Plus dix milles réfugiés mauritaniens, installés depuis une vingtaine d'années dans la région de Kayes, dans l'ouest du Mali, ont été recensés par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), indique l'organisation. "Le HCR a enregistré près de 10.500 réfugiés mauritaniens installés depuis une vingtaine d'années dans le cercle de Kayes, dans l'Ouest du Mali", est-il précisé dans le communiqué.
Quelque 80% des ressortissants mauritaniens recensés dans le cercle de Kayes (région frontalière à la Mauritanie) ont "clairement opté pour un rapatriement volontaire dans leur pays d'origine", selon le même communiqué. Pour un responsable du HCR, cité dans le texte, "les Mauritaniens du cercle de Kayes viennent - enfin - d'obtenir le droit le plus élémentaire pour un réfugié: celui d'être enregistré et de recevoir un document d'identification".
Entre 1989 et 1991, plusieurs dizaines de milliers de Négro-Mauritaniens avaient fui les violences interethniques sévissant dans leur pays d'origine et trouvé refuge au Sénégal et au Mali, où beaucoup se sont installés dans le cercle de Kayes et le reste dans la capitale, Bamako.
Le sort des "femmes veuves" de la région de Kayes, dont les époux avaient disparu lors d'un pogrom anti-noir avait particulièrement ému l'opinion internationale. Depuis janvier 2008, le HCR procède au rapatriement volontaire de plusieurs milliers de réfugiés mauritaniens installés au Nord du Sénégal.
lefigaro
Source: riminfo
Quelque 80% des ressortissants mauritaniens recensés dans le cercle de Kayes (région frontalière à la Mauritanie) ont "clairement opté pour un rapatriement volontaire dans leur pays d'origine", selon le même communiqué. Pour un responsable du HCR, cité dans le texte, "les Mauritaniens du cercle de Kayes viennent - enfin - d'obtenir le droit le plus élémentaire pour un réfugié: celui d'être enregistré et de recevoir un document d'identification".
Entre 1989 et 1991, plusieurs dizaines de milliers de Négro-Mauritaniens avaient fui les violences interethniques sévissant dans leur pays d'origine et trouvé refuge au Sénégal et au Mali, où beaucoup se sont installés dans le cercle de Kayes et le reste dans la capitale, Bamako.
Le sort des "femmes veuves" de la région de Kayes, dont les époux avaient disparu lors d'un pogrom anti-noir avait particulièrement ému l'opinion internationale. Depuis janvier 2008, le HCR procède au rapatriement volontaire de plusieurs milliers de réfugiés mauritaniens installés au Nord du Sénégal.
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