Meeting du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz à Arafat : « Nous œuvreront à renforcer l’unité nationale »



Meeting du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz à Arafat : « Nous œuvreront à renforcer l’unité nationale »
Dans un meeting qu’il organise présentement dans la Moughataa de Arafat, le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz a déclaré que « les régimes précédents s’employaient à diviser les citoyens dans leurs couleurs et à les ranger en tendances, détruisant ainsi la cohésion nationale et sapant les biens des populations pour profiter à une poignée qui pillaient les ressources nationales ».

« Nous œuvreront à renforcer l’unité nationale, à assurer la répartition équitable des biens et des richesses nationales sur toutes les composantes nationales et nous instaureront la discrimination positive en vue d’améliorer les conditions des citoyens, en particulier les couches défavorisées », a-t-il dit en substance, ajoutant : « Nous avons déjà commencé à mettre en œuvre notre programme et nous le poursuivrons si nous sommes élus. »
Le candidat Ould Abdel Aziz qui s’appesantit sur son programme électoral, précisera que « le semblant de démocratie qui existait dans le pays, servait à élire une personne et asseoir son pouvoir », qu’il œuvrera à l’ancrage de la démocratie et à réformer l’armée et renforcer la sécurité.
De même qu’il s’engagera à transformer l’administration en une administration d’accueil au service des populations auxquelles elle sera soumise.

Au sujet des révélations sur certains de ses adversaires, Ould Abdel Aziz dira qu’il a des documents prouvant l’implication de certains de ses adversaires dans la gabegie et les prévarications. Des documents qu’il aurait souhaité projeter sur les écrans géants fixés pour les montrer au public mais que cela n’a pu être fait par l’équipe technique de sa campagne, cependant qu’il a, en sa possession ces documents et qu’il en parlera.

Ainsi, dira-t-il en substance, « des hommes d’affaires que vous connaissez, soutiennent et financent à hauteur de 15.300.000.000UM, les « moufcidines » mais que c’est le pôle qui soutient les pauvres et se soucie de leurs conditions de vie qui vaincra et remportera haut la main les élections du 18 juillet ». « Votez le premier candidat sur la liste électorale, c’est le président des pauvres, celui qui leur rend visite », dira-t-il en insistant : « Dites Amine (Amen) » et, dans un élan de soutien et de plébiscite, les foules entonneront d’une seul voix : « amine, amine ». Puis, il poursuivra : « J’ai dit aux hommes d’affaires qui m’ont aidé que je dépenserai l’argent de ma campagne pour les pauvres ».

S’attaquant au camp de ses adversaires, le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz, dira en substance que le FNDD avait cherché appui auprès de l’entité sioniste et que l’homme d’affaires et président de l’UNAD, Abdel Ghoudouss Ould Abeidna envoyait des courriers électroniques à l’étranger dans lesquels il précise, dira le candidat Ould Abdel Aziz qui lisait des passages de ces mails, qu’il l’accusait de nourrir des mauvais sentiments à l’endroit d’Israël, d’avoir fomenté un coup d’Etat et emprisonné le premier ministre. « Les sionistes sont arrivés dans notre pays par la volonté d’un ancien président et n’ont apporté que mensonge à notre pays et quelques tonnes de ciment mises dans un bâtiment qui appartient à la Banque Centrale de Mauritanie devant servir d’hôpital pour le traitement du cancer. Mais cela justifiait plutôt leur présence dans notre pays. Puis d’autres présidents ont succédé à celui-là dont un a juré qu’aucun président ne peut rompre ces relations avec l’entité sioniste. Je leur dis et à celui-là en particulier que plus, un homme qui veut diriger la Mauritanie, ne pourra établir des relations avec l’entité sioniste ou un quelconque autre pays qui ne respecte les valeurs de la République Islamique de Mauritanie. Dans le passé quand l’un d’entre nous partait à l’étranger et rencontrait des frères arabes, il secouait sa tête et balbutiait ne pouvant donner les raisons de ces relations avec l’entité sioniste avec la république Islamique de Mauritanie. Avec la volonté du peuple mauritanien nous sommes devenus un pays libéré de ces relations éhontées avec l’entité sioniste. »
Au sujet de l’ancien premier ministre, Yahya Ould Ahmed Waghf, Ould Abdel Aziz dira qu’il a emprisonné l’ancien premier ministre pour détournement de deniers publics, achetant du riz avarié avec les établissements Noueighedh qui financent aujourd’hui la campagne du candidat Ahmed Ould Daddah.
De même ajoutera Ould Abdel Aziz que ces courriers électroniques l’accusent, lui et l’armée d’anti sionisme, mais que cela n’est pas son cas à lui seul, ni celui de l’armée, mais un sentiment de tous les mauritaniens qui rejette le sionisme. Puis il lancera : « S’ils veulent aller chez les sionistes qu’ils s’en aillent et si je remporte cette élection, je leur donnerai des billets pour aller à cet Etat sioniste qu’ils aiment ». Le candidat Ould Abdel Aziz soulignera que dans ces correspondances électroniques, le FNDD avait incité les institutions financières internationales à arrêter l’aide octroyé pour le pays, « afin de nous couper les vivres mais qu’ils sachent qu’Allah seul est Tout-Puissant, et que nous n’avons pas peur de personne ».

Le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz accusera son adversaire Messaoud Ould Boulkheir, le candidat du FNDD et président de l’assemblée nationale de gaspillage en disant que plus d’un milliard d’ouguiya était dépensé du budget de l’Assemblée nationale, sans figuré sur le budget de l’Etat approuvé par le parlement, et que les documents prouvent que « le Président de l’Assemblée nationale, qui affirme défendre la démocratie et prend la défense des esclaves, est un prévaricateur et que ce qu’il a fait s’appelle le vol ».

Il a également accusé ce qu’il a appelé « la famille gouvernante » (allusion au président démissionnaire et à sa famille) d’avoir participé à la gabegie en affirmant que le président démissionnaire avait empêché la distribution de parcelles de terrain et limogé des Hakem (préfets) mais que sa famille s’est octroyée des centaines de mètres carrés, à un moment où la population des
gazras et des bidonvilles était privée de terrains.

Source: AMI

Dimanche 12 Juillet 2009
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