Sid’Ahmed Ould Raiss, directeur de campagne et délégué du général Aziz aux négociations de Dakar a organisé une conférence de presse le 19 juin à Nouakchott pour jeter la responsabilité du blocage intervenu dans la mise en œuvre des dernières phases de l’Accord de Dakar sur l’une des «parties», vraisemblablement, le président renversé qui a lié sa démission volontaire...
...à la dissolution de la junte qui l’a déposé conformément à des clauses non écrites de l’Accord paraphé le 2 juin à Dakar.
«Je ne peux envisager qu’une des parties empêche la mise en œuvre de cet accord qui va dans le sens de l’intérêt de la Mauritanie.» a-t-il dit.
Comment l’empêche t-elle ? Par sa demande de dissolution (ou de réaménagement) du Haut Conseil d’Etat (la junte militaire au pouvoir depuis le 6 août) intouchable pour Ould Raiss, qui se justifie avec de la langue bois.
« Nous l’aurions accepté si le HCE avait un rôle politique. Aujourd’hui, ce conseil s’occupe uniquement de la sécurité Cette revendication ne fait pas partie des clauses de l’accord de Dakar où il n’y a que des dispositions expresses. Pour avoir été un des négociateurs, je ne me souviens pas de dispositions tacites.»
Et Ould Raiss l’ex-colombe, d’ajouter, sur le ton des faucons : «Si dans les prochains 48 Heures, le gouvernement d’union nationale n’est pas formé, nous prendrons de nouvelles dispositions et les mesures techniques relatives à l’organisation de la présidentielle.»
Le RFD et le FNDD n’ont pas attendu ces 48 heures. Ils ont réagi quelques heures après les déclarations de Ould Raiss.
Ci-dessous leur communiqué conjoint.
RFD-FNDD: Déclaration
L’opinion publique a suivi avec étonnement les déclarations faites par l’un des responsables de la campagne du Général Mohamed Ould Abdel Aziz selon lesquelles l’accord de Dakar n’est assorti d’aucune clause secrète.
A cet égard, tous les médiateurs et les négociateurs savent pertinemment que les deux questions en suspens relatives, respectivement, au rôle du Président de la République et au sort du Haut Conseil d’Etat, étaient l’objet d’une entente et d’un engagement ferme de Son Excellence Maître Abdoulaye Wade, Président de la République de Sénégal et du Groupe de Contact International.
Le Front National pour la Défense de la Démocratie et le Rassemblement des Forces Démocratiques, tout en réitérant leur attachement au dialogue comme unique voie pour sortir de la crise, aux clauses écrites de l’Accord de Dakar ainsi qu’aux ententes non écrites y afférant, réaffirment leur gratitude à l’endroit du Président Abdoulaye Wade et des médiateurs internationaux pour les efforts et sacrifices considérables qu’ils ont consentis en vue d’aplanir tous les obstacles qui entravent la mise en œuvre de cette solution consensuelle.
En conséquence, les négociateurs du RFD et du FNDD expriment toute leur disponibilité à répondre à l’invitation de la médiation sénégalaise et internationale pour se rendre à Dakar ou en tout autre lieu et pour déployer tout ce qui est en leur pouvoir en vue de sauver cette solution consensuelle, fruit de tant d’efforts soutenus consentis par toutes les parties.
Le RFD et le FNDD en appellent, en ces moments particuliers, au sens patriotique de chaque mauritanien soucieux de préserver les intérêts et la stabilité du pays afin qu’il s’emploie, de toute son énergie, à sauver cet accord réalisé par les parties sur la base du principe « ni vainqueur, ni vaincu », et qui constitue par-dessus tout une victoire pour le peuple mauritanien tout entier et pour le peuple mauritanien avant tout.
Nouakchott, le 19 juin 2009.
Rassemblement des Forces Démocratiques
Front National pour la Défense de la Démocratie
Source: Tahalil
...à la dissolution de la junte qui l’a déposé conformément à des clauses non écrites de l’Accord paraphé le 2 juin à Dakar.
«Je ne peux envisager qu’une des parties empêche la mise en œuvre de cet accord qui va dans le sens de l’intérêt de la Mauritanie.» a-t-il dit.
Comment l’empêche t-elle ? Par sa demande de dissolution (ou de réaménagement) du Haut Conseil d’Etat (la junte militaire au pouvoir depuis le 6 août) intouchable pour Ould Raiss, qui se justifie avec de la langue bois.
« Nous l’aurions accepté si le HCE avait un rôle politique. Aujourd’hui, ce conseil s’occupe uniquement de la sécurité Cette revendication ne fait pas partie des clauses de l’accord de Dakar où il n’y a que des dispositions expresses. Pour avoir été un des négociateurs, je ne me souviens pas de dispositions tacites.»
Et Ould Raiss l’ex-colombe, d’ajouter, sur le ton des faucons : «Si dans les prochains 48 Heures, le gouvernement d’union nationale n’est pas formé, nous prendrons de nouvelles dispositions et les mesures techniques relatives à l’organisation de la présidentielle.»
Le RFD et le FNDD n’ont pas attendu ces 48 heures. Ils ont réagi quelques heures après les déclarations de Ould Raiss.
Ci-dessous leur communiqué conjoint.
RFD-FNDD: Déclaration
L’opinion publique a suivi avec étonnement les déclarations faites par l’un des responsables de la campagne du Général Mohamed Ould Abdel Aziz selon lesquelles l’accord de Dakar n’est assorti d’aucune clause secrète.
A cet égard, tous les médiateurs et les négociateurs savent pertinemment que les deux questions en suspens relatives, respectivement, au rôle du Président de la République et au sort du Haut Conseil d’Etat, étaient l’objet d’une entente et d’un engagement ferme de Son Excellence Maître Abdoulaye Wade, Président de la République de Sénégal et du Groupe de Contact International.
Le Front National pour la Défense de la Démocratie et le Rassemblement des Forces Démocratiques, tout en réitérant leur attachement au dialogue comme unique voie pour sortir de la crise, aux clauses écrites de l’Accord de Dakar ainsi qu’aux ententes non écrites y afférant, réaffirment leur gratitude à l’endroit du Président Abdoulaye Wade et des médiateurs internationaux pour les efforts et sacrifices considérables qu’ils ont consentis en vue d’aplanir tous les obstacles qui entravent la mise en œuvre de cette solution consensuelle.
En conséquence, les négociateurs du RFD et du FNDD expriment toute leur disponibilité à répondre à l’invitation de la médiation sénégalaise et internationale pour se rendre à Dakar ou en tout autre lieu et pour déployer tout ce qui est en leur pouvoir en vue de sauver cette solution consensuelle, fruit de tant d’efforts soutenus consentis par toutes les parties.
Le RFD et le FNDD en appellent, en ces moments particuliers, au sens patriotique de chaque mauritanien soucieux de préserver les intérêts et la stabilité du pays afin qu’il s’emploie, de toute son énergie, à sauver cet accord réalisé par les parties sur la base du principe « ni vainqueur, ni vaincu », et qui constitue par-dessus tout une victoire pour le peuple mauritanien tout entier et pour le peuple mauritanien avant tout.
Nouakchott, le 19 juin 2009.
Rassemblement des Forces Démocratiques
Front National pour la Défense de la Démocratie
Source: Tahalil