Il est 10 heures à l’ambassade de la Mauritanie au Sénégal. Devant la porte de la représentation diplomatique, beaucoup d’électeurs cherchent vainement leurs noms sur la liste. Le même scénario s’offre à nous à l’intérieur, où des électeurs cherchent leurs noms sur des listes affichées sur les murs de l’Ambassade. Non loin de là, quelques électeurs attendent leurs tours pour aller accomplir leur devoir civique.
Contrairement à eux, Ely Jaafar, un négro-mauritanien qui semble rater la première occasion de participer à une élection présidentielle. « Je me suis inscrit sous le numéro 55 en date du 06 février 2009 au Consulat de Mauritanie à Dakar, mais depuis mardi, je suis à la recherche de ma carte d’électeur en vain. On m’avait dit de repasser jeudi puisqu’il y aurait des listes qui viendront de Nouakchott avant le jour du scrutin », a précisé M. Jaafar. « Ce sont, en majorité les négro-mauritaniens qui se trouvent dans cette situation », soutient-il. Et d’ajouter, « le problème est qu’il n’y a même pas quelqu’un qui peut nous donner des informations. L’on apprend que l’ambassadeur et le consul sont partis en Mauritanie ». Rappelons que le Consul, M. Cheikhna Ould Nenni est le directeur de la communication du candidat Ould Abdel Aziz.
Selon M. Jaafar, « cela est fait sciemment par les autorités mauritaniennes ». Non sans soutenir que « si je connaissais un organisme de supervision des élections, j’allais me plaindre de cette situation ».
« Nous regrettons cette mauvaise organisation. Moi, j’ai eu la chance de trouver ma carte d’électeur et d’accomplir mon devoir civique. Ce qui n’est pas le cas pour mon jeune frère qui voulait coûte que coûte voter » a préciser le Jeune Abdallah comme pour rectifier son compatriote Jaafar qui prétendait que se sont les négro-mauritaniens qui n’ont pas voter faute de carte d’électeur.
Toujours selon M. Jefaar, « ce sont les inscrits de 2007, hors de la Mauritanie et ceux qui se sont inscrits après la médiation sénégalaise qui se trouvent dans cette situation ». Mais, dit-il, « les autorités ne sont pas exemptes de reproches de cette impréparation des élections. Les autorités militaires ont fait exprès puisque les nouveaux inscrits ne veulent plus de régime militaire ».
Bien avant lui, c’est une forte communauté de Bagodines, avec, à sa tête, M. Amadou Sara Ngam qui n’a pas pu accomplir son devoir civique. Les membres du bureau de vote leur ont dit que "ceux qui étaient inscrits en 20à Dakar, doivent voter dans leurs villages respectifs, en territoire mauritanien". La mort dans l’âme, ils sont rentrés criant à l’arnaque.
Par ailleurs, il estime que le temps semble venu pour les jeunes de la Mauritanie de prendre leur responsabilité pour s’imprégner d’avantage à la gestion du pays en proie à la dictature militaire depuis les indépendances. « L’avenir de la Mauritanie doit être clair maintenant à partir de la médiation sénégalaise et jeter un regard sur les démocraties occidentales pour repartir sur le bon pied ».
source : ferloo.com
Contrairement à eux, Ely Jaafar, un négro-mauritanien qui semble rater la première occasion de participer à une élection présidentielle. « Je me suis inscrit sous le numéro 55 en date du 06 février 2009 au Consulat de Mauritanie à Dakar, mais depuis mardi, je suis à la recherche de ma carte d’électeur en vain. On m’avait dit de repasser jeudi puisqu’il y aurait des listes qui viendront de Nouakchott avant le jour du scrutin », a précisé M. Jaafar. « Ce sont, en majorité les négro-mauritaniens qui se trouvent dans cette situation », soutient-il. Et d’ajouter, « le problème est qu’il n’y a même pas quelqu’un qui peut nous donner des informations. L’on apprend que l’ambassadeur et le consul sont partis en Mauritanie ». Rappelons que le Consul, M. Cheikhna Ould Nenni est le directeur de la communication du candidat Ould Abdel Aziz.
Selon M. Jaafar, « cela est fait sciemment par les autorités mauritaniennes ». Non sans soutenir que « si je connaissais un organisme de supervision des élections, j’allais me plaindre de cette situation ».
« Nous regrettons cette mauvaise organisation. Moi, j’ai eu la chance de trouver ma carte d’électeur et d’accomplir mon devoir civique. Ce qui n’est pas le cas pour mon jeune frère qui voulait coûte que coûte voter » a préciser le Jeune Abdallah comme pour rectifier son compatriote Jaafar qui prétendait que se sont les négro-mauritaniens qui n’ont pas voter faute de carte d’électeur.
Toujours selon M. Jefaar, « ce sont les inscrits de 2007, hors de la Mauritanie et ceux qui se sont inscrits après la médiation sénégalaise qui se trouvent dans cette situation ». Mais, dit-il, « les autorités ne sont pas exemptes de reproches de cette impréparation des élections. Les autorités militaires ont fait exprès puisque les nouveaux inscrits ne veulent plus de régime militaire ».
Bien avant lui, c’est une forte communauté de Bagodines, avec, à sa tête, M. Amadou Sara Ngam qui n’a pas pu accomplir son devoir civique. Les membres du bureau de vote leur ont dit que "ceux qui étaient inscrits en 20à Dakar, doivent voter dans leurs villages respectifs, en territoire mauritanien". La mort dans l’âme, ils sont rentrés criant à l’arnaque.
Par ailleurs, il estime que le temps semble venu pour les jeunes de la Mauritanie de prendre leur responsabilité pour s’imprégner d’avantage à la gestion du pays en proie à la dictature militaire depuis les indépendances. « L’avenir de la Mauritanie doit être clair maintenant à partir de la médiation sénégalaise et jeter un regard sur les démocraties occidentales pour repartir sur le bon pied ».
source : ferloo.com