Le président soudanais est sous le coup depuis mars d’un mandat d’arrêt de la CPI, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Darfour (ouest du Soudan).
Dans une résolution adoptée à la fin d’un sommet de trois jours, l’Union africaine a reproché notamment au conseil de sécurité de l’ONU de ne pas avoir répondu à sa demande de suspendre les poursuites contre Omar el-Béchir.
En conséquence, il a été décidé que les Etats membres de l’UA "ne coopéreront pas" avec la CPI "dans l’arrestation et le transfert" de l’accusé, au nom de son immunité présidentielle. Cette décision a été prise alors que 30 Etats africains ont ratifié les statuts de la Cour. Le sommet de Syrte a estimé que le mandat d’arrêt de la CPI "sape les efforts déployés en vue de faciliter un règlement rapide du conflit au Soudan". Adversaire déterminé de la CPI, le "Guide" libyen, qui est aussi le président en exercice de l’UA, avait accusé en mars la CPI d’être un instrument des Occidentaux pour "établir un nouveau terrorisme mondial".
Durant la dernière journée de leur sommet, les chefs d’Etat africains ont aussi longuement passé en revue la série de conflits et de crises qui minent leur continent, en accordant une attention particulière à la Somalie. Tard dans la nuit de jeudi à hier, les dirigeants africains avaient réussi à mettre fin à un débat institutionnel houleux qui durait depuis plusieurs mois.
Ils ont finalement décidé de remplacer l’actuelle Commission de l’UA par une "Autorité" disposant d’un rôle de "coordination" en matière de "politique de défense commune". Il s’agit, selon les diplomates, d’une timide avancée vers les "Etats-Unis d’Afrique" dont Mouammar Kadhafi a fait son grand projet.
Source: Xibar
Dans une résolution adoptée à la fin d’un sommet de trois jours, l’Union africaine a reproché notamment au conseil de sécurité de l’ONU de ne pas avoir répondu à sa demande de suspendre les poursuites contre Omar el-Béchir.
En conséquence, il a été décidé que les Etats membres de l’UA "ne coopéreront pas" avec la CPI "dans l’arrestation et le transfert" de l’accusé, au nom de son immunité présidentielle. Cette décision a été prise alors que 30 Etats africains ont ratifié les statuts de la Cour. Le sommet de Syrte a estimé que le mandat d’arrêt de la CPI "sape les efforts déployés en vue de faciliter un règlement rapide du conflit au Soudan". Adversaire déterminé de la CPI, le "Guide" libyen, qui est aussi le président en exercice de l’UA, avait accusé en mars la CPI d’être un instrument des Occidentaux pour "établir un nouveau terrorisme mondial".
Durant la dernière journée de leur sommet, les chefs d’Etat africains ont aussi longuement passé en revue la série de conflits et de crises qui minent leur continent, en accordant une attention particulière à la Somalie. Tard dans la nuit de jeudi à hier, les dirigeants africains avaient réussi à mettre fin à un débat institutionnel houleux qui durait depuis plusieurs mois.
Ils ont finalement décidé de remplacer l’actuelle Commission de l’UA par une "Autorité" disposant d’un rôle de "coordination" en matière de "politique de défense commune". Il s’agit, selon les diplomates, d’une timide avancée vers les "Etats-Unis d’Afrique" dont Mouammar Kadhafi a fait son grand projet.
Source: Xibar