Le Premier ministre constitutionnel Yahya Ould Ahmed Waghf arrêté en août 2008 et ses trois co-détenus interpellés en novembre 2008 (tous dirigeants du FNDD) ont effectivement bénéficié le 4 juin de la liberté provisoire. Ils ont quitté la prison civile de Dar Naim et sont dirigés par la suite vers le siége de l’UNAD où ils doivent prononcer un mot pour remercier les nombreux Mauritaniens qui les ont fortement soutenu dans leur longue et pénible épreuve.
La liberté provisoire qui leur avait été accordé début Mai 2009 par la Cour suprême contre des cautions revues à la baisse (10 millions) dont ils se sont acquittés, s’était vue bloquer par le parquet général au motif que les cautions payées étaient en de ça des cautions initiales (100 millions) exigées pour leur libération par la cour d’Appel. Poursuivis dans le cadre d’une très controversée affaire de « mise en faillite de la compagnie Air Mauritanie » privatisée en 2000 ces opposants au putsch étaient plutôt visés pour leurs positions politiques .
Le RFD et FNDD, deux des plus grandes mouvances politiques du pays avaient fait de leur libération un préalable à une solution consensuelle de la crise politique qui a secoué le pays depuis le 6 août 2008 et qui a trouvé une issue heureuse avec l’accord de Dakar signé sous l’égide de la communauté internationale et du président Abdoulaye Wade. La libération des détenus du FNDD est finalement intervenue avant la signature de l’accord de Dakar programmé à Nouakchott dans la soirée du 4 juin. C’est grâce à la bonne volonté du Patronat mauritanien que leur libération a eu lieu. Contrairement à ce qui a été rapporté par l’ANI, ce sont bien les patrons mauritaniens -et non les détenus- qui ont versé les cautions initiales exigées contribuant ainsi au climat de concorde nationale que les mauritaniens sont en train de revivre grâce à la responsabilité
La liberté provisoire qui leur avait été accordé début Mai 2009 par la Cour suprême contre des cautions revues à la baisse (10 millions) dont ils se sont acquittés, s’était vue bloquer par le parquet général au motif que les cautions payées étaient en de ça des cautions initiales (100 millions) exigées pour leur libération par la cour d’Appel. Poursuivis dans le cadre d’une très controversée affaire de « mise en faillite de la compagnie Air Mauritanie » privatisée en 2000 ces opposants au putsch étaient plutôt visés pour leurs positions politiques .
Le RFD et FNDD, deux des plus grandes mouvances politiques du pays avaient fait de leur libération un préalable à une solution consensuelle de la crise politique qui a secoué le pays depuis le 6 août 2008 et qui a trouvé une issue heureuse avec l’accord de Dakar signé sous l’égide de la communauté internationale et du président Abdoulaye Wade. La libération des détenus du FNDD est finalement intervenue avant la signature de l’accord de Dakar programmé à Nouakchott dans la soirée du 4 juin. C’est grâce à la bonne volonté du Patronat mauritanien que leur libération a eu lieu. Contrairement à ce qui a été rapporté par l’ANI, ce sont bien les patrons mauritaniens -et non les détenus- qui ont versé les cautions initiales exigées contribuant ainsi au climat de concorde nationale que les mauritaniens sont en train de revivre grâce à la responsabilité