La carte « Ely Ould Mohamed Vall alter ego de Ould Taya » venant de personnalités de la vallée, ex soutiens indéfectibles et inconditionnels de ce même Ould Taya, soutiens de tous les pouvoirs, est-ce recevable? La politique, il est vrai, c’est souvent les arguments du moment, du contexte…Quand Ely était directeur de la sûreté sous Ould Taya, certains des organisateurs de la marche du 14 juin battaient des mains, des pieds, de la langue…pour ce même Ould Taya.
Pendant les années de plomb dont-il rendent Ely Coresponsable, les « cadres et notables »de la vallée aujourd’hui inconditionnel de Aziz, hier de Taya, n’avaient pas brillé par leurs protestations ou indignations contre les violations massives des droits humains. Ceux qui en ce moment avaient osé parler sont, aujourd’hui, fondés à demander des comptes à Ely. Ceux qui n’avaient osé piper mot ou qui avaient même activement participé au négationnisme de l’époque, sont inaptes à faire certains rappels aujourd’hui.
Le discours « Tarzan » de Ely a été prononcé en 2006. Il a fallu trois ans, il a fallu que Ely soit opposé à Aziz…pour que certains, rétroactivement, s’indignent. En 2006, pendant la transition, il était permis de battre le pavé, de protester, de s’indigner.
Le passif humanitaire est un problème national suffisamment grave. Il s’agit de centaines d’exécutions sommaires, de tortures et autres actes inhumains et dégradants. Quand on parle de cette question, il faut le faire sérieusement. S’en servir pour rehausser un candidat et baisser la cote d’un autre, en faire un instrument politicien et électoraliste…c’est indigne, indécent, c’est une atteinte à la mémoire des victimes…
Khalilou Diagana
Source : Le Quotidien de Nouakchott
Pendant les années de plomb dont-il rendent Ely Coresponsable, les « cadres et notables »de la vallée aujourd’hui inconditionnel de Aziz, hier de Taya, n’avaient pas brillé par leurs protestations ou indignations contre les violations massives des droits humains. Ceux qui en ce moment avaient osé parler sont, aujourd’hui, fondés à demander des comptes à Ely. Ceux qui n’avaient osé piper mot ou qui avaient même activement participé au négationnisme de l’époque, sont inaptes à faire certains rappels aujourd’hui.
Le discours « Tarzan » de Ely a été prononcé en 2006. Il a fallu trois ans, il a fallu que Ely soit opposé à Aziz…pour que certains, rétroactivement, s’indignent. En 2006, pendant la transition, il était permis de battre le pavé, de protester, de s’indigner.
Le passif humanitaire est un problème national suffisamment grave. Il s’agit de centaines d’exécutions sommaires, de tortures et autres actes inhumains et dégradants. Quand on parle de cette question, il faut le faire sérieusement. S’en servir pour rehausser un candidat et baisser la cote d’un autre, en faire un instrument politicien et électoraliste…c’est indigne, indécent, c’est une atteinte à la mémoire des victimes…
Khalilou Diagana
Source : Le Quotidien de Nouakchott