Le président Oumar Bongo
El Hadj Omar Bongo Ondimba est mort dimanche soir. L’Afrique et le reste du monde le connaissaient mieux sous le nom d’Omar Bongo. Président de la République du Gabon depuis 1967, il est décédé à l’âge de 73 ans alors qu’il était hospitalisé depuis le 11 mai 2009 en Espagne. Officiellement pour un «bilan de santé», en réalité pour un cancer des intestins.
Franc-Maçon converti à l’islam en 1973, Omar Bongo était le doyen des chefs d’Etat africains, potentat local tout-puissant et figure incontournable de la Françafrique. Au pouvoir depuis plus de quarante ans, il avait été proche de tous les présidents français, de Pompidou à Chirac. A peine élu, le 7 mai 2007, Nicolas Sarkozy l’avait appelé et le 27 juillet, le chef de l’Etat français avait terminé sa tournée africaine par le Gabon. Pour Omar Bongo, «l’Afrique sans la France, c’est la voiture sans le chauffeur. La France sans l’Afrique, c’est une voiture sans carburant». «Une grande figure de l’Afrique disparaît», a réagi dimanche soir Hervé Morin, le ministre de la Défense français, à l’annonce de sa mort.
Depuis le début de l’année, les relations entre le président gabonais et Paris s’étaient nettement rafraîchies. La justice financière française avait ouvert une enquête contre Omar Bongo et deux autres chefs d’Etat africains – Denis Sassou Nguesso au Congo-Brazzaville et Teodoro Obiang en Guinée équatoriale – soupçonnés de posséder en France de nombreux biens immobiliers financés par des fonds publics détournés. La famille Bongo posséderait en France plus d’une trentaine d’appartements et d’hôtels particuliers équivalent à quelque 150 millions d’euros.
20minutes
riminfo
Franc-Maçon converti à l’islam en 1973, Omar Bongo était le doyen des chefs d’Etat africains, potentat local tout-puissant et figure incontournable de la Françafrique. Au pouvoir depuis plus de quarante ans, il avait été proche de tous les présidents français, de Pompidou à Chirac. A peine élu, le 7 mai 2007, Nicolas Sarkozy l’avait appelé et le 27 juillet, le chef de l’Etat français avait terminé sa tournée africaine par le Gabon. Pour Omar Bongo, «l’Afrique sans la France, c’est la voiture sans le chauffeur. La France sans l’Afrique, c’est une voiture sans carburant». «Une grande figure de l’Afrique disparaît», a réagi dimanche soir Hervé Morin, le ministre de la Défense français, à l’annonce de sa mort.
Depuis le début de l’année, les relations entre le président gabonais et Paris s’étaient nettement rafraîchies. La justice financière française avait ouvert une enquête contre Omar Bongo et deux autres chefs d’Etat africains – Denis Sassou Nguesso au Congo-Brazzaville et Teodoro Obiang en Guinée équatoriale – soupçonnés de posséder en France de nombreux biens immobiliers financés par des fonds publics détournés. La famille Bongo posséderait en France plus d’une trentaine d’appartements et d’hôtels particuliers équivalent à quelque 150 millions d’euros.
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