La campagne pour l'élection présidentielle du 18 juillet en Mauritanie a officiellement débuté jeudi avec dix candidats dont les poids-lourds de l'opposition et l'ex-chef de la junte, a constaté un journaliste de l'AFP. L'ouverture de la campagne, qui a été lancée depuis Nouakchott par tous les candidats, s'est déroulée dans un climat de fête, mobilisant des milliers de supporteurs. Elle doit durer deux semaines.
Ce scrutin est censé mettre un terme à la grave crise née du coup d'Etat militaire ayant renversé le 6 août le premier président démocratiquement élu du pays Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
L'ex-chef de la junte, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, a promis de "mettre fin à la gabegie et à toutes les formes de concussions qui ont mis à genoux la Mauritanie après plusieurs décennies de règne de malfaiteurs".
De son côté, l'opposition a mis l'accent sur la "résistance aux putschs". "Plus jamais les Mauritaniens ne doivent accepter de baisser l'échine", a notamment lancé Messaoud Ould Boulkheir, président de l'Assemblée nationale et candidat du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD).
Quant à M. Ahmed Ould Daddah, chef du plus grand parti d'opposition, le Rassemblement des forces démocratiques (RFD), auquel plusieurs sensibilités et groupes politiques se sont ralliés ces derniers jours, il a promis "le changement véritable" et "tout le progrès" pour son pays.
L'ancien chef de la transition démocratique (2005-2007) arrivé au pouvoir par un coup d'Etat militaire, Ely Ould Mohamed Vall, a voulu "rassurer" les Mauritaniens "qui (le) connaissent et savent quels sont (ses) capacités personnelles et (ses) projets de développement pour le bien-être de tous".
Selon lui, sa victoire "sera celle du pays contre les risques de déstabilisation politique".
Six autres candidats dont le chef du parti islamiste Tewassoul, Jemil Ould Mansour ont abondé dans le même sens, ce dernier évoquant une "plus grande justice suivant les préceptes de l'Islam".
Source: Taqadoumy
Ce scrutin est censé mettre un terme à la grave crise née du coup d'Etat militaire ayant renversé le 6 août le premier président démocratiquement élu du pays Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
L'ex-chef de la junte, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, a promis de "mettre fin à la gabegie et à toutes les formes de concussions qui ont mis à genoux la Mauritanie après plusieurs décennies de règne de malfaiteurs".
De son côté, l'opposition a mis l'accent sur la "résistance aux putschs". "Plus jamais les Mauritaniens ne doivent accepter de baisser l'échine", a notamment lancé Messaoud Ould Boulkheir, président de l'Assemblée nationale et candidat du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD).
Quant à M. Ahmed Ould Daddah, chef du plus grand parti d'opposition, le Rassemblement des forces démocratiques (RFD), auquel plusieurs sensibilités et groupes politiques se sont ralliés ces derniers jours, il a promis "le changement véritable" et "tout le progrès" pour son pays.
L'ancien chef de la transition démocratique (2005-2007) arrivé au pouvoir par un coup d'Etat militaire, Ely Ould Mohamed Vall, a voulu "rassurer" les Mauritaniens "qui (le) connaissent et savent quels sont (ses) capacités personnelles et (ses) projets de développement pour le bien-être de tous".
Selon lui, sa victoire "sera celle du pays contre les risques de déstabilisation politique".
Six autres candidats dont le chef du parti islamiste Tewassoul, Jemil Ould Mansour ont abondé dans le même sens, ce dernier évoquant une "plus grande justice suivant les préceptes de l'Islam".
Source: Taqadoumy