Le représentant du camp du Général Mohamed Ould Abdelaziz pense qu’"il est toujours possible de conclure un accord".
Les travaux de cette journée, a-t-on constaté, ont été inaugurés par une réunion entre les représentants de la communauté internationale et le représentant du Sénégal, pays facilitateur du dialogue intermauritanien. S’exprimant dans une déclaration à l’APS, le chef de la délégation du général Ould Abdelaziz, ex- chef de la junte démissionnaire et candidat aux élections du 06 juin, M. Sid’Ahmed Ould Raiss, a indiqué que "les travaux continuent. Nous sommes toujours optimistes et nous pensons qu’il est toujours possible de conclure un accord pour l’intérêt de la Mauritanie". La crise politique prévaut dans ce pays depuis le coup d’Etat contre le président Sidi Ould Cheikh Abdellahi. L’opposition principalement représentée par le Front pour la défense de la démocratie (FNDD) et le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) exige ’’le report du calendrier électoral unilatéral, ainsi que la libération des détenus politiques’’. M. Ould Raiss qui a insisté sur l’importance de "pacifier les rapports sociaux-politiques entre mauritaniens", a ajouté qu’"aujourd’hui (lundi) nous pensons pouvoir effectivement aboutir à la signature d’un document". Un premier projet d’Accord cadre a été soumis par la communauté internationale aux trois grands pôles politiques mauritaniens. Le projet prévoit notamment "une transition organisée de façon consensuelle". Il les engage particulièrement à "gérer ensemble la transition en participant aux élections - pour ceux qui le désirent-, au gouvernement d’Union nationale et à la constitution de la Commission électorale nationale indépendante (CENI)."
(Selon des sources proches des pourparlers, les divergences persistaient notamment autour d’une nouvelle date des élections présidentielles et sur la répartition des portefeuilles ministériels au sein du gouvernement d’union nationale transitoire. Après avoir affirmé que les différentes parties de la crise ont "désormais des points d’accord bien établis", M. Ould Raiss a fait savoir que "sur l’ensemble des aspects discutés, il reste un ou deux points de divergence, mais qui ne sont pas plus compliqués que les autres. Et là, ça nous rend très optimistes sur la suite des événements", a-t-il également dit, sans écarter, dans le même ordre d’idée, "la certitude de dépasser les divergences persistantes". Le représentant du général Ould Abdelaziz a, en outre, indiqué que les délégués de la majorité et de l’opposition mauritaniennes présents aux pourparlers de Dakar continuent les concertations avec les représentants de la communauté internationale et le facilitateur, qui sont, a-t-il constaté, "très réceptifs aux arguments des uns et des autres." "Je pense qu’au bout du compte nous trouverons un compromis grâce à leurs efforts (de la communauté internationale)"", a ajouté M. Ould Raiss, se félicitant du fait que "des barrières, auparavant dressées entre les protagonistes de la crise, ont totalement sauté." ’’Nous sommes des adversaires politiques qui ont des appréciations différentes sur la situation qui prévaut dans notre pays’’, a conclu le directeur de la campagne électorale du candidat Ould Abdelaziz.
Les travaux de cette journée, a-t-on constaté, ont été inaugurés par une réunion entre les représentants de la communauté internationale et le représentant du Sénégal, pays facilitateur du dialogue intermauritanien. S’exprimant dans une déclaration à l’APS, le chef de la délégation du général Ould Abdelaziz, ex- chef de la junte démissionnaire et candidat aux élections du 06 juin, M. Sid’Ahmed Ould Raiss, a indiqué que "les travaux continuent. Nous sommes toujours optimistes et nous pensons qu’il est toujours possible de conclure un accord pour l’intérêt de la Mauritanie". La crise politique prévaut dans ce pays depuis le coup d’Etat contre le président Sidi Ould Cheikh Abdellahi. L’opposition principalement représentée par le Front pour la défense de la démocratie (FNDD) et le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) exige ’’le report du calendrier électoral unilatéral, ainsi que la libération des détenus politiques’’. M. Ould Raiss qui a insisté sur l’importance de "pacifier les rapports sociaux-politiques entre mauritaniens", a ajouté qu’"aujourd’hui (lundi) nous pensons pouvoir effectivement aboutir à la signature d’un document". Un premier projet d’Accord cadre a été soumis par la communauté internationale aux trois grands pôles politiques mauritaniens. Le projet prévoit notamment "une transition organisée de façon consensuelle". Il les engage particulièrement à "gérer ensemble la transition en participant aux élections - pour ceux qui le désirent-, au gouvernement d’Union nationale et à la constitution de la Commission électorale nationale indépendante (CENI)."
(Selon des sources proches des pourparlers, les divergences persistaient notamment autour d’une nouvelle date des élections présidentielles et sur la répartition des portefeuilles ministériels au sein du gouvernement d’union nationale transitoire. Après avoir affirmé que les différentes parties de la crise ont "désormais des points d’accord bien établis", M. Ould Raiss a fait savoir que "sur l’ensemble des aspects discutés, il reste un ou deux points de divergence, mais qui ne sont pas plus compliqués que les autres. Et là, ça nous rend très optimistes sur la suite des événements", a-t-il également dit, sans écarter, dans le même ordre d’idée, "la certitude de dépasser les divergences persistantes". Le représentant du général Ould Abdelaziz a, en outre, indiqué que les délégués de la majorité et de l’opposition mauritaniennes présents aux pourparlers de Dakar continuent les concertations avec les représentants de la communauté internationale et le facilitateur, qui sont, a-t-il constaté, "très réceptifs aux arguments des uns et des autres." "Je pense qu’au bout du compte nous trouverons un compromis grâce à leurs efforts (de la communauté internationale)"", a ajouté M. Ould Raiss, se félicitant du fait que "des barrières, auparavant dressées entre les protagonistes de la crise, ont totalement sauté." ’’Nous sommes des adversaires politiques qui ont des appréciations différentes sur la situation qui prévaut dans notre pays’’, a conclu le directeur de la campagne électorale du candidat Ould Abdelaziz.