



Les défis qui attendent le nouveau président élu
Les élections du 18 juillet dernier ont consacré la victoire brillante du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz, qui, avec une majorité confortable est proclamé par le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, et par le conseil constitutionnel président de la République.

Un plébiscite. Une première dans les annales de l’histoire politiques du pays. Cela s’est passé dans un contexte marqué par, un ministre de l’opposition au commandes du ministère de l’Intérieur et une Ceni, détenue par un opposant.

Un cadre qui confère au scrutin présidentiel du 18 juillet dernier, tous les ingrédients attestant sa crédibilité et sa transparence. Une crédibilité d’ailleurs, largement reconnue par les observateurs internationaux, certains candidats malheureux dont, quelque uns ont même publiquement annoncé qu’ils n’ont pas obtenu les preuves de l’existence d’une fraude électorale.

L’élection du président des pauvres Mohamed Ould Abdel Aziz trouve son explication fondamentale dans le travail de fourmi entrepris personnellement par le candidat sur le terrain de la bataille électorale, et non par son directoire de campagne comme certains ont tendance à le faire croire.

En effet, les électeurs rencontrés dans divers endroits du pays, notamment dans la capitale ont affirmé avoir accordé leur vote au candidat Mohamed Ould Abdel Aziz, à cause de leur conviction de la pertinence du projet de société dont il est porteur.

Certes, une poignée d’hommes de grande efficacité, dont des hommes d’affaires se sont fortement mobilisés, avec honnêteté et dévouement pour assurer une victoire du candidat au premier tour de l’élection présidentielle. Tout le monde reconnaît aujourd’hui le travail considérable qu’ils ont mené sur le terrain électoral pour obtenir un succès éclatant du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz.

Aujourd’hui, devant cette élection largement saluée, à l’intérieur et à l’extérieur du pays, le président élu sera le président de tous les mauritaniens, comme il l’avait lui-même précisé au cours de sa dernière conférence de presse, quelques heures après l’annonce de son élection brillante par l’Intérieur et les rapports électoraux de la Ceni.

Autant dire que maintenant, le président démocratiquement élu Mohamed Ould Abdel Aziz doit commencer sans tarder à mettre à exécution les engagements promis au peuple, qui lui avaient permis de remporter confortablement une présidentielle âprement disputée.

La première action du président élu doit être axée sur la lutte contre la gabegie et la rupture avec les moufsidines qui déploient tous les efforts possibles pour rester dans son entourage immédiat.

Des roumouz el vessad, que lui-même connaît, que le peuple n’aime pas voir aux côtés de l’homme de tous les espoirs, du président des pauvres, espérant qu’ils soient éloignés le plus possible de cet ambitieux programme politique voulu par le président élu pour la nouvelle Mauritanie.

Le nouvel Homme fort du pays doit également pardonner les erreurs du passé à leurs auteurs " ava allahou an ma selev ", et ne juger personne, que ce soit des anciens prévaricateurs qui se sont opposés à lui ou qui lui ont apporté leurs soutiens.

Le président élu doit lorgner vers cet avenir radieux qu’il ambitionne pour son pays, pardonner à ses adversaires et leur tendre la main, dans l’espoir qu’ils s’engagent désormais dans la bonne voie que le président veut pour la Mauritanie de demain, propre, saine, juste et unie.

Cette future Mauritanie où personne ne doit plus refuser de s’acquitter de son devoir national, ou il doit payer les impôts au trésor public. Un pays où les voleurs sont sévèrement punis, ou la justice jouit de toute l’indépendance nécessaire pour accomplir son honorable mission.

Le président de tous les Mauritaniens doit se consacrer également aux bonnes choses pour ce pays meurtri par des années de dérive. Il doit exécuter son programme, sur la base duquel les populations nourrissent bien d’espoir, convaincues en cela par la fermeté et la sincérité du président élu Mohamed Ould Abdel Aziz de mener le pays à bon port.

En effet, ceux qui le connaissent n’en doutent point des lendemains meilleurs qui profilent à l’horizon avec le nouveau président élu Mohamed Ould Abdel Aziz, qui est un homme d’Etat réaliste, propre, patriotique et craint par les budgétivores.

D’ailleurs, le président élu Mohamed Ould Abdel Aziz n’est pas venu au pouvoir par passion, mais, au contraire, parce qu’il a été témoin plusieurs années durant, des misères du peuple, des laisser pour compte, des pauvres sans soutien…etc.

Ceci est d’autant plus vrai si l’on sait que s’il voulait le pouvoir, il ne l’aurait pas remis en 2005. En l’élisant aujourd’hui à la magistrature suprême, le peuple attend du président élu tout le bien-être qui manquait à cette chère nation.

Pour ce faire, le futur gouvernement doit être composé d’hommes expérimentés et propres comme lui. Faut-il le reconnaître, ce qui manque à la Mauritanie, ce ne sont point les compétences ou les cadres, mais surtout un président qui croit à l’intérêt suprême du pays, qui pense à son bien, fort et craint comme le président élu Mohamed Ould Abdel Aziz. Mohamed Salem Ould Haiba

Source: le Veridique

Samedi 25 Juillet 2009
Boolumbal Boolumbal
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