
La réunion du groupe de contact international sur la Mauritanie a été suspendue jeudi soir tard à Dakar et reprendra vendredi matin après l'étude de nouvelles propositions, a annoncé le ministre sénégalais des Affaires étrangères à la presse. Cette réunion a lieu huit jours avant l'élection présidentielle anticipée du 6 juin voulue par le pouvoir militaire et dont les forces opposées au coup d'Etat d'août exigent le report.
"On va se retrouver demain matin avec des propositions que toutes les parties vont étudier" a déclaré Cheikh Tidiane Gadio aux journalistes qui attendaient les négociateurs à la sortie de la salle de réunion peu après 22H00.
"On a une forte impression que les délégations sont venues avec une ferme volonté de trouver un accord. On est encore très optimistes" a-t-il assuré. Les négociateurs devaient ensuite dîner dans le grand hôtel où se tient la réunion, puis recevoir les propositions à étudier, dont le contenu n'a pas été communiqué.
Trois délégations représentent les trois grands "pôles" de la crise mauritanienne: celui du président renversé, celui du dirigeant du principal parti d'opposition, Ahmed Ould Daddah, et celui du meneur du putsch, le général Aziz, ex-chef de la junte qui dirige à présent un parti et se présente à la présidentielle.
Le général Aziz est donné vainqueur du scrutin du 6 juin puisqu'il ne rivalise qu'avec trois candidats de moindre poids qui n'avaient pas condamné la prise du pouvoir par l'armée.
L'optimisme affiché par M. Gadio, jeudi soir, a été tempéré par les déclarations du dirigeant de la délégation mauritanienne du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), représentant le président déchu. "Nous considérons que l'option pour une solution consensuelle n'est pas encore le choix évident de la partie adverse", a déclaré l'émissaire du front anti-putsch, Mohamed Ould Maouloud.
"Pour le moment, nous n'avons reçu aucun geste d'apaisement de leur part mais nous sommes patients et nous sommes en train de les convaincre de renoncer à l'agenda unilatéral et d'opter définitivement pour une solution consensuelle" a ajouté M. Ould Maouloud.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade avait ouvert jeudi matin la réunion, en lançant un appel à tous "pour trouver un consensus pour une solution démocratique", près de 10 mois après le putsch.
Le représentant spécial des Nations unies en Afrique de l'Ouest, Saïd Djinnit, et le commissaire à la Paix et la Sécurité de l'Union
"On va se retrouver demain matin avec des propositions que toutes les parties vont étudier" a déclaré Cheikh Tidiane Gadio aux journalistes qui attendaient les négociateurs à la sortie de la salle de réunion peu après 22H00.
"On a une forte impression que les délégations sont venues avec une ferme volonté de trouver un accord. On est encore très optimistes" a-t-il assuré. Les négociateurs devaient ensuite dîner dans le grand hôtel où se tient la réunion, puis recevoir les propositions à étudier, dont le contenu n'a pas été communiqué.
Trois délégations représentent les trois grands "pôles" de la crise mauritanienne: celui du président renversé, celui du dirigeant du principal parti d'opposition, Ahmed Ould Daddah, et celui du meneur du putsch, le général Aziz, ex-chef de la junte qui dirige à présent un parti et se présente à la présidentielle.
Le général Aziz est donné vainqueur du scrutin du 6 juin puisqu'il ne rivalise qu'avec trois candidats de moindre poids qui n'avaient pas condamné la prise du pouvoir par l'armée.
L'optimisme affiché par M. Gadio, jeudi soir, a été tempéré par les déclarations du dirigeant de la délégation mauritanienne du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), représentant le président déchu. "Nous considérons que l'option pour une solution consensuelle n'est pas encore le choix évident de la partie adverse", a déclaré l'émissaire du front anti-putsch, Mohamed Ould Maouloud.
"Pour le moment, nous n'avons reçu aucun geste d'apaisement de leur part mais nous sommes patients et nous sommes en train de les convaincre de renoncer à l'agenda unilatéral et d'opter définitivement pour une solution consensuelle" a ajouté M. Ould Maouloud.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade avait ouvert jeudi matin la réunion, en lançant un appel à tous "pour trouver un consensus pour une solution démocratique", près de 10 mois après le putsch.
Le représentant spécial des Nations unies en Afrique de l'Ouest, Saïd Djinnit, et le commissaire à la Paix et la Sécurité de l'Union