Le ton est nouveau et sans équivoque. 3 des plus importantes ONG de défense des droits de l'Homme tirent la sonnette d'alarme après le meurtre récent d'un ressortissant américain, sous les armes d'un commando de jeunes mauritaniens, revendiqué depuis par Al Qaïda.
Les associations pointent du doigt la régression xénophobe, le fanatisme religieux qui se banalise et l'impuissance des autorités.
Communiqué commun : Assez de xénophobie sanglante !
L’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme, l’Association des Femmes Chefs de Famille et SOS-Esclaves condamnent avec la dernière énergie l’assassinat de Chris Leggett, citoyen américain établi depuis quelques années dans notre pays. Coordinateur de la Fondation Noura, Chris Leggett se distinguait, dans le milieu de la société civile, par son engagement de protection des droits fondamentaux de la personne, notamment la lutte contre le trafic d’être humains.
Le meurtre d’étrangers, contraire à nos valeurs de tolérance et d’hospitalité et est devenu un acte presque banal et pose, avec acuité, la problématique de l’insécurité dans notre pays.
L’AMDH, l’AFCF et SOS-Esclaves présentent leurs condoléances les plus attristés à la communauté des ONG en Mauritanie et plus particulièrement la Fondation Noura qui perd un militant sincère et généreux ; notre sympathie va aux parents, amis et collègues, membres de la communauté américaine établie chez nous.
Nos organisations expriment leur profonde inquiétude face à la montée de la xénophobie et du fanatisme religieux jusque dans les prêches du vendredi, sans susciter une réaction de modération encore moins de réprobation, de la part des autorités ni des partis politiques Il relève désormais de l’urgence de traiter, aux sources, le regain de violence contre les non mauritaniens, notamment les ressortissants de l’Occident chrétien.
Elles rappellent, par ailleurs, au gouvernement mauritanien, sa responsabilité de protéger et d’assurer la sécurité des citoyens et des personnes établies sur le sol national, d’abord par un plaidoyer explicite et constant qui promeut, sur les média publics, la tolérance, la liberté religieuse et les vertus de dialogue.
Nos trois ONG réitèrent, comme elles l’ont exprimé dès le meurtre de touristes français en décembre 2007, leur disponibilité à renforcer l’enseignement et la défense de l’égalité des vies humaines, d’où l’unité et la sacralité de leur valeur.
Nouakchott le 25 juin 2009
SOS-Esclaves, Boubacar Messaoud
Aminetou Mint Ely, Association des Femmes Chefs Familles
Me Fatimata M’Baye, Association Mauritanienne des Droits de l’Homme
Les associations pointent du doigt la régression xénophobe, le fanatisme religieux qui se banalise et l'impuissance des autorités.
Communiqué commun : Assez de xénophobie sanglante !
L’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme, l’Association des Femmes Chefs de Famille et SOS-Esclaves condamnent avec la dernière énergie l’assassinat de Chris Leggett, citoyen américain établi depuis quelques années dans notre pays. Coordinateur de la Fondation Noura, Chris Leggett se distinguait, dans le milieu de la société civile, par son engagement de protection des droits fondamentaux de la personne, notamment la lutte contre le trafic d’être humains.
Le meurtre d’étrangers, contraire à nos valeurs de tolérance et d’hospitalité et est devenu un acte presque banal et pose, avec acuité, la problématique de l’insécurité dans notre pays.
L’AMDH, l’AFCF et SOS-Esclaves présentent leurs condoléances les plus attristés à la communauté des ONG en Mauritanie et plus particulièrement la Fondation Noura qui perd un militant sincère et généreux ; notre sympathie va aux parents, amis et collègues, membres de la communauté américaine établie chez nous.
Nos organisations expriment leur profonde inquiétude face à la montée de la xénophobie et du fanatisme religieux jusque dans les prêches du vendredi, sans susciter une réaction de modération encore moins de réprobation, de la part des autorités ni des partis politiques Il relève désormais de l’urgence de traiter, aux sources, le regain de violence contre les non mauritaniens, notamment les ressortissants de l’Occident chrétien.
Elles rappellent, par ailleurs, au gouvernement mauritanien, sa responsabilité de protéger et d’assurer la sécurité des citoyens et des personnes établies sur le sol national, d’abord par un plaidoyer explicite et constant qui promeut, sur les média publics, la tolérance, la liberté religieuse et les vertus de dialogue.
Nos trois ONG réitèrent, comme elles l’ont exprimé dès le meurtre de touristes français en décembre 2007, leur disponibilité à renforcer l’enseignement et la défense de l’égalité des vies humaines, d’où l’unité et la sacralité de leur valeur.
Nouakchott le 25 juin 2009
SOS-Esclaves, Boubacar Messaoud
Aminetou Mint Ely, Association des Femmes Chefs Familles
Me Fatimata M’Baye, Association Mauritanienne des Droits de l’Homme