Le ministre de l'intérieur Mohamed Ould Rzeïzim a déjà préparé sa première décision ; il l’appliquera dès la prise de fonction. Il s'agit du limogeage du Général Mohamed Ould Hadi. Le ministre a l'intention de confier la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) à un administrateur civil.
Le 5 août 2008, la veille de sa chute prévisible, le Président de la République Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi réunit ses plus proches collaborateurs, afin de mettre au point les ajustements militaires qui allaient provoquer un putsch le lendemain. Ils butent sur la Garde Nationale et la DGSN mais Ould Rzeïzim, dont le ministère coiffe les deux, leur demande de le laisser s'en charger. Pour la Garde, il ne donne pas de nom mais se contente de dire :"j'ai la personne qu'il faut, une personne de confiance".
Il approche alors son cousin, le Colonel Mesgharou Ould Sidi et lui propose la place du Général Félix Négri, Chef d'Etat-major de la Garde Nationale.
Mesgharou remercie avant de filer chez Ould Abdel Aziz et lui raconte tout, en détail. Ce dernier comprend, alors, que si son proche Négri est victime d’une tentative de limogeage, l’épisode trahit, de la part du Président de la République, l’intention potentielle de couper son Chef d’état-major particulier de tous ses soutiens, avant de s’en débarrasser.
Il sort, alors, le plan du putsch, déjà dans les cartons depuis quelques semaines et le met à exécution. La suite relève de l’actualité publique.
Peu après, Ould Abdel Aziz coopte Mesgharou comme membre du Haut Conseil d'Etat (HCE, junte), en signe de remerciement.
Selon les informations de Taqadoumy, le Directeur Général des Douanes, le Colonel Dah Ould Mamy perdra ses fonctions, dès l’installation du Gouvernement d'union nationale.
Ould Mamy, ancien adjoint de Ould Abdel Aziz quand ce dernier dirigeait le Bataillon de sécurité présidentielle (Basep) est soupçonné d'utiliser la recette douanière de la Mauritanie pour financer la campagne électorale du Général.
Il y a quelques jours, alors qu'il effectuait une tournée de campagne dans l'Est du pays, Ould Mamy subit un grave accident de la route ; sa voiture a fait trois tonneaux mais il s'en sort sans la moindre égratignure. Il transportait un sac contenant 18 millions d'ouguiyas. Il s'ouvre à cause de la violence du choc et les billets s'envolent, au grand bonheur des habitants de la localité de Twil, non loin de là.
Finalement, Ould Mamy réussit à récupérer 3 millions ; le reste se perd aux vents ou prestement grappillé par les témoins
L'opposition propose de le remplacer par un civil et rappelle que la direction des Douanes et la DGSN obéissaient à un commandement civil, avant le début des régimes d'exceptions, en 1978.
Le limogeage de Ould Hadi et Ould Mamy constituera le premier grand test du Gouvernement.
Source: Taqadoumy
Le 5 août 2008, la veille de sa chute prévisible, le Président de la République Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi réunit ses plus proches collaborateurs, afin de mettre au point les ajustements militaires qui allaient provoquer un putsch le lendemain. Ils butent sur la Garde Nationale et la DGSN mais Ould Rzeïzim, dont le ministère coiffe les deux, leur demande de le laisser s'en charger. Pour la Garde, il ne donne pas de nom mais se contente de dire :"j'ai la personne qu'il faut, une personne de confiance".
Il approche alors son cousin, le Colonel Mesgharou Ould Sidi et lui propose la place du Général Félix Négri, Chef d'Etat-major de la Garde Nationale.
Mesgharou remercie avant de filer chez Ould Abdel Aziz et lui raconte tout, en détail. Ce dernier comprend, alors, que si son proche Négri est victime d’une tentative de limogeage, l’épisode trahit, de la part du Président de la République, l’intention potentielle de couper son Chef d’état-major particulier de tous ses soutiens, avant de s’en débarrasser.
Il sort, alors, le plan du putsch, déjà dans les cartons depuis quelques semaines et le met à exécution. La suite relève de l’actualité publique.
Peu après, Ould Abdel Aziz coopte Mesgharou comme membre du Haut Conseil d'Etat (HCE, junte), en signe de remerciement.
Selon les informations de Taqadoumy, le Directeur Général des Douanes, le Colonel Dah Ould Mamy perdra ses fonctions, dès l’installation du Gouvernement d'union nationale.
Ould Mamy, ancien adjoint de Ould Abdel Aziz quand ce dernier dirigeait le Bataillon de sécurité présidentielle (Basep) est soupçonné d'utiliser la recette douanière de la Mauritanie pour financer la campagne électorale du Général.
Il y a quelques jours, alors qu'il effectuait une tournée de campagne dans l'Est du pays, Ould Mamy subit un grave accident de la route ; sa voiture a fait trois tonneaux mais il s'en sort sans la moindre égratignure. Il transportait un sac contenant 18 millions d'ouguiyas. Il s'ouvre à cause de la violence du choc et les billets s'envolent, au grand bonheur des habitants de la localité de Twil, non loin de là.
Finalement, Ould Mamy réussit à récupérer 3 millions ; le reste se perd aux vents ou prestement grappillé par les témoins
L'opposition propose de le remplacer par un civil et rappelle que la direction des Douanes et la DGSN obéissaient à un commandement civil, avant le début des régimes d'exceptions, en 1978.
Le limogeage de Ould Hadi et Ould Mamy constituera le premier grand test du Gouvernement.
Source: Taqadoumy
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