La virginité n’est plus une marque de fidélité chez certaines jeunes mauritaniennes, ou d’abstinence avec l’évolution de la médecine. À cet effet, certaines jeunes filles refont leur hymen pour redevenir vierges, afin de bénéficier de l’indulgence de leur conjoint lors de la nuit des noces. D’après Mamadou Diagana, gynécologue-obstétricien, «ces dernières se font opérer deux semaines avant la cérémonie».
Les sages ont montré leurs limites quant à la pérennisation des valeurs ancestrales face à l’évolution de la science qui façonne les sociétés africaines. À cet effet, la virginité n’est plus une marque de fidélité ou d’abstinence avec l’évolution de la médecine. C’est ainsi que, certaines jeunes mauritaniennes refont leur hymen pour redevenir vierges, afin de bénéficier de l’indulgence de leurs conjoints lors de la nuit des noces. Pourtant, la virginité est depuis longtemps, une base dans la consolidation du mariage en Afrique, et dans la société mauritaniennes en particulier. C’est une fierté pour la famille de la mariée, lorsque leur fille garde sa virginité jusqu’au jour du mariage.
Le témoignage des personnes âgées
Les personnes âgées se sont indignées du comportement de certaines jeunes filles mauritaniennes d’aujourd’hui. Selon eux, ces dernières n’incarnent nullement les valeurs morales de notre société, du fait qu’elles n’appliquent pas à la lettre les prédications des leurs parents. C’est ainsi que nos mœurs culturelles sont délaissées, au profit des celles occidentales. Mohamet ould M. M., maure noir, cordonnier de 57 ans a tiré à boulets rouges sur les filles qui perdent leur virginité avant le mariage. Pour lui «celles-ci ne sont pas de bonnes moeurs». Selon El Hadj Ousmane M., 68 ans, «la confiance au sein du mariage naît le plus souvent de l’état de pucelage de la femme». C’est-à-dire que l’homme ne doutera jamais de la fidélité d’une femme qui a su préserver sa virginité. «Mais une femme vierge n’est pas toujours une femme sincère» précise t-il. Ce qui fait dire à Aminétou. T, une dame d’une quarantaine d’années, « qu’une fille peut perdre accidentellement sa virginité lorsqu’elle est victime d’un viol dissimulé. C’est un tort à son égard». « C’est un faux procès, qui ne définira jamais la qualité d’une femme », ajoute t-elle.
La réaction des jeunes
Quant à eux, ont une approche différente de la question. Oumou k.Fall, 24 ans, étudiante, fait savoir que, «la virginité constitue la base du mariage dans la société maurresque, malgré le fait que certaines filles accordent peu d’importance à ce critère. Ce sont les séries sud-américaines et les français, qui influencent bon nombre d’entre elles», renseigne la demoiselle. Mais, une autre jeune fille de 22 ans, sous le couvert de l’anonymat, ne partage pas ce point de vue, car, selon elle : «cette épreuve ne renseigne pas les comportements d’une fille. C’est la fidélité dans le mariage qui importe». Autrement dit, la virginité ne peut pas constituer le facteur bloquant de la noce. Dans cette optique, un jeune célibataire précise qu’« il choisit sa femme sur le critère du comportement et non celui de la virginité». Toutefois, cette question semble très….
Sada Mbodj
Source: riminfo
Les sages ont montré leurs limites quant à la pérennisation des valeurs ancestrales face à l’évolution de la science qui façonne les sociétés africaines. À cet effet, la virginité n’est plus une marque de fidélité ou d’abstinence avec l’évolution de la médecine. C’est ainsi que, certaines jeunes mauritaniennes refont leur hymen pour redevenir vierges, afin de bénéficier de l’indulgence de leurs conjoints lors de la nuit des noces. Pourtant, la virginité est depuis longtemps, une base dans la consolidation du mariage en Afrique, et dans la société mauritaniennes en particulier. C’est une fierté pour la famille de la mariée, lorsque leur fille garde sa virginité jusqu’au jour du mariage.
Le témoignage des personnes âgées
Les personnes âgées se sont indignées du comportement de certaines jeunes filles mauritaniennes d’aujourd’hui. Selon eux, ces dernières n’incarnent nullement les valeurs morales de notre société, du fait qu’elles n’appliquent pas à la lettre les prédications des leurs parents. C’est ainsi que nos mœurs culturelles sont délaissées, au profit des celles occidentales. Mohamet ould M. M., maure noir, cordonnier de 57 ans a tiré à boulets rouges sur les filles qui perdent leur virginité avant le mariage. Pour lui «celles-ci ne sont pas de bonnes moeurs». Selon El Hadj Ousmane M., 68 ans, «la confiance au sein du mariage naît le plus souvent de l’état de pucelage de la femme». C’est-à-dire que l’homme ne doutera jamais de la fidélité d’une femme qui a su préserver sa virginité. «Mais une femme vierge n’est pas toujours une femme sincère» précise t-il. Ce qui fait dire à Aminétou. T, une dame d’une quarantaine d’années, « qu’une fille peut perdre accidentellement sa virginité lorsqu’elle est victime d’un viol dissimulé. C’est un tort à son égard». « C’est un faux procès, qui ne définira jamais la qualité d’une femme », ajoute t-elle.
La réaction des jeunes
Quant à eux, ont une approche différente de la question. Oumou k.Fall, 24 ans, étudiante, fait savoir que, «la virginité constitue la base du mariage dans la société maurresque, malgré le fait que certaines filles accordent peu d’importance à ce critère. Ce sont les séries sud-américaines et les français, qui influencent bon nombre d’entre elles», renseigne la demoiselle. Mais, une autre jeune fille de 22 ans, sous le couvert de l’anonymat, ne partage pas ce point de vue, car, selon elle : «cette épreuve ne renseigne pas les comportements d’une fille. C’est la fidélité dans le mariage qui importe». Autrement dit, la virginité ne peut pas constituer le facteur bloquant de la noce. Dans cette optique, un jeune célibataire précise qu’« il choisit sa femme sur le critère du comportement et non celui de la virginité». Toutefois, cette question semble très….
Sada Mbodj
Source: riminfo