La communauté internationale a proposé lundi à Dakar un report au 18 juillet de l'élection présidentielle prévue samedi en Mauritanie, afin de résoudre la crise née du coup d'Etat militaire du 6 août, a-t-on appris de sources proches des négociations.
A l'issue de cinq jours d'intenses négociations, le Groupe de contact international sur la Mauritanie a proposé aux protagonistes de la crise de tenir le premier tour de la présidentielle le 18 juillet avec un éventuel deuxième tour le 1er août, selon ces sources.
A l'heure actuelle, les opposants au putsch refusent de participer au scrutin de samedi, dénonçant une "mascarade électorale" gagnée d'avance par l'ex-chef de la junte, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a démissionné de ses fonctions pour pouvoir se présenter.
Le Groupe de contact propose également la constitution d'un gouvernement d'union composé à parité de membres favorables et opposés à la junte et qui serait en charge de mener le pays aux élections, selon ces différentes sources proches des négociations.
La composition du cabinet fait l'objet de tractations ardues, le Rassemblement des forces démocratiques (RFD, opposition) refusant notamment cette parité en arguant que les forces anti-putsch doivent avoir les 2/3 des 26 postes ministériels.
Le Premier ministre serait choisi par l'ex-chef de la junte mais serait officiellement nommé par celui que le général Abdel Aziz a renversé, le président déchu Sidi Ould Cheikh Abdallahi, premier chef d'Etat démocratiquement élu (en 2007) du pays.
Les parties mauritaniennes doivent se retrouver mardi à 10H30 (locales et GMT) à Dakar pour donner leur éventuel accord à la proposition du Groupe de contact après une ultime nuit de consultations. "Tout est possible", a souligné un des médiateurs, se refusant toutefois à un optimisme démesuré.
"Certains ont donné leur accord, d'autres ont demandé des clarifications" à propos des propositions de la communauté internationale, a indiqué à la presse le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio.
Il s'agit de l'"offre finale proposée par le Groupe de contact au nom de la communauté internationale", a précisé le représentant de l'Union africaine (UA), le commissaire Ramtane Lamamra.
"Nous disons aux différentes parties: +acceptez et nous serons avec vous pour aplanir le processus+ en vue d'une transition consensuelle avec la participation de tous", a-t-il ajouté.
Alors que les négociations se poursuivaient, jour et nuit, dans un grand hôtel de la capitale sénégalaise, l'ex-chef de la junte a poursuivi, comme si de rien n'était, sa campagne électorale, à l'intérieur de la Mauritanie.
Rivalisant seulement avec trois autres candidats, qui n'avaient pas condamné la prise du pouvoir par l'armée le 6 août 2008, l'ex-chef de la junte est donné d'avance grand vainqueur du scrutin.
Lundi soir, à Nouadhibou (nord), il a lors d'un rassemblement populaire appelé de nouveau à voter massivement mais n'a pas mentionné la date du 6 juin, selon des témoins.
"Il y a possibilité d'ouvrir la voie à la candidature de quelques +malfaiteurs+ (ses opposants)", a-t-il lancé, ajoutant: "il faudra alors les combattre par la démocratie
A l'issue de cinq jours d'intenses négociations, le Groupe de contact international sur la Mauritanie a proposé aux protagonistes de la crise de tenir le premier tour de la présidentielle le 18 juillet avec un éventuel deuxième tour le 1er août, selon ces sources.
A l'heure actuelle, les opposants au putsch refusent de participer au scrutin de samedi, dénonçant une "mascarade électorale" gagnée d'avance par l'ex-chef de la junte, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a démissionné de ses fonctions pour pouvoir se présenter.
Le Groupe de contact propose également la constitution d'un gouvernement d'union composé à parité de membres favorables et opposés à la junte et qui serait en charge de mener le pays aux élections, selon ces différentes sources proches des négociations.
La composition du cabinet fait l'objet de tractations ardues, le Rassemblement des forces démocratiques (RFD, opposition) refusant notamment cette parité en arguant que les forces anti-putsch doivent avoir les 2/3 des 26 postes ministériels.
Le Premier ministre serait choisi par l'ex-chef de la junte mais serait officiellement nommé par celui que le général Abdel Aziz a renversé, le président déchu Sidi Ould Cheikh Abdallahi, premier chef d'Etat démocratiquement élu (en 2007) du pays.
Les parties mauritaniennes doivent se retrouver mardi à 10H30 (locales et GMT) à Dakar pour donner leur éventuel accord à la proposition du Groupe de contact après une ultime nuit de consultations. "Tout est possible", a souligné un des médiateurs, se refusant toutefois à un optimisme démesuré.
"Certains ont donné leur accord, d'autres ont demandé des clarifications" à propos des propositions de la communauté internationale, a indiqué à la presse le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio.
Il s'agit de l'"offre finale proposée par le Groupe de contact au nom de la communauté internationale", a précisé le représentant de l'Union africaine (UA), le commissaire Ramtane Lamamra.
"Nous disons aux différentes parties: +acceptez et nous serons avec vous pour aplanir le processus+ en vue d'une transition consensuelle avec la participation de tous", a-t-il ajouté.
Alors que les négociations se poursuivaient, jour et nuit, dans un grand hôtel de la capitale sénégalaise, l'ex-chef de la junte a poursuivi, comme si de rien n'était, sa campagne électorale, à l'intérieur de la Mauritanie.
Rivalisant seulement avec trois autres candidats, qui n'avaient pas condamné la prise du pouvoir par l'armée le 6 août 2008, l'ex-chef de la junte est donné d'avance grand vainqueur du scrutin.
Lundi soir, à Nouadhibou (nord), il a lors d'un rassemblement populaire appelé de nouveau à voter massivement mais n'a pas mentionné la date du 6 juin, selon des témoins.
"Il y a possibilité d'ouvrir la voie à la candidature de quelques +malfaiteurs+ (ses opposants)", a-t-il lancé, ajoutant: "il faudra alors les combattre par la démocratie