Ould Daddah: "il n'y aura pas de négociation avant la libération des prisonniers politiques et le rejet de l'Agenda"

la libération des détenus d'opinion et l'arrêt de l'Agenda sont deux préalables à l'ouverture des négociations.



Ould Daddah: "il n'y aura pas de négociation avant la libération des prisonniers politiques et le rejet de l'Agenda"
Le Chef de file de l'Opposition démocratique, Monsieur Ahmed Ould Daddah a affirmé, au cours de la conférence de presse organisée cette nuit par le Front et le Rassemblement, que les représentants des Forces Démocratiques n'accepteront d'entamer les négociations qu'une fois les prisonniers politiques libérés et l'agenda unilatéral des Putschistes arrêté. Les prisonniers politiques, précise le Président du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), sont retenus en otage par l'administration des putschistes. Nous n'accepterons pas, ajoute-t-il, d'être les spectateurs de la mascarade d'élection qui se déroule sous nos yeux et n'hésiterons pas à faire appel à la rue pour la faire échouer.

De son côté, le Président en exercice du Front, Monsieur Jemil Ould Mansour, a dénoncé avec vigueur les agissements hors la loi de la police de la Junte. De tels agissements qui consistent à attaquer les sièges des partis politiques et à kidnapper des jeunes filles pour les abandonner en plein désert à plusieurs dizaines de kilomètres de la ville sont étrangers au moeurs mauritaniennes et nuisent gravement à l'ordre public, ajoute Ould Mansour.

Pour le Député Moustapha Ould Bedredine, membre dirigeant du Front, le Général a, devant lui, une dernière occasion de prouver sa bonne foi et de faire de réelles concessions. Les Forces Démocratiques risquent, en cas de refus de la part du Général de saisir cette opportunité, de ne plus le considérer comme partie prenante à la négociation.

Les Forces Démocratiques, englobant le Front et le RFD, sont décidées à empêcher la tenue des élections du 6 juin et feront tout pour faire échouer l'agenda de la Junte usurpatrice.

Il convient de rappeler les forces de la répression se sont acharnées, ces derniers jours, contre les partis politiques membres des Forces Démocratiques. Les sièges de ces partis ont été méthodiquement saccagés et de nombreux militants sauvagement agressés.



Mercredi 27 Mai 2009
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