Lors de la prochaine journée FIFA, prévue le 11 août, la Mauritanie pourrait jouer à Nouakchott contre l’équipe Nationale de Palestine. Selon des informations concordantes, la proposition est venue du côté des autorités de football palestiniennes qui auraient émis le souhait de voir leur équipe nationale jouer contre les Mourabitounes.
Toutefois la décision définitive reviendra aux autorités mauritaniennes parce que la proposition a été envoyée par la voie diplomatique. Au niveau de la Fédération, les responsables attendent le feu vert des autorités pour être réellement fixés sur la question. Dans ce cadre, il faut signaler que la Fédération avait tenté d’obtenir lors de la journée FIFA dans un premier temps un match contre les Maliens, ensuite les Sénégalais.
Selon nos sources ces deux équipes avaient déjà un programme pour cette journée. Donc la solution Palestinienne n’est pas mal parce qu’elle a une connotation politique parce que la Gambie, qui se trouve dans la même poule que la Mauritanie jouera le 11 août devant Israel.D’autre part la Palestine dispose d’une très bonne équipe de football.
Premier stage international à M’Bour (Sénégal).
En attendant qu’une décision soit prise au plus haut niveau, les Mourabitounes se trouvent depuis ce mardi à M’Bour au Sénégal pour leur premier stage à l’extérieur après trois stages locaux à Nouakchott. Moustapha Sall et Birama Gaye ont retenu le groupe des 23 présélectionnés des locaux (moins Khattri Ould Khourou de Nasr Sebkha partit tenter sa chance en Arabie). L’objectif de cette première sortie « arrachée par les cheveux » (la fédération a puisé dans ses fonds compétir).
Deux rencontres au programme.
Selon nos informations les Mourabitounes en regroupement pendant une semaine sur la petite côte sénégalaise disputeront deux rencontres devant l’équipe de M’Bour. Il faut dire que les responsables de la Fédération Mauritanienne de Football qui étaient en contact depuis un certain temps avec les Fédérations Ivoirienne et Algérienne n’ont pas obtenu de stages dans ces pays et étaient obligés de se rabattre sur ce stage de proximité pour au moins dit-on « permettre aux joueurs de sortir ».
L’absence des joueurs expatriés.
Maintenant, il s’agit de savoir si les rencontres prévues vont permettre aux entraîneurs de jauger réellement le niveau de leur sachant que l’on ne connaît toujours s’il y a réellement des joueurs expatriés sur lesquels on peut compter. Même si certaines sources font état de contact avec certains comme Seydou M’Bodj, la Fédération n’a encore pris aucune mesure pour faire la situation des joueurs expatriés, qui en définitive sont notre issue de secours pour faire une bonne prestation dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2012.
Eviter l’erreur d’Alain Moizan.
L’arrivée des joueurs expatriés va permettre aux joueurs locaux d’être fixés sur leur sort en sélection pour éviter ce qui s’est passé en 2009 avec Alain Moizan après le retour des locaux de la Guinée. L’on se rappelle que ce dernier qui disposait d’un très bon groupe local a préféré retenir pour le match du Botswana des joueurs expatriés qui étaient loin d’être meilleurs, et la suite vous la connaissez sans doute…
« L’Etat n’a encore rien débloqué pour l’équipe nationale ».
Selon nos informations la Fédération qui n’a toujours pas obtenu les financements de l’Etat pour la campagne africaine jongle avec ses propres moyens et se heurte à de nombreux problèmes dont celui justement de la supervision des joueurs locaux sur place : « Nous n’avons pas encore obtenu les financements de l’Etat et cela perturbe la préparation de l’équipe », dit un membre de la Fédération, qui déplore la situation dans laquelle se trouve l’équipe à moins de deux mois de son premier match de qualification devant le Burkina Faso, qui lui, se trouve depuis plus d’un mois en préparation au Maroc : « La Fédération fait ce qu’elle peut pour assurer le minimum à l’équipe et le stage de M’Bour en fait partie », ajoute le même membre de la Fédération.
« L’équipe nationale, l’affaire de tous ».
Quoi qu’il en soit la préparation de l’équipe nationale doit concerner tout le monde parce qu’il s’agit de l’équipe qui doit défendre l’honneur et les couleurs du pays. Une défaite devant le Burkina à Nouakchott le 4 septembre prochain sera très mal perçue. Donc il importe dés à présent à chacun de prendre ses responsabilités: l’Etat qui a demandé à la Fédération d’engager l’équipe nationale doit respecter ses engagements en lui donnant les moyens nécessaires, de l’autre côté la Fédération doit laisser la langue de bois pour informer l’opinion publique sur les conditions de préparation de l’équipe nationale.
Y’a en a marre des humiliations ».
La famille sportive qui a eu beaucoup d’espoirs ces derniers après l’annonce de politique générale du Gouvernement n’a plus envie d’être bernée. C’est pourquoi, il est impératif pour les autorités de faire des actions concrètes à l’endroit du sport loin des déclarations d’intention qui n’aident en rien une équipe en préparation. Comment peut-on espérer que les Mourabitounes dans la situation actuelle puissent faire des résultats ? C’est tout simplement mission impossible et il aurait été plus judicieux de ne pas les engager quitte à encourir les sanctions des instances du football international. Y’en a marre des humiliations !
Mohamed Ould Feily dit Antar
Source : hase
Toutefois la décision définitive reviendra aux autorités mauritaniennes parce que la proposition a été envoyée par la voie diplomatique. Au niveau de la Fédération, les responsables attendent le feu vert des autorités pour être réellement fixés sur la question. Dans ce cadre, il faut signaler que la Fédération avait tenté d’obtenir lors de la journée FIFA dans un premier temps un match contre les Maliens, ensuite les Sénégalais.
Selon nos sources ces deux équipes avaient déjà un programme pour cette journée. Donc la solution Palestinienne n’est pas mal parce qu’elle a une connotation politique parce que la Gambie, qui se trouve dans la même poule que la Mauritanie jouera le 11 août devant Israel.D’autre part la Palestine dispose d’une très bonne équipe de football.
Premier stage international à M’Bour (Sénégal).
En attendant qu’une décision soit prise au plus haut niveau, les Mourabitounes se trouvent depuis ce mardi à M’Bour au Sénégal pour leur premier stage à l’extérieur après trois stages locaux à Nouakchott. Moustapha Sall et Birama Gaye ont retenu le groupe des 23 présélectionnés des locaux (moins Khattri Ould Khourou de Nasr Sebkha partit tenter sa chance en Arabie). L’objectif de cette première sortie « arrachée par les cheveux » (la fédération a puisé dans ses fonds compétir).
Deux rencontres au programme.
Selon nos informations les Mourabitounes en regroupement pendant une semaine sur la petite côte sénégalaise disputeront deux rencontres devant l’équipe de M’Bour. Il faut dire que les responsables de la Fédération Mauritanienne de Football qui étaient en contact depuis un certain temps avec les Fédérations Ivoirienne et Algérienne n’ont pas obtenu de stages dans ces pays et étaient obligés de se rabattre sur ce stage de proximité pour au moins dit-on « permettre aux joueurs de sortir ».
L’absence des joueurs expatriés.
Maintenant, il s’agit de savoir si les rencontres prévues vont permettre aux entraîneurs de jauger réellement le niveau de leur sachant que l’on ne connaît toujours s’il y a réellement des joueurs expatriés sur lesquels on peut compter. Même si certaines sources font état de contact avec certains comme Seydou M’Bodj, la Fédération n’a encore pris aucune mesure pour faire la situation des joueurs expatriés, qui en définitive sont notre issue de secours pour faire une bonne prestation dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2012.
Eviter l’erreur d’Alain Moizan.
L’arrivée des joueurs expatriés va permettre aux joueurs locaux d’être fixés sur leur sort en sélection pour éviter ce qui s’est passé en 2009 avec Alain Moizan après le retour des locaux de la Guinée. L’on se rappelle que ce dernier qui disposait d’un très bon groupe local a préféré retenir pour le match du Botswana des joueurs expatriés qui étaient loin d’être meilleurs, et la suite vous la connaissez sans doute…
« L’Etat n’a encore rien débloqué pour l’équipe nationale ».
Selon nos informations la Fédération qui n’a toujours pas obtenu les financements de l’Etat pour la campagne africaine jongle avec ses propres moyens et se heurte à de nombreux problèmes dont celui justement de la supervision des joueurs locaux sur place : « Nous n’avons pas encore obtenu les financements de l’Etat et cela perturbe la préparation de l’équipe », dit un membre de la Fédération, qui déplore la situation dans laquelle se trouve l’équipe à moins de deux mois de son premier match de qualification devant le Burkina Faso, qui lui, se trouve depuis plus d’un mois en préparation au Maroc : « La Fédération fait ce qu’elle peut pour assurer le minimum à l’équipe et le stage de M’Bour en fait partie », ajoute le même membre de la Fédération.
« L’équipe nationale, l’affaire de tous ».
Quoi qu’il en soit la préparation de l’équipe nationale doit concerner tout le monde parce qu’il s’agit de l’équipe qui doit défendre l’honneur et les couleurs du pays. Une défaite devant le Burkina à Nouakchott le 4 septembre prochain sera très mal perçue. Donc il importe dés à présent à chacun de prendre ses responsabilités: l’Etat qui a demandé à la Fédération d’engager l’équipe nationale doit respecter ses engagements en lui donnant les moyens nécessaires, de l’autre côté la Fédération doit laisser la langue de bois pour informer l’opinion publique sur les conditions de préparation de l’équipe nationale.
Y’a en a marre des humiliations ».
La famille sportive qui a eu beaucoup d’espoirs ces derniers après l’annonce de politique générale du Gouvernement n’a plus envie d’être bernée. C’est pourquoi, il est impératif pour les autorités de faire des actions concrètes à l’endroit du sport loin des déclarations d’intention qui n’aident en rien une équipe en préparation. Comment peut-on espérer que les Mourabitounes dans la situation actuelle puissent faire des résultats ? C’est tout simplement mission impossible et il aurait été plus judicieux de ne pas les engager quitte à encourir les sanctions des instances du football international. Y’en a marre des humiliations !
Mohamed Ould Feily dit Antar
Source : hase
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