Fait inédit en Mauritanie, le nouveau président de la République a décidé d’organiser sa cérémonie d’investiture au stade olympique de la capitale. C’est la première fois qu’un événement aussi solennel se déroule en public. Et les Nouakchottois ont visiblement apprécié ce geste. « C’est le président des pauvres, il vient prêter serment devant nous, car c’est nous qui l’avons élu ! », s’exclame N’Diaye Diallo devant les portes d’entrée du stade. « Nous avons confiance en lui, renchérit Camara Simbara, un fonctionnaire venu exprès de France pour l’occasion. Mais attention, s’il ne tient pas ses promesses, le peuple saura s’en souvenir ! ».
Pas de feux d’artifice, ni de spectacle de musique traditionnelle pour cette cérémonie demeurée très formelle. Le nouveau président mauritanien s’est toutefois offert un bain de foule, à pied, en faisant le tour du stade olympique, à son arrivée, vers 18 heures (heure locale). Il a ensuite prêté serment devant les membres du Conseil constitutionnel et en présence de deux chefs d’Etat africains : le Sénégalais Abdoulaye Wade et le Malien Amadou Toumani Touré.
Des représentants de la Libye, de l’Algérie, du Maroc, du Koweït, de l’Egypte, de l’Europe, ou encore du Japon, avaient fait le déplacement pour cet événement. Cette forte présence internationale a été saluée par le Premier ministre Moulaye ould Mohamed Laghdaf : « Tout le monde est là pour assister à l’entrée de la Mauritanie dans une ère nouvelle, c’est un jour extraordinaire pour nous », a-t-il confié à RFI. La France, elle, était représentée par son secrétaire d’Etat à la coopération, Alain Joyandet, qui s’est réjouit que la Mauritanie redevienne pour la France « un partenaire de premier plan dans la région ».
Alain Joyandet, secrétaire d'Etat à la Coopération
« La Mauritanie est redevenue fréquentable ; le nouveau président a accepté quasiment toutes les demandes qui ont été faites par la communauté internationale. »
Pas de feux d’artifice, ni de spectacle de musique traditionnelle pour cette cérémonie demeurée très formelle. Le nouveau président mauritanien s’est toutefois offert un bain de foule, à pied, en faisant le tour du stade olympique, à son arrivée, vers 18 heures (heure locale). Il a ensuite prêté serment devant les membres du Conseil constitutionnel et en présence de deux chefs d’Etat africains : le Sénégalais Abdoulaye Wade et le Malien Amadou Toumani Touré.
Des représentants de la Libye, de l’Algérie, du Maroc, du Koweït, de l’Egypte, de l’Europe, ou encore du Japon, avaient fait le déplacement pour cet événement. Cette forte présence internationale a été saluée par le Premier ministre Moulaye ould Mohamed Laghdaf : « Tout le monde est là pour assister à l’entrée de la Mauritanie dans une ère nouvelle, c’est un jour extraordinaire pour nous », a-t-il confié à RFI. La France, elle, était représentée par son secrétaire d’Etat à la coopération, Alain Joyandet, qui s’est réjouit que la Mauritanie redevienne pour la France « un partenaire de premier plan dans la région ».
Alain Joyandet, secrétaire d'Etat à la Coopération
« La Mauritanie est redevenue fréquentable ; le nouveau président a accepté quasiment toutes les demandes qui ont été faites par la communauté internationale. »