Après sa sortie au vitriol contre les négociateurs de la crise mauritanienne à Dakar, le 21 juin dernier, M. Sidi Mouhamed Ould Abdrrahmane Ould Dahi, le Président de l’Ong "Association des Amis des Animaux" (AAA) qui criait sous tous les toits que "ni le Sénégal (pays facilitateur) ni la communauté internationale n’ont daigné les (membres de la société civile) impliquer dans les négociations", a adressé une lettre ouverte au président Wade "pour que la société civile aussi ait son mot à dire sur l’avenir de la Mauritanie".
Séjournant encore à Dakar, M. Ould Dahi dit avoir "perdu son temps et son énergie, car venu apporter le mot de la société civile aux assises sur la crise mauritanienne, les portes du 6ème étage du Méridien Président lui ont été fermées. Malgré le pied de grue, il n’a pu accéder à la salle où se tenaient les négociations". Suffisant pour qu’il explose et soutient que "la Mauritanie ne peut pas être représentée que par le FNDD, le RFD et l’UPR - parti du général Aziz". Rencontré dans l’antichambre de la réunion de Dakar, la deuxième en terre sénégalaise après la signature des accords du 2 juin dernier, il dira aussi que : "C’est l’avenir de notre pays qui se décidait à Dakar, donc, nous avions des choses à dire".
S’adressant au président Wade à travers une lettre ouverte, il dira : "Excellence, M. le président de la République soeur du Sénégal, nous vous félicitons du rôle joué dans le règlement de la crise politique en Mauritanie. Vous y avez joué un rôle vous mettant dans la position du sage africain qui disait que la case du voisin brûle, il faut s’y rendre avec un seau d’eau. C’est ce que vous avez fait. Nous vous en remercions. Par contre, Son excellence M. le président de la République, l’avenir de la Mauritanie n’est pas que l’affaire de trois camps, de surcroît, politiciens. C’est plutôt une affaire des 3.364.940 habitants qui se reconnaissent, d’ailleurs, plus dans la société civile que dans les partis et/ou coalitions politiques".
"Excellence, la presse s’était empressée de crier : "La Mauritanie est soulagée, ce soir (le 2 juin dernier), car après dix mois d’une crise politique profonde, les différents protagonistes avaient décidé solennellement de s’entendre. Pro et anti-putsch s’étaient serrés la main devant les caméras, dans une ambiance surchauffée. Mais, c’était ignorer que le plus dur restait à faire : la mise en œuvre concrète de l’accord. Malgré la beauté de la photo officielle qui alignaient à vos deux côtés, c’est-à-dire, à votre droite, le président du RFD, Ahmed ould Daddah, et à votre gauche, le président mauritanien par intérim Bâ Mbaré, suivi de l’ex-général Mohamed Ould Abdel Aziz, ce n’était là que la paix des braves. La preuve, le gouvernement qui devait être mis sur pied depuis le 6 juin n’est pas encore installé", dit-il. Les mêmes personnes défendant plus leurs intérêts que ceux du pays entier, à savoir Abderahmane Ould Moine pour le RFD, Mohamed Ould Maouloud pour le FNDD et Sidi Ahmed Ould Raïs ou Ould Horma pour le camp de la majorité paraphent toujours la même chose, à la quête permanente des lambris dorés du monde et dorment tranquillement dans les hôtels douillets quand les mauritaniens ploient sous les coups de la crise internationale. En vérité, nous sommes fatigués de la politique et des politiques. Du 10 juillet 1978, quand le lieutenant-colonel Moustapha Ould Mohamed Saleck accédait au pouvoir à son remplacement le 6 avril 1979, par le lieutenant-colonel Ahmed Ould Bouceif, Oul Louly..., jusqu’à l’avènement de Mohammed Ould Abdel Aziz (2008) après respectivement le colonel Mohamed Khouna Ould Haidalla, Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya (1984-2005), Ely Ould Mohamed Vall (2005-2007), Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi (2007-2008), les mauritaniens ne sont pas sortis de l’auberge. Excellence, tout en rappelant que nous les mauritaniens pour qui, l’unité du pays est importante et qui sentons jusqu’au plus intime de nous, l’exécution de "Nachid al-watani al-Mauritani’, l’hymne national mauritanien qui fait vibrer nos coeurs et nos corps depuis 1960 ; nous qui aimons et apprécions à sa juste valeur, le message de ce beau poème du XIXe siècle de Baba Ould Cheikh Sidiya, natif de Boutilimit, assaisonnée à la mélodie de Tolia Nikiprowetzky, vous disons que la Mauritanie ne peut pas se faire sans la société civile. par la même occasion, vous demandons d’être notre interprète auprès de la communauté internationale qui semble ignorer la réalité de notre Afrique".
Alassane DIALLO
Source: Feloo
Séjournant encore à Dakar, M. Ould Dahi dit avoir "perdu son temps et son énergie, car venu apporter le mot de la société civile aux assises sur la crise mauritanienne, les portes du 6ème étage du Méridien Président lui ont été fermées. Malgré le pied de grue, il n’a pu accéder à la salle où se tenaient les négociations". Suffisant pour qu’il explose et soutient que "la Mauritanie ne peut pas être représentée que par le FNDD, le RFD et l’UPR - parti du général Aziz". Rencontré dans l’antichambre de la réunion de Dakar, la deuxième en terre sénégalaise après la signature des accords du 2 juin dernier, il dira aussi que : "C’est l’avenir de notre pays qui se décidait à Dakar, donc, nous avions des choses à dire".
S’adressant au président Wade à travers une lettre ouverte, il dira : "Excellence, M. le président de la République soeur du Sénégal, nous vous félicitons du rôle joué dans le règlement de la crise politique en Mauritanie. Vous y avez joué un rôle vous mettant dans la position du sage africain qui disait que la case du voisin brûle, il faut s’y rendre avec un seau d’eau. C’est ce que vous avez fait. Nous vous en remercions. Par contre, Son excellence M. le président de la République, l’avenir de la Mauritanie n’est pas que l’affaire de trois camps, de surcroît, politiciens. C’est plutôt une affaire des 3.364.940 habitants qui se reconnaissent, d’ailleurs, plus dans la société civile que dans les partis et/ou coalitions politiques".
"Excellence, la presse s’était empressée de crier : "La Mauritanie est soulagée, ce soir (le 2 juin dernier), car après dix mois d’une crise politique profonde, les différents protagonistes avaient décidé solennellement de s’entendre. Pro et anti-putsch s’étaient serrés la main devant les caméras, dans une ambiance surchauffée. Mais, c’était ignorer que le plus dur restait à faire : la mise en œuvre concrète de l’accord. Malgré la beauté de la photo officielle qui alignaient à vos deux côtés, c’est-à-dire, à votre droite, le président du RFD, Ahmed ould Daddah, et à votre gauche, le président mauritanien par intérim Bâ Mbaré, suivi de l’ex-général Mohamed Ould Abdel Aziz, ce n’était là que la paix des braves. La preuve, le gouvernement qui devait être mis sur pied depuis le 6 juin n’est pas encore installé", dit-il. Les mêmes personnes défendant plus leurs intérêts que ceux du pays entier, à savoir Abderahmane Ould Moine pour le RFD, Mohamed Ould Maouloud pour le FNDD et Sidi Ahmed Ould Raïs ou Ould Horma pour le camp de la majorité paraphent toujours la même chose, à la quête permanente des lambris dorés du monde et dorment tranquillement dans les hôtels douillets quand les mauritaniens ploient sous les coups de la crise internationale. En vérité, nous sommes fatigués de la politique et des politiques. Du 10 juillet 1978, quand le lieutenant-colonel Moustapha Ould Mohamed Saleck accédait au pouvoir à son remplacement le 6 avril 1979, par le lieutenant-colonel Ahmed Ould Bouceif, Oul Louly..., jusqu’à l’avènement de Mohammed Ould Abdel Aziz (2008) après respectivement le colonel Mohamed Khouna Ould Haidalla, Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya (1984-2005), Ely Ould Mohamed Vall (2005-2007), Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi (2007-2008), les mauritaniens ne sont pas sortis de l’auberge. Excellence, tout en rappelant que nous les mauritaniens pour qui, l’unité du pays est importante et qui sentons jusqu’au plus intime de nous, l’exécution de "Nachid al-watani al-Mauritani’, l’hymne national mauritanien qui fait vibrer nos coeurs et nos corps depuis 1960 ; nous qui aimons et apprécions à sa juste valeur, le message de ce beau poème du XIXe siècle de Baba Ould Cheikh Sidiya, natif de Boutilimit, assaisonnée à la mélodie de Tolia Nikiprowetzky, vous disons que la Mauritanie ne peut pas se faire sans la société civile. par la même occasion, vous demandons d’être notre interprète auprès de la communauté internationale qui semble ignorer la réalité de notre Afrique".
Alassane DIALLO
Source: Feloo