Le Front anti-putsch en Mauritanie "peut l'emporter" à l'élection présidentielle prévue le 18 juillet s'il présente "une candidature unique", a affirmé samedi à l'AFP le président de l'Assemblée nationale et un des responsables du Front, Messaoud Ould Boulkheir.
"Nous avons tous poussé pour une candidature unique au sein du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD)", la coalition de partis, d'organisations et de personnalités opposés au coup d'Etat militaire du 6 août, a-t-il dit à Nouakchott.
"Le Front peut, s'il reste uni, tenir la dragée haute à tous les autres candidats et l'emporter", a estimé M. Ould Boulkheir, deux jours après la signature d'un accord de sortie de crise reportant notamment au 18 juillet la présidentielle prévue samedi. Il a refusé de dire s'il se présenterait lui-même à ce scrutin. Il avait déjà été candidat en 2007.
Mais le général Mohamed Ould Abdel Aziz, ex-chef de la junte, "a une longueur d'avance démesurée parce qu'il est en campagne depuis qu'il a pris le pouvoir il y a dix mois et que le groupe international de contact sur la Mauritanie a été relativement souple et patient avec lui", a-t-il ajouté.
Quand Mohamed Ould Abdel Aziz était à la tête de la junte, "la radio et la télévision d'Etat matraquaient nuit et jour qu'il était le président des pauvres, le président anti-corruption. C'était la démagogie et le populisme habituels", a-t-il dit.
"Et l'administration actuelle a été mise en place par lui: les préfets, gouverneurs, chefs militaires, dirigeants de la police...", a-t-il relevé.
"On a bien essayé de faire reculer davantage l'échéance électorale (pendant les négociations à Dakar, ndlr) pour avoir le temps de nous préparer mais nous n'avions pas été soutenus par la communauté internationale", a-t-il assuré.
"Malgré cela, tout reste ouvert. Beaucoup de gens qui couraient derrière Aziz lorsqu'il était chef de la junte ne sont pas prêts à voter en sa faveur (...) maintenant qu'il n'est plus le maître", a-t-il fait valoir.
Source: riminfo.net
"Nous avons tous poussé pour une candidature unique au sein du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD)", la coalition de partis, d'organisations et de personnalités opposés au coup d'Etat militaire du 6 août, a-t-il dit à Nouakchott.
"Le Front peut, s'il reste uni, tenir la dragée haute à tous les autres candidats et l'emporter", a estimé M. Ould Boulkheir, deux jours après la signature d'un accord de sortie de crise reportant notamment au 18 juillet la présidentielle prévue samedi. Il a refusé de dire s'il se présenterait lui-même à ce scrutin. Il avait déjà été candidat en 2007.
Mais le général Mohamed Ould Abdel Aziz, ex-chef de la junte, "a une longueur d'avance démesurée parce qu'il est en campagne depuis qu'il a pris le pouvoir il y a dix mois et que le groupe international de contact sur la Mauritanie a été relativement souple et patient avec lui", a-t-il ajouté.
Quand Mohamed Ould Abdel Aziz était à la tête de la junte, "la radio et la télévision d'Etat matraquaient nuit et jour qu'il était le président des pauvres, le président anti-corruption. C'était la démagogie et le populisme habituels", a-t-il dit.
"Et l'administration actuelle a été mise en place par lui: les préfets, gouverneurs, chefs militaires, dirigeants de la police...", a-t-il relevé.
"On a bien essayé de faire reculer davantage l'échéance électorale (pendant les négociations à Dakar, ndlr) pour avoir le temps de nous préparer mais nous n'avions pas été soutenus par la communauté internationale", a-t-il assuré.
"Malgré cela, tout reste ouvert. Beaucoup de gens qui couraient derrière Aziz lorsqu'il était chef de la junte ne sont pas prêts à voter en sa faveur (...) maintenant qu'il n'est plus le maître", a-t-il fait valoir.
Source: riminfo.net