IL y trois jours, au cours d’un point de presse, Sid’Ahmed Ould Raiss, directeur de campagne du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz, avait dit, à propos des difficultés d’application de l’accord de Dakar : « Si dans les 48 heures à venir, il n’y pas de solution, nous prendrons les dispositions nécessaires.»
Les 48 heures sont passées. Il n’y a pas eu déblocage. Ould Raiss, lundi 22 juin, a appelé la presse. Au nom de la majorité soutenant la candidature de Ould Abdel Aziz, il a, « compte tenu des contraintes techniques et des impératifs de temps, demandé au gouvernement actuel de prendre les mesures requises pour la tenue du scrutin présidentiel le 18 juillet 2003.»
Avant de signer le décret portant entrée en vigueur du gouvernement d&rsquounion nationale comme prévu par l&rsquoaccord de Dakar signé le 04 juin entre les différentes parties à la crise politique mauritanienne, Sidi Ould Cheikh Abdellahi exige la dissolution du Haut Conseil d&rsquoEtat. Pour venir à bout de ce blocage, les négociateurs mauritaniens, sur demande du Groupe de contact international ont repris le chemin de Dakar.
Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, a précisé que la rencontre «n&rsquoa pas pour objet de renégocier l&rsquoaccord signé le 4 juin dernier, mais d&rsquoexaminer un point qui constituait un obstacle qu&rsquoil fallait lever.» L&rsquoobstacle semble-t-il n&rsquoa pas été levé.
Les négociations entamées dimanche 21 juin à Dakar n&rsquoont encore débouché sur aucun compromis permettant de dépasser l&rsquoobstacle du HCE. Les représentants du Groupe de contact international ont fait des propositions portant statut du Haut conseil d&rsquoEtat.
Pour trouver une solution, les membres du Groupe de contact ont proposé aux trois parties mauritaniennes de changer l&rsquoappellation du Haut Conseil d&rsquo Etat (HCE) et de le mettre sous l&rsquoautorité du gouvernement d&rsquounion nationale. Cette proposition a été refusée par le camp du général Mohamed Ould Abdel Aziz. Pour les partisans du général, le HCE n&rsquoayant aucune prérogative politique, s&rsquooccupant seulement de la sécurité, ne saurait avoir une influence quelconque sur le déroulement du processus électoral conduisant au scrutin présidentiel du 18 juillet.
Les différentes parties, sous l&rsquoégide du groupe de contact, ont repris les discussions lundi 22 juin. Selon le ministre sénégalais des affaires étrangères, Cheikh Tidjane Gadio, en attendant la levée de l&rsquoobstacle du Haut Conseil d&rsquoEtat, ce qui a été prévu par l&rsquoaccord du 04 juin sera mis à exécution. Il s&rsquoagit, de la recomposition de la commission électorale nationale indépendante (CENI), de la réouverture du dépôt des candidatures pour l&rsquoélection présidentielle et la révision des listes électorales. Cheikh Tidjane Gadio, cité par l&rsquoANI, aurait indiqué que la majorité des négociateurs penchent pour la tenue du scrutin présidentiel le 18 juillet. Comment les listes électorales seront révisées sans un gouvernement ? Sans ce gouvernement, qui va convoquer le collège électoral ?
Dans une déclaration à l&rsquoANI, Yahya Ould Mohamed Horma, représentant du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz à Dakar, à laisser entendre : «Tout devra commencer par la signature du décret nommant le gouvernement d&rsquoUnion Nationale par le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, qui devra par la suite statuer volontairement sur son mandat, ce qui signifie sa démission, puis le président du sénat recevra ses nouvelle missions de président par intérim. Ces trois dispositions figurant en bonne place dans le texte de l&rsquoaccord de Dakar, ce qui élaguerait toute tentative d&rsquoétablir une corrélation entre elles et ce qui n&rsquoest pas édicté dans le texte de l&rsquoaccord du 04 juin.» Ould Horma a accusé les représentants du RFD et du FNDD de faire dans les man&oeliguvres dilatoires et Sidi Ould Cheikh Abdellahi, d&rsquoentêtement.
Pour les partisans du général, il n&rsquoy a rien n&rsquoa redire sur l&rsquoaccord du 04 juin. On doit s&rsquoen tenir à la lettre de ses clauses qui « sont claires. » Ils rejette catégoriquement l&rsquoexistence « d&rsquoengagements non écrits » dont font état le camp RFD/FNN. Toujours sur l&rsquoANI, Ould Mohamed Horma déclare : «que sa délégation s&rsquoest opposée à la proposition consistant à soumettre le HCE à la tutelle du gouvernement de transition.» Il a expliqué que « la constitution prévoit une structure dénommée Conseil Suprême de la Défense (CSD), dépendant directement de l&rsquoautorité du président de la république élu. Pour cela, en raison de la sensibilité de la sécurité et des missions militaires et compte tenu des conditions actuelles marquées par l&rsquoactivité terroriste, par l'immigration clandestine et le trafic de drogue, ce conseil ne peut être soumis à l&rsquoautorité d&rsquoun gouvernement provisoire. Il doit rester cohérent et entièrement disponible pour son travail professionnel militaire qui n'a rien à voir avec les affaires politiques.»
Source: Le quotidien
Les 48 heures sont passées. Il n’y a pas eu déblocage. Ould Raiss, lundi 22 juin, a appelé la presse. Au nom de la majorité soutenant la candidature de Ould Abdel Aziz, il a, « compte tenu des contraintes techniques et des impératifs de temps, demandé au gouvernement actuel de prendre les mesures requises pour la tenue du scrutin présidentiel le 18 juillet 2003.»
Avant de signer le décret portant entrée en vigueur du gouvernement d&rsquounion nationale comme prévu par l&rsquoaccord de Dakar signé le 04 juin entre les différentes parties à la crise politique mauritanienne, Sidi Ould Cheikh Abdellahi exige la dissolution du Haut Conseil d&rsquoEtat. Pour venir à bout de ce blocage, les négociateurs mauritaniens, sur demande du Groupe de contact international ont repris le chemin de Dakar.
Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, a précisé que la rencontre «n&rsquoa pas pour objet de renégocier l&rsquoaccord signé le 4 juin dernier, mais d&rsquoexaminer un point qui constituait un obstacle qu&rsquoil fallait lever.» L&rsquoobstacle semble-t-il n&rsquoa pas été levé.
Les négociations entamées dimanche 21 juin à Dakar n&rsquoont encore débouché sur aucun compromis permettant de dépasser l&rsquoobstacle du HCE. Les représentants du Groupe de contact international ont fait des propositions portant statut du Haut conseil d&rsquoEtat.
Pour trouver une solution, les membres du Groupe de contact ont proposé aux trois parties mauritaniennes de changer l&rsquoappellation du Haut Conseil d&rsquo Etat (HCE) et de le mettre sous l&rsquoautorité du gouvernement d&rsquounion nationale. Cette proposition a été refusée par le camp du général Mohamed Ould Abdel Aziz. Pour les partisans du général, le HCE n&rsquoayant aucune prérogative politique, s&rsquooccupant seulement de la sécurité, ne saurait avoir une influence quelconque sur le déroulement du processus électoral conduisant au scrutin présidentiel du 18 juillet.
Les différentes parties, sous l&rsquoégide du groupe de contact, ont repris les discussions lundi 22 juin. Selon le ministre sénégalais des affaires étrangères, Cheikh Tidjane Gadio, en attendant la levée de l&rsquoobstacle du Haut Conseil d&rsquoEtat, ce qui a été prévu par l&rsquoaccord du 04 juin sera mis à exécution. Il s&rsquoagit, de la recomposition de la commission électorale nationale indépendante (CENI), de la réouverture du dépôt des candidatures pour l&rsquoélection présidentielle et la révision des listes électorales. Cheikh Tidjane Gadio, cité par l&rsquoANI, aurait indiqué que la majorité des négociateurs penchent pour la tenue du scrutin présidentiel le 18 juillet. Comment les listes électorales seront révisées sans un gouvernement ? Sans ce gouvernement, qui va convoquer le collège électoral ?
Dans une déclaration à l&rsquoANI, Yahya Ould Mohamed Horma, représentant du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz à Dakar, à laisser entendre : «Tout devra commencer par la signature du décret nommant le gouvernement d&rsquoUnion Nationale par le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, qui devra par la suite statuer volontairement sur son mandat, ce qui signifie sa démission, puis le président du sénat recevra ses nouvelle missions de président par intérim. Ces trois dispositions figurant en bonne place dans le texte de l&rsquoaccord de Dakar, ce qui élaguerait toute tentative d&rsquoétablir une corrélation entre elles et ce qui n&rsquoest pas édicté dans le texte de l&rsquoaccord du 04 juin.» Ould Horma a accusé les représentants du RFD et du FNDD de faire dans les man&oeliguvres dilatoires et Sidi Ould Cheikh Abdellahi, d&rsquoentêtement.
Pour les partisans du général, il n&rsquoy a rien n&rsquoa redire sur l&rsquoaccord du 04 juin. On doit s&rsquoen tenir à la lettre de ses clauses qui « sont claires. » Ils rejette catégoriquement l&rsquoexistence « d&rsquoengagements non écrits » dont font état le camp RFD/FNN. Toujours sur l&rsquoANI, Ould Mohamed Horma déclare : «que sa délégation s&rsquoest opposée à la proposition consistant à soumettre le HCE à la tutelle du gouvernement de transition.» Il a expliqué que « la constitution prévoit une structure dénommée Conseil Suprême de la Défense (CSD), dépendant directement de l&rsquoautorité du président de la république élu. Pour cela, en raison de la sensibilité de la sécurité et des missions militaires et compte tenu des conditions actuelles marquées par l&rsquoactivité terroriste, par l'immigration clandestine et le trafic de drogue, ce conseil ne peut être soumis à l&rsquoautorité d&rsquoun gouvernement provisoire. Il doit rester cohérent et entièrement disponible pour son travail professionnel militaire qui n'a rien à voir avec les affaires politiques.»
Source: Le quotidien