Les pourparlers inter-mauritaniens ont été suspendus mardi après-midi à Dakar et doivent reprendre dans les jours qui viennent à Nouakchott en présence d'une délégation internationale "de haut niveau", a annoncé le ministre sénégalais des Affaires étrangères.
"Nous venons de suspendre provisoirement nos travaux", a déclaré à la presse le chef de la diplomatie sénégalaise Cheikh Tidiane Gadio, après plusieurs heures d'entretiens entre les médiateurs internationaux et les négociateurs mandatés par les trois pôles de la crise politique mauritanienne.
M. Gadio a ensuite annoncé qu'une délégation internationale "de très haut niveau, dirigée par le président (sénégalais, Abdoulaye) Wade" se rendrait à Nouakchott. Ces émissaires vont "se déplacer demain (mercredi) en fin de journée à Nouakchott pour la première vague, et la deuxième vague arrivera jeudi", a-t-il précisé.
M. Wade sera "secondé par le président de la Commission africaine Jean Ping, le Commissaire à la paix et la sécurité de l'UA Ramtane Lamamra, le représentant spécial des Nations unies en Afrique de l'Ouest Said Djinnit" a énuméré M. Gadio, avant de citer de nombreux autres participants.
Dix mois après le coup d'Etat militaire, un accord de sortie de crise avait été négocié à Dakar et signé le 4 juin à Nouakchott, mais il n'a toujours pas été appliqué.
L'accord prévoit la formation d'un gouvernement de transition, puis la démission du président déchu Sidi Ould Cheikh Abdallahi, avant la tenue du scrutin présidentiel, mais des désaccords subsistent au sujet du statut de la junte mise en place après le putsch par les militaires.
Assurant que "les problèmes sont réglés à 70-80%", M. Gadio a souhaité que "dès jeudi, si possible, on engage une application directe de l'accord de Dakar".
Dans un communiqué distribué à la presse, le groupe de contact international sur la Mauritanie a constaté "des progrès significatifs" et exhorté "les leaders politiques à consentir un effort de plus".
Les médiateurs demandent également aux "partenaires internationaux de déployer sur le terrain et sans délai l'appui logistique et technique promis afin de réussir l'organisation d'élections libres, démocratiques et transparentes" le 18 juillet.
Source: Romandie News
"Nous venons de suspendre provisoirement nos travaux", a déclaré à la presse le chef de la diplomatie sénégalaise Cheikh Tidiane Gadio, après plusieurs heures d'entretiens entre les médiateurs internationaux et les négociateurs mandatés par les trois pôles de la crise politique mauritanienne.
M. Gadio a ensuite annoncé qu'une délégation internationale "de très haut niveau, dirigée par le président (sénégalais, Abdoulaye) Wade" se rendrait à Nouakchott. Ces émissaires vont "se déplacer demain (mercredi) en fin de journée à Nouakchott pour la première vague, et la deuxième vague arrivera jeudi", a-t-il précisé.
M. Wade sera "secondé par le président de la Commission africaine Jean Ping, le Commissaire à la paix et la sécurité de l'UA Ramtane Lamamra, le représentant spécial des Nations unies en Afrique de l'Ouest Said Djinnit" a énuméré M. Gadio, avant de citer de nombreux autres participants.
Dix mois après le coup d'Etat militaire, un accord de sortie de crise avait été négocié à Dakar et signé le 4 juin à Nouakchott, mais il n'a toujours pas été appliqué.
L'accord prévoit la formation d'un gouvernement de transition, puis la démission du président déchu Sidi Ould Cheikh Abdallahi, avant la tenue du scrutin présidentiel, mais des désaccords subsistent au sujet du statut de la junte mise en place après le putsch par les militaires.
Assurant que "les problèmes sont réglés à 70-80%", M. Gadio a souhaité que "dès jeudi, si possible, on engage une application directe de l'accord de Dakar".
Dans un communiqué distribué à la presse, le groupe de contact international sur la Mauritanie a constaté "des progrès significatifs" et exhorté "les leaders politiques à consentir un effort de plus".
Les médiateurs demandent également aux "partenaires internationaux de déployer sur le terrain et sans délai l'appui logistique et technique promis afin de réussir l'organisation d'élections libres, démocratiques et transparentes" le 18 juillet.
Source: Romandie News