La jeunesse mauritanienne a manifesté mercredi, 10 juin à l’instar de plusieurs citoyens de divers horizons demandant que la justice soit rendue à la famille d’Abass Diallo, jeune mauritanien assassiné par l’armée mauritanienne dans le cadre des interdits de Covid-19.
A Nouakchott, la jeunesse était dans la rue accompagnée par différentes organisations de la société civile mauritanienne afin de dénoncer cet assassinat en exigeant une enquête libre, transparente et indépendante.
Les citoyens ont élaboré un tissu rouge pour exprimer partout où ils se trouvent, la justice pour le jeune homme qui a laissé dernier lui des orphelins. Une journée nationale pour Abass Diallo à l’initiative du mouvement « Turban Rouge » sur les réseaux sociaux.
Une manifestation qui a été aussitôt dispersée par la police avec l’intervention des matraques.
Pour rappel, Abass Diallo, charretier (36 ans), est mort assassiné par l’armée mauritanienne le jeudi 28 mai 2020 à Dabanno ( Mbagne).
Sa famille a porté plainte contre l’armée nationale qui avait proposé 1 million d’ouguiyas pour acheter le silence.
Mais, les proches de la victime ont rejeté catégoriquement tout arrangement et préfèrent que le responsable soit jugé dans la transparence.
Depuis cet incident, des mouvements se forment pour dire non à la violence faite à l’égard des noirs mauritaniens.
Source: https://senalioune.com
A Nouakchott, la jeunesse était dans la rue accompagnée par différentes organisations de la société civile mauritanienne afin de dénoncer cet assassinat en exigeant une enquête libre, transparente et indépendante.
Les citoyens ont élaboré un tissu rouge pour exprimer partout où ils se trouvent, la justice pour le jeune homme qui a laissé dernier lui des orphelins. Une journée nationale pour Abass Diallo à l’initiative du mouvement « Turban Rouge » sur les réseaux sociaux.
Une manifestation qui a été aussitôt dispersée par la police avec l’intervention des matraques.
Pour rappel, Abass Diallo, charretier (36 ans), est mort assassiné par l’armée mauritanienne le jeudi 28 mai 2020 à Dabanno ( Mbagne).
Sa famille a porté plainte contre l’armée nationale qui avait proposé 1 million d’ouguiyas pour acheter le silence.
Mais, les proches de la victime ont rejeté catégoriquement tout arrangement et préfèrent que le responsable soit jugé dans la transparence.
Depuis cet incident, des mouvements se forment pour dire non à la violence faite à l’égard des noirs mauritaniens.
Source: https://senalioune.com
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